Olafur Arnalds
Eulogy For Evolution |
Label :
Erased Tapes |
||||
Olafur Arnalds, artiste islandais, ami avec les Amiina et certains membres des Mùm, faisant du post-rock? Du déjà vu.
Oui oui, même moi je l'ai pensé. Et pourtant. Plus dans la veine d'un Arvo Part que d'un Sigur Ros (on reste dans un style très 'nordique', c'est sûr), le petit Olafur, du haut de ses 21 ans, crée une musique presque classique, digne de compositeurs possédant largement le double d'années au compteur. Ses influences sont claires, mais il réussi à s'en détacher pour créer une musique bien à lui, dans laquelle se reflète son passé de metalleux ("3055" et "3704_3837", oui ses chansons ont des titres chiffrés!). D'une simple association piano+cordes, l'islandais crée une musique de toute beauté, que l'on associe volontiers aux paysages glacés de son pays natal. Des magnifiques mélodies intimistes de "0040" aux envolées Sigurrossiennes de 1953, en passant par le duo de cordes de "3326", le hard rock mélodieux qui arrive comme un cheveu sur la soupe de "3704_3837" avant de disparaître comme un disque rayé, le voyage qu'offre cet album est certes classique (dans les deux sens du terme), mais vraiment intéressant et dépaysant.
Un premier album réussi, qui donne envie de connaître le futur de ce jeune artiste talentueux.
Oui oui, même moi je l'ai pensé. Et pourtant. Plus dans la veine d'un Arvo Part que d'un Sigur Ros (on reste dans un style très 'nordique', c'est sûr), le petit Olafur, du haut de ses 21 ans, crée une musique presque classique, digne de compositeurs possédant largement le double d'années au compteur. Ses influences sont claires, mais il réussi à s'en détacher pour créer une musique bien à lui, dans laquelle se reflète son passé de metalleux ("3055" et "3704_3837", oui ses chansons ont des titres chiffrés!). D'une simple association piano+cordes, l'islandais crée une musique de toute beauté, que l'on associe volontiers aux paysages glacés de son pays natal. Des magnifiques mélodies intimistes de "0040" aux envolées Sigurrossiennes de 1953, en passant par le duo de cordes de "3326", le hard rock mélodieux qui arrive comme un cheveu sur la soupe de "3704_3837" avant de disparaître comme un disque rayé, le voyage qu'offre cet album est certes classique (dans les deux sens du terme), mais vraiment intéressant et dépaysant.
Un premier album réussi, qui donne envie de connaître le futur de ce jeune artiste talentueux.
Parfait 17/20 | par Egar Gecko |
En ligne
267 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages