Locust
Morning Light |
Label :
R&S |
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A l'heure où Portishead remet le trip hop au goût du jour, il est plutôt agréable de se réécouter ces albums qui ont marqué cette période courte où le genre était à la mode. Morning Light fait indiscutablement partie de cette catégorie, mais le cas de Locust est un peu particulier.
Au départ le projet du seul Mark Van Hoen, Locust était avant tout de l'électronique/ambiant sombre. Qui s'est mué peu à peu en ce trip hop élégant, aux multiples contributions vocales, dont celle de Neil Halstead sur le morceau de clôture "On The Horizon" (Mark Van Hoen en viendra même à produire des albums de Mojave 3 par la suite).
En dépit du format assez pop, très facile d'accès, Locust sous cette forme est certainement le plus psychédélique des groupes du genre tant il laisse une place importante aux manipulations sonores : tout est éthéré, tout respire (il faut dire que flûte, guitare acoustique, trompette sont de la partie), et on est loin de la poisse qui colle aux basques de Portishead ou Massive Attack. Certainement la faute à ce mellotron, marque de fabrique de Morning Light, et qui vous transporte en moins de dix secondes du dernier sous sol au 7ème ciel. Certainement la faute à ces voix féminines pures, haut perchées et très lyriques... Bref tout cela est très fin, poétique à souhait, c'est beau.
Une autre grande force de ce 6ème (!) et avant dernier album de Locust, ce sont ces interludes discrètes et bucoliques qui renforcent ce sentiment de rêve éveillé, fil rouge de l'album : Morning Light est définitivement un album estival, frais, propre sur lui, mais qui distille une nostalgie bienfaisante assez singulière.
Pour la petite histoire, Mark Van Hoen officie aujourd'hui sous son propre nom, et est revenu à ses premiers amours purement électroniques. Il est aussi l'auteur d'un remix de Depeche Mode, "Master And Servant", particulièrement réjouissant.
Au départ le projet du seul Mark Van Hoen, Locust était avant tout de l'électronique/ambiant sombre. Qui s'est mué peu à peu en ce trip hop élégant, aux multiples contributions vocales, dont celle de Neil Halstead sur le morceau de clôture "On The Horizon" (Mark Van Hoen en viendra même à produire des albums de Mojave 3 par la suite).
En dépit du format assez pop, très facile d'accès, Locust sous cette forme est certainement le plus psychédélique des groupes du genre tant il laisse une place importante aux manipulations sonores : tout est éthéré, tout respire (il faut dire que flûte, guitare acoustique, trompette sont de la partie), et on est loin de la poisse qui colle aux basques de Portishead ou Massive Attack. Certainement la faute à ce mellotron, marque de fabrique de Morning Light, et qui vous transporte en moins de dix secondes du dernier sous sol au 7ème ciel. Certainement la faute à ces voix féminines pures, haut perchées et très lyriques... Bref tout cela est très fin, poétique à souhait, c'est beau.
Une autre grande force de ce 6ème (!) et avant dernier album de Locust, ce sont ces interludes discrètes et bucoliques qui renforcent ce sentiment de rêve éveillé, fil rouge de l'album : Morning Light est définitivement un album estival, frais, propre sur lui, mais qui distille une nostalgie bienfaisante assez singulière.
Pour la petite histoire, Mark Van Hoen officie aujourd'hui sous son propre nom, et est revenu à ses premiers amours purement électroniques. Il est aussi l'auteur d'un remix de Depeche Mode, "Master And Servant", particulièrement réjouissant.
Parfait 17/20 | par Jekyll |
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