New York Dolls
New York Dolls |
Label :
Mercury |
||||
La fringue drag-queen, les platform boots, le maquillage arlequin, la pose avachie et lascive, le lettrage rouge à lèvres... Pochette mythique. Les New York Dolls. Le groupe qui définit à lui seul le proto-punk, un parrain qui avait une dégaine de marraine.
1972. En cette période glam où l'excentrique est couronné, le buzz ne tarde pas pour ces poupées fraîchement formées et atterrit même en Angleterre. Première partie là-bas de Rod The Mod alors qu'aucune maison de disque ne s'est encore intéréssée à eux. Chose faite quelques mois après leur retour au bercail. Mercury leur offre contrat et producteur, un grand : Todd Rundgren. Séances guerrières, tension permanente. Rundgren étant du genre 'discutez-pas, faites ce que je vous dis' alors que le groupe lui est plutôt 'va chier infâme connard'. Mais le résultat est là. Magnifique. Et il est sans doute dû en grande partie aux efforts de Rundgren pour tirer à la force du génie le groupe vers des sommets de rock débraillé.
Comme du MC5 singeant les Stones. David Johansen chante tel un Jagger moins chienne. Bulldog. Il s'égosille, glapis féroce tandis que son groupe joue à l'unisson tendue ce rock qui n'oublie pas son roll, transpercé par la guitare crissante et flamboyante du divin Thunders. Cette somme juteuse d'influences rockab, surf et girls group, fulmine sur des chansons fantastiques, hymnes braillards et sexy pour la blank generation qui voit jour : "Personality Crisis", "Looking For A Kiss", "Frankenstein", "Trash", "Subway Train"... Que des classiques.
New York Dolls. Premier album immense que le groupe évidemment ne pourra jamais égaler. Peu importe, la bombe est lâchée. Si le succès posera lapin, l'influence est évidente. De l'attitude shocking junkies aux riff acérés, les punks en herbe trouveront ici Bible et Commandements.
1972. En cette période glam où l'excentrique est couronné, le buzz ne tarde pas pour ces poupées fraîchement formées et atterrit même en Angleterre. Première partie là-bas de Rod The Mod alors qu'aucune maison de disque ne s'est encore intéréssée à eux. Chose faite quelques mois après leur retour au bercail. Mercury leur offre contrat et producteur, un grand : Todd Rundgren. Séances guerrières, tension permanente. Rundgren étant du genre 'discutez-pas, faites ce que je vous dis' alors que le groupe lui est plutôt 'va chier infâme connard'. Mais le résultat est là. Magnifique. Et il est sans doute dû en grande partie aux efforts de Rundgren pour tirer à la force du génie le groupe vers des sommets de rock débraillé.
Comme du MC5 singeant les Stones. David Johansen chante tel un Jagger moins chienne. Bulldog. Il s'égosille, glapis féroce tandis que son groupe joue à l'unisson tendue ce rock qui n'oublie pas son roll, transpercé par la guitare crissante et flamboyante du divin Thunders. Cette somme juteuse d'influences rockab, surf et girls group, fulmine sur des chansons fantastiques, hymnes braillards et sexy pour la blank generation qui voit jour : "Personality Crisis", "Looking For A Kiss", "Frankenstein", "Trash", "Subway Train"... Que des classiques.
New York Dolls. Premier album immense que le groupe évidemment ne pourra jamais égaler. Peu importe, la bombe est lâchée. Si le succès posera lapin, l'influence est évidente. De l'attitude shocking junkies aux riff acérés, les punks en herbe trouveront ici Bible et Commandements.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Sirius |
En ligne
358 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages