Colleen
Mort Aux Vaches |
Label :
Staaplaat |
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Mort Aux Vaches nom potache et contestataire pour un album qui se veut plutôt doux et méditatif; prenons ça pour de l'auto dérision...
La photo de la présentation illustre pour moi à merveille ce que peut être Colleen. Elle, toute seule dans son vieil appartement exigu, jouant d'une façon naïve d'instruments les plus divers, éparse, à même le sol, elle erre; un micro en plein milieu qui tel un spectateur muet enregistre live les délires improvisés de Colleen.
Dans un dépouillement total, ce ne sera pas plus de deux instruments par titre, pour rendre l'essence de chaque instrument qu'elle bidouille pour en faire ressortir la corde sensible, le meilleur de leur nature. Derrière cette simplicité d'instrumentation se cache une subtile addition de timbre/piste fusionnant en une seule voix. Dans ce concept, tous les bruits dégagés par l'instrument sont exploités, chacune de ces façon de s'exprimer, qui forme à lui tout seul un arrangement entier.
Apres une "Little Mechanical Waltz", sorte de comptine pour enfant, trituré par ses relents d'electro primaire d'antan vient, "Zither Song", la cithare au plus près de l'oreille dégage toute son ampleur, ces quelques notes vous vibrent au corps, libres de toute contrainte, que l'on se croirait dans l'instrument même.
Car ce qui effraie c'est ce silence, le vide derrière que l'on perçoit, qui fait passer la musique comme salvatrice. Mademoiselle enchaînera avec son mélodica, son balafon, sa flûte, son ukulélé, son alto... avec la même émotion et la même fibre pour les exploiter.
On se prend à somnoler, plongé dans des songes incohérents, à voyager, bercé par ces comptines nous faisant retourne à l'état de nourrisson.
Digne successeur d'une musique française de début de siècle impressionniste voulant s'épurer de l'inutile arrangement, les notes sont comme des couleurs éparses dans un silence omnubilant donnant toute l'ampleur à sa musique.
La photo de la présentation illustre pour moi à merveille ce que peut être Colleen. Elle, toute seule dans son vieil appartement exigu, jouant d'une façon naïve d'instruments les plus divers, éparse, à même le sol, elle erre; un micro en plein milieu qui tel un spectateur muet enregistre live les délires improvisés de Colleen.
Dans un dépouillement total, ce ne sera pas plus de deux instruments par titre, pour rendre l'essence de chaque instrument qu'elle bidouille pour en faire ressortir la corde sensible, le meilleur de leur nature. Derrière cette simplicité d'instrumentation se cache une subtile addition de timbre/piste fusionnant en une seule voix. Dans ce concept, tous les bruits dégagés par l'instrument sont exploités, chacune de ces façon de s'exprimer, qui forme à lui tout seul un arrangement entier.
Apres une "Little Mechanical Waltz", sorte de comptine pour enfant, trituré par ses relents d'electro primaire d'antan vient, "Zither Song", la cithare au plus près de l'oreille dégage toute son ampleur, ces quelques notes vous vibrent au corps, libres de toute contrainte, que l'on se croirait dans l'instrument même.
Car ce qui effraie c'est ce silence, le vide derrière que l'on perçoit, qui fait passer la musique comme salvatrice. Mademoiselle enchaînera avec son mélodica, son balafon, sa flûte, son ukulélé, son alto... avec la même émotion et la même fibre pour les exploiter.
On se prend à somnoler, plongé dans des songes incohérents, à voyager, bercé par ces comptines nous faisant retourne à l'état de nourrisson.
Digne successeur d'une musique française de début de siècle impressionniste voulant s'épurer de l'inutile arrangement, les notes sont comme des couleurs éparses dans un silence omnubilant donnant toute l'ampleur à sa musique.
Parfait 17/20 | par Uprising |
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