Brain Damage
Always Greener (On The Other Side) |
Label :
Bangarang |
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Avec cette chronique de Brain Damage, je frise l'exercice de style : Peut-on objectivement disserter sur un album sans connaître le groupe, sa discographie et en ignorant quasiment tout du mouvement auquel il se rattache ?
Always Greener (on The Other Side) fait partie de ces skeuds qui échouent chez moi après une soirée ou que j'emprunte au pif dans la cédéthèque de mes amis. Pour le métaleux que je suis, le nom est trompeur. Brain Damage m'évoque la furie Hard-Core des pires concasseurs de cervelle, mes illusions ne font pas long feu à l'écoute de "Doom's Day." Le duo stéphanois, fondateurs du label Bangarang, évolue dans la sphère du dub-ambiant et ce premier morceau pose les bases d'un son ample, profond et grave où les basses ont la part belle. D'ailleurs, hormis deux titres chantés dans un anglais irréprochable ("Spirit World Feat", "Genetic Weapon") mais que je trouve pour ma part un brin caricatural dans ses intonations reggae, Always Greener est un album instrumental où les rares incursions vocales sont construites à partir de samples et de manipulations electro.
Ne connaissant rien au dub et lui préférant la daube de ma mère, il m'est impossible de statuer sur la qualité musicale de Brain Damage, de dire que ce groupe se situe dans la veine de tel ou tel artiste, que sa galette ne vaut pas celle-ci mais est supérieure à celle-là, etc. Et n'étant pas là pour les vendre, je ne mitonnerais pas de pieux mensonges pour vous encourager à les écouter. En revanche, pour le néophyte que je suis, je dois reconnaître à Brain Damage tout un tas de qualités qui me rendent leur écoute tout à fait supportable.
Le son, chaleureux, est fait pour la relaxation. Chacune des dix chansons est suffisamment riche en arrangements pour rendre l'écoute agréable et variée, la torpeur moite inhérente au style pratiqué favorisant l'onirisme et flattant notre anima. Musique sensuelle et douce comme la brise d'un soir d'été, je ne la conçois qu'avec un verre de rhum à la main, alanguis dans un apaisement quasi post-coïtal.
Alors si l'on recherche une musique capable de prolonger un peu les chaleurs estivales et de nous faire croire que les néons du métro ou du bureau nous donnent l'air bronzé, nous pouvons nous tourner les yeux fermés vers Brain Damage car leur dub donne bien meilleure mine qu'un traitement à la carotène...
Always Greener (on The Other Side) fait partie de ces skeuds qui échouent chez moi après une soirée ou que j'emprunte au pif dans la cédéthèque de mes amis. Pour le métaleux que je suis, le nom est trompeur. Brain Damage m'évoque la furie Hard-Core des pires concasseurs de cervelle, mes illusions ne font pas long feu à l'écoute de "Doom's Day." Le duo stéphanois, fondateurs du label Bangarang, évolue dans la sphère du dub-ambiant et ce premier morceau pose les bases d'un son ample, profond et grave où les basses ont la part belle. D'ailleurs, hormis deux titres chantés dans un anglais irréprochable ("Spirit World Feat", "Genetic Weapon") mais que je trouve pour ma part un brin caricatural dans ses intonations reggae, Always Greener est un album instrumental où les rares incursions vocales sont construites à partir de samples et de manipulations electro.
Ne connaissant rien au dub et lui préférant la daube de ma mère, il m'est impossible de statuer sur la qualité musicale de Brain Damage, de dire que ce groupe se situe dans la veine de tel ou tel artiste, que sa galette ne vaut pas celle-ci mais est supérieure à celle-là, etc. Et n'étant pas là pour les vendre, je ne mitonnerais pas de pieux mensonges pour vous encourager à les écouter. En revanche, pour le néophyte que je suis, je dois reconnaître à Brain Damage tout un tas de qualités qui me rendent leur écoute tout à fait supportable.
Le son, chaleureux, est fait pour la relaxation. Chacune des dix chansons est suffisamment riche en arrangements pour rendre l'écoute agréable et variée, la torpeur moite inhérente au style pratiqué favorisant l'onirisme et flattant notre anima. Musique sensuelle et douce comme la brise d'un soir d'été, je ne la conçois qu'avec un verre de rhum à la main, alanguis dans un apaisement quasi post-coïtal.
Alors si l'on recherche une musique capable de prolonger un peu les chaleurs estivales et de nous faire croire que les néons du métro ou du bureau nous donnent l'air bronzé, nous pouvons nous tourner les yeux fermés vers Brain Damage car leur dub donne bien meilleure mine qu'un traitement à la carotène...
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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