UNKLE
Never, Never, Land |
Label :
Global Underground |
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Il aura fallu 5 ans pour jouir enfin d'un petit frère à l'excellent Psyence Fiction : UNKLE sait prendre son temps. Toujours porté par le talentueux James Lavelle (désormais accompagné d'un nouveau compositeur Richard File), le collectif s'est intéressé cette fois ci aux collaborations d'artistes aux horizons aussi divers que Josh Homme (Queens Of The Stone Age), Brian Eno, Jarvis Cocker ou 3D (Massive Attack). Le résultat est encore une fois atypique, éclectique et surprenant.
Certes, on n'atteindra jamais sur ce deuxième album les mêmes sommets qu'étaient les "Rabbit In Your Headlights" ou "Unkle (Main Title Theme)" de leur album originel, mais on retrouve, en échange, un album mieux construit, plus ambitieux et aussi plus dense que le précédent qui se tenait déjà très bien.
Surfant sur des thèmes très pop comme sur "Glow", très radio ("Eye For An Eye"), floydiens ("Back And Forth") ou electro ("I Need Something Stronger"), UNKLE se recrée son univers en prolongeant l'aventure sur des tons moins sombres désormais. Ainsi, varié sans pour autant tomber dans le collage, Never, Never, Land se voit également plus accessible que son illustre prédécesseur, qui était devenu autant culte que réservé à un public de connaisseurs. Si la mayonnaise médiatique n'a pas encore prise et ne prendra certainement jamais pour ce deuxième album pourtant pertinent, il paraît évident que le collectif UNKLE saura frapper plus fort encore pour un troisième essai qui sera, je l'espère, enfin transformé.
Certes, on n'atteindra jamais sur ce deuxième album les mêmes sommets qu'étaient les "Rabbit In Your Headlights" ou "Unkle (Main Title Theme)" de leur album originel, mais on retrouve, en échange, un album mieux construit, plus ambitieux et aussi plus dense que le précédent qui se tenait déjà très bien.
Surfant sur des thèmes très pop comme sur "Glow", très radio ("Eye For An Eye"), floydiens ("Back And Forth") ou electro ("I Need Something Stronger"), UNKLE se recrée son univers en prolongeant l'aventure sur des tons moins sombres désormais. Ainsi, varié sans pour autant tomber dans le collage, Never, Never, Land se voit également plus accessible que son illustre prédécesseur, qui était devenu autant culte que réservé à un public de connaisseurs. Si la mayonnaise médiatique n'a pas encore prise et ne prendra certainement jamais pour ce deuxième album pourtant pertinent, il paraît évident que le collectif UNKLE saura frapper plus fort encore pour un troisième essai qui sera, je l'espère, enfin transformé.
Très bon 16/20 | par Sinoc |
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