Sofa Surfers
Transit |
Label :
Klein |
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Hormis un culturiste barbare devenu gouverneur, Abigor et une scène Black-Metal National-Socialiste foisonnante, je reste à la peine lorsqu'il s'agit de citer ne serait-ce que trois groupes autrichiens. Je pourrais désormais ajouter à ma liste les plagistes glandeurs de Sofa Surfers, auteurs en 1997 d'un Transit plutôt bien balancé.
Je l'ai dit, et je le répète, le Dub n'est absolument pas mon style de prédilection est, trop souvent, l'attitude faussement à la cool des groupes pratiquant ce style m'horripile. Accumulant les clichés du rasta fumeur de ganja, militant pour le commerce équitable, partant enregistrer en Jamaïque, chantant le ragga avec un accent plus prononcé qu'un natif et ne se baladant jamais sans les djembes et les locks, j'exècre et, pire que tout, leur musique me fait définitivement passer l'envie de me détendre. Et bien les quatre Autrichiens de Sofa Surfers parviennent malgré tout ces a priori (que je sais être eux-mêmes des clichés) à trouver grâce à mes oreilles. Il faut dire que les dix-huit titres instrumentaux de Transit, plutôt que de s'appuyer sur les poncifs du genre, s'inscrivent dans un style hybride où se côtoient le Dub, bien sûr, mais également l'énergie du Rock, la richesse sonore de l'Electro, des rythmiques et des ambiances typiquement Trip-Hop, une pointe d'Acid-Jazz lors des incursions d'un clavier bien inspiré ou d'une batterie arythmique, ainsi qu'un soupçon de Funk lorsque la basse vient supplanter les beats d'une boîte à rythme utilisée avec parcimonie et intelligence.
Je me doute que les Sofa Surfers ne révolutionnent pas non plus le genre et que leur galette, parfaitement aboutie pour un premier jet, n'est pas la révélation Dub de la décennie précédente. Cela dit, pour le quidam qui n'a que peu d'atomes crochus avec le style, Transit est un bon album pour faire la transition entre ses réticences dues à une exposition récurrente à des groupes médiocres, voire caricaturaux, et une musique pouvant se révéler spirituelle et séduisante à plus d'un titre.
Si je ne suis donc pas totalement converti, je reconnais néanmoins à ces Autrichiens le mérite d'ouvrir mes horizons musicaux en me faisant partager un solide sens du swing et des atmosphères, tout en m'incitant à faire tourner leur album à la prochaine fin de soirée. C'est déjà pas si mal...
Je l'ai dit, et je le répète, le Dub n'est absolument pas mon style de prédilection est, trop souvent, l'attitude faussement à la cool des groupes pratiquant ce style m'horripile. Accumulant les clichés du rasta fumeur de ganja, militant pour le commerce équitable, partant enregistrer en Jamaïque, chantant le ragga avec un accent plus prononcé qu'un natif et ne se baladant jamais sans les djembes et les locks, j'exècre et, pire que tout, leur musique me fait définitivement passer l'envie de me détendre. Et bien les quatre Autrichiens de Sofa Surfers parviennent malgré tout ces a priori (que je sais être eux-mêmes des clichés) à trouver grâce à mes oreilles. Il faut dire que les dix-huit titres instrumentaux de Transit, plutôt que de s'appuyer sur les poncifs du genre, s'inscrivent dans un style hybride où se côtoient le Dub, bien sûr, mais également l'énergie du Rock, la richesse sonore de l'Electro, des rythmiques et des ambiances typiquement Trip-Hop, une pointe d'Acid-Jazz lors des incursions d'un clavier bien inspiré ou d'une batterie arythmique, ainsi qu'un soupçon de Funk lorsque la basse vient supplanter les beats d'une boîte à rythme utilisée avec parcimonie et intelligence.
Je me doute que les Sofa Surfers ne révolutionnent pas non plus le genre et que leur galette, parfaitement aboutie pour un premier jet, n'est pas la révélation Dub de la décennie précédente. Cela dit, pour le quidam qui n'a que peu d'atomes crochus avec le style, Transit est un bon album pour faire la transition entre ses réticences dues à une exposition récurrente à des groupes médiocres, voire caricaturaux, et une musique pouvant se révéler spirituelle et séduisante à plus d'un titre.
Si je ne suis donc pas totalement converti, je reconnais néanmoins à ces Autrichiens le mérite d'ouvrir mes horizons musicaux en me faisant partager un solide sens du swing et des atmosphères, tout en m'incitant à faire tourner leur album à la prochaine fin de soirée. C'est déjà pas si mal...
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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