Air
10.000 Hz Legend |
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Déjà que Moon Safari était un disque inoubliable, véritable bijou qu'on ne se lassait pas d'écouter, Air, après une escapade très réussie au royaume de la BO (pour le film de Sofia Copola, "Virgin Suicides"), nous revient avec un album... tout simplement mirifiquement divers.
Jamais peut-être la France n'a eu de pareils musiciens, jamais peut-être (a quelques exceptions - gainsbouriennes notamment - près) un album français n'avait été aussi réussi.
Du "Electronic Performers" et ses bits de machine, au robotique "How Does It Make You Feel", au tubesque "Radio #1" sans oublier "Vagabond" en duo avec Beck (magnifique, meilleure chanson de Air, tous disques confondus), ce disque regorge de pépites, pépites qu'on découvre et redécouvre à chaque fois.
Jamais peut-être la France n'a eu de pareils musiciens, jamais peut-être (a quelques exceptions - gainsbouriennes notamment - près) un album français n'avait été aussi réussi.
Du "Electronic Performers" et ses bits de machine, au robotique "How Does It Make You Feel", au tubesque "Radio #1" sans oublier "Vagabond" en duo avec Beck (magnifique, meilleure chanson de Air, tous disques confondus), ce disque regorge de pépites, pépites qu'on découvre et redécouvre à chaque fois.
Excellent ! 18/20 | par Charterhouse11 |
Posté le 20 mai 2005 à 17 h 39 |
Bien des gens sont passés à côté de "10000Hz Legend", disque ambitieux qui avec le temps a séduit ses plus farouches détracteurs.
Il faut dire qu'on a rarement vu autant d'innovations dans un même album, sans pour autant perdre ce qui fait le son des deux Versaillais, une atmosphère calme et lénifiante.
Quel plus merveilleux voyage que celui que nous propose "Don't be Light", quel plus beau final que "Wonder Milky Bitch" ?!
Si je devais mourir dans 5min, je mettrais ce disque, j'écouterais "Caramel Prisoner" allongé sur mon divan et je serais heureux ... tout simplement.
Il faut dire qu'on a rarement vu autant d'innovations dans un même album, sans pour autant perdre ce qui fait le son des deux Versaillais, une atmosphère calme et lénifiante.
Quel plus merveilleux voyage que celui que nous propose "Don't be Light", quel plus beau final que "Wonder Milky Bitch" ?!
Si je devais mourir dans 5min, je mettrais ce disque, j'écouterais "Caramel Prisoner" allongé sur mon divan et je serais heureux ... tout simplement.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 08 novembre 2005 à 10 h 43 |
A l'heure de donner un successeur digne de ce nom au génial Moon Safari, Air n'a pas failli à sa tache.
10.000Hz Legend est un bijou sonore, une pierre précieuse venant de l'espace, mais fermement ancré dans un quotidien urbain. Une chanson comme "Sex Born Poison" éveille des sensations quasi tactiles lorsque "Lucky And Unhappy" pose la question qui trouble : en ai-je vraiment besoin ?
Oui, indéniablement, est la réponse car Air fait du monde un plus bel endroit grace à ses ambiances western erotico-délirant sur "Wonder Milky Bitch" et son terrifiant piano ou l'envolée finale vers les tréfonds de l'esprit sur "Caramel Prisoner".
L'ouverture, "Electronic Performers", pleine d'humour, s'inspire de l'ouverture du "Lac des Cygnes" avant de laisser place au plus beau vent de l'histoire de la musique avec "How Does It Make You Feel ?" qui navigue dans une suite d'accords oniriques, avant de retomber sur Terre avec "Radio#1", concept de pub à la mords-moi-le-noeud et single boudé par les radios. En trois titres, les versaillais démontrent avec une insolente aisance que l'on peut émouvoir, faire rire et divertir en musique, le tout en même temps.
"Radian" quant à elle se divise en un tryptique résumant la vie à elle seule : la naissance, la vie, la mort. Air a répondu à la Sphinge en livrant un album d'une beauté contemporaine et classique, éphémère et éternelle. La bande-son de la vie.
10.000Hz Legend est un bijou sonore, une pierre précieuse venant de l'espace, mais fermement ancré dans un quotidien urbain. Une chanson comme "Sex Born Poison" éveille des sensations quasi tactiles lorsque "Lucky And Unhappy" pose la question qui trouble : en ai-je vraiment besoin ?
Oui, indéniablement, est la réponse car Air fait du monde un plus bel endroit grace à ses ambiances western erotico-délirant sur "Wonder Milky Bitch" et son terrifiant piano ou l'envolée finale vers les tréfonds de l'esprit sur "Caramel Prisoner".
L'ouverture, "Electronic Performers", pleine d'humour, s'inspire de l'ouverture du "Lac des Cygnes" avant de laisser place au plus beau vent de l'histoire de la musique avec "How Does It Make You Feel ?" qui navigue dans une suite d'accords oniriques, avant de retomber sur Terre avec "Radio#1", concept de pub à la mords-moi-le-noeud et single boudé par les radios. En trois titres, les versaillais démontrent avec une insolente aisance que l'on peut émouvoir, faire rire et divertir en musique, le tout en même temps.
"Radian" quant à elle se divise en un tryptique résumant la vie à elle seule : la naissance, la vie, la mort. Air a répondu à la Sphinge en livrant un album d'une beauté contemporaine et classique, éphémère et éternelle. La bande-son de la vie.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 03 mai 2006 à 20 h 29 |
Second véritable album de Air, 10 000 Hz Legend est surtout l'objet d'une polémique intense entre adorateurs et détracteurs. Personnellement je me placerai plutôt dans ce dernier camp. Cet album n'est pas mauvais c'est certain mais il a néanmoins représenté une petite déception pour moi.
Pourtant tout commence très bien avec cet "Electric Performers" efficace et limite trip-hop, a ce stade on s'attend a une tuerie ! "How Does It Make You Feel" prend la relève dans une chanson toute en simplicité et en efficacité, c'est bon les mecs envoyez la suite ! C'est la qu'arrive "Radio #1" une bizarrerie assez difficile a cerner, archi électronique et pas vraiment agréable. J'attendais beaucoup du titre suivant "The Vagabond" en collaboration avec 'le perdedor' Beck. Au final on y reconnaît autant Beck que Air mais on reconnaît aussi une certaine déception pour ce morceau mou du genou. Pour tout dire on s'endort un peu (d'ennui, pas de plaisir), dommage. Heureusement nous avons ensuite droit a "Radian", premier morceau acoustique de l album, en trois étapes, simplement très agréable. La sauce retombe une nouvelle fois avec "Lucky And Unhappy", sans doute le titre le plus faible de l album, ennuyeuse et statique (pendant 4 minutes 31 quand même...) La deuxième collaboration de l'album, "Sex Born Poison" avec les Buffalo Daughters, est un titre plutôt étrange et exotique mais très sympa et qui, bien qu'un peu long, s'écoute sans heurts. "People In The City" pas très inventive est sauvée par un piano toujours aussi efficace. "Wonder Milky Bitch" nous propose un petit tour au far-west (pas celui des bagarres, plutôt celui des bottes de paille qui roulent...) sympa, rien a dire, encore un peu longue ? "Don't Be Light" et son intro grandiloquente ne laisse pas indifférent. "Caramel Prisoner" constitue une excellente conclusion à 10 000 Hz Legend, comme d habitude, nos versaillais ont pris grand soin du dernier titre. Celle ci est douce et belle tout en étant dérangeante et malsaine, délicieux !
Au final, on a un peu l'impression de sortir d'un marathon a la fin de cet album qui aurait du être bien plus court pour être véritablement agréable. Certains titres n'étaient pas franchement indispensables, et dans l'ensemble tous mériteraient d'être un peu épurés pour éviter que l'ennui ne s'installe. A ne pas écouter d'une traite, vous reconnaîtrez peut être à ce moment ses quelques qualités.
Pourtant tout commence très bien avec cet "Electric Performers" efficace et limite trip-hop, a ce stade on s'attend a une tuerie ! "How Does It Make You Feel" prend la relève dans une chanson toute en simplicité et en efficacité, c'est bon les mecs envoyez la suite ! C'est la qu'arrive "Radio #1" une bizarrerie assez difficile a cerner, archi électronique et pas vraiment agréable. J'attendais beaucoup du titre suivant "The Vagabond" en collaboration avec 'le perdedor' Beck. Au final on y reconnaît autant Beck que Air mais on reconnaît aussi une certaine déception pour ce morceau mou du genou. Pour tout dire on s'endort un peu (d'ennui, pas de plaisir), dommage. Heureusement nous avons ensuite droit a "Radian", premier morceau acoustique de l album, en trois étapes, simplement très agréable. La sauce retombe une nouvelle fois avec "Lucky And Unhappy", sans doute le titre le plus faible de l album, ennuyeuse et statique (pendant 4 minutes 31 quand même...) La deuxième collaboration de l'album, "Sex Born Poison" avec les Buffalo Daughters, est un titre plutôt étrange et exotique mais très sympa et qui, bien qu'un peu long, s'écoute sans heurts. "People In The City" pas très inventive est sauvée par un piano toujours aussi efficace. "Wonder Milky Bitch" nous propose un petit tour au far-west (pas celui des bagarres, plutôt celui des bottes de paille qui roulent...) sympa, rien a dire, encore un peu longue ? "Don't Be Light" et son intro grandiloquente ne laisse pas indifférent. "Caramel Prisoner" constitue une excellente conclusion à 10 000 Hz Legend, comme d habitude, nos versaillais ont pris grand soin du dernier titre. Celle ci est douce et belle tout en étant dérangeante et malsaine, délicieux !
Au final, on a un peu l'impression de sortir d'un marathon a la fin de cet album qui aurait du être bien plus court pour être véritablement agréable. Certains titres n'étaient pas franchement indispensables, et dans l'ensemble tous mériteraient d'être un peu épurés pour éviter que l'ennui ne s'installe. A ne pas écouter d'une traite, vous reconnaîtrez peut être à ce moment ses quelques qualités.
Correct 12/20
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