I Am Kloot
Gods And Monsters |
Label :
Echo |
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Mal reçu à sa sortie, ce Gods And Monsters, paru après deux albums de folk pop idéal, mérite sa petite réhabilitation (surtout vu le niveau de son successeur, pour le coup franchement pas bon). Car s'il souffre bien de quelques maux, à savoir un son moins personnel, un songwriting moins affûté, reconnaissons lui au moins ces volontés, d'une part d'augmenter le tempo, et d'autre part de montrer un visage moins sombre.
Dans les deux cas, la mission est plutôt accomplie, le groupe se débarrassant assez bien de cette poisse noirâtre et superbe dans laquelle s'enfonçait leur deuxième opus éponyme. A ce titre, "No Direction Home", comme "Over My Shoulder", "Strange Without You" et "Sand And Glue" sont éclatantes, la faute à un groove assez inédit chez le trio, laissant même la guitare au second plan.
Pourtant, John Bramwell (seul compositeur avéré d'I Am Kloot) nous avait jusqu'ici habitués à l'omniprésence de ses arpèges tristes et de sa 6 cordes en général, ce qui d'ailleurs façonnait la grande réussite des deux précédents opus. Ici il se fait bien discret, assurant des parties somme toute assez convenues et ennuyeuses... Reste son chant nasal très personnel, et l'apparition de nouvelles sonorités (claviers et percus notamment, contrebasse) qui contribuent à l'originalité fragile de ce Gods And Monsters curieux, où les seconds couteaux jouent les premiers plans ("Coincidence", "Dead Men's Cigarettes", "I Believe", qui clôturent de belle manière l'album).
Un objet intriguant, qui vaut son pesant de belles chansons audacieuses (pour le trio), mais qui pêche un petit peu faute de réelle originalité comparé aux productions du genre.
Dans les deux cas, la mission est plutôt accomplie, le groupe se débarrassant assez bien de cette poisse noirâtre et superbe dans laquelle s'enfonçait leur deuxième opus éponyme. A ce titre, "No Direction Home", comme "Over My Shoulder", "Strange Without You" et "Sand And Glue" sont éclatantes, la faute à un groove assez inédit chez le trio, laissant même la guitare au second plan.
Pourtant, John Bramwell (seul compositeur avéré d'I Am Kloot) nous avait jusqu'ici habitués à l'omniprésence de ses arpèges tristes et de sa 6 cordes en général, ce qui d'ailleurs façonnait la grande réussite des deux précédents opus. Ici il se fait bien discret, assurant des parties somme toute assez convenues et ennuyeuses... Reste son chant nasal très personnel, et l'apparition de nouvelles sonorités (claviers et percus notamment, contrebasse) qui contribuent à l'originalité fragile de ce Gods And Monsters curieux, où les seconds couteaux jouent les premiers plans ("Coincidence", "Dead Men's Cigarettes", "I Believe", qui clôturent de belle manière l'album).
Un objet intriguant, qui vaut son pesant de belles chansons audacieuses (pour le trio), mais qui pêche un petit peu faute de réelle originalité comparé aux productions du genre.
Sympa 14/20 | par Jekyll |
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