Witch
Paralyzed |
Label :
Tee Pee |
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Dure tâche que de succéder à un premier album parfaitement réussi. Witch se retrouve ainsi à essayer de se surpasser après avoir mis la barre très haute. Mais plutôt que de tabler sur ses acquits le groupe va de l'avant et fait évoluer ses compositions sur ce nouveau disque intitulé Paralyzed.
Et il faut avouer que ça commence très mal : "Eye", le premier morceau, est un ersatz de heavy-metal anglais des plus immondes ! Les mélodies dégoulinent de mauvais goût, le rythme épique est caricatural et seul un break bien riffé vient quelque peu rassurer. Le son déçoit aussi quelque peu par rapport au premier album : moins gras, plus clair, pas assez saturé... Heureusement, le titre suivant, "Gone", vient faire oublier ce faux départ. Witch retrouve alors ses marques : basse vrombissante, tempo plombé, riffs ésotériques inspirés et ambiance de sabbat. Ça sera le menu pour tout le reste de l'album, le morceau d'introduction n'était en fait qu'un relent nauséabond d'une influence mal digérée.
On peut donc se replonger avec un plaisir déviant et non feint dans l'univers hanté et enfumé du groupe. Les roulements basiques et entêtants du singe batteur Jay Mascis tambourinent le cerveau alors que les lignes de guitares aux mélodies païennes et impies provoquent des frissons dans le dos par leur propension à invoquer les esprits les plus effrayants. C'est d'ailleurs dans ce registre que le groupe a fait les progrès les plus admirables. Les compositions des morceaux tels "Disappear", le final grandiose "Old Trap Line" ou la meilleure plage du disque "Sweet Sue" étoffent grandement le style désormais reconnaissable et bien particulier du groupe.
Une nouveauté de taille vient juste lever le sort par deux fois : Witch s'essaie en effet à un rock garage cradingue hérité de Mudhoney et plus récemment des terribles Nebula sur "1000 Mph" et l'excellent "Mutated". Tentatives réussies à merveille bien qu'elles viennent quelque peu casser une ambiance qui aurait pu être homogène durant tout l'album (excepté l'horrible premier morceau évidemment).
Ainsi, malgré ce son trop propre et manquant cruellement de relief, Witch franchit l'étape de la deuxième galette haut la main et se démarque grandement au milieu d'une scène rock psyché / stoner qui devient de plus en plus inintéressante au fil des sorties...
Et il faut avouer que ça commence très mal : "Eye", le premier morceau, est un ersatz de heavy-metal anglais des plus immondes ! Les mélodies dégoulinent de mauvais goût, le rythme épique est caricatural et seul un break bien riffé vient quelque peu rassurer. Le son déçoit aussi quelque peu par rapport au premier album : moins gras, plus clair, pas assez saturé... Heureusement, le titre suivant, "Gone", vient faire oublier ce faux départ. Witch retrouve alors ses marques : basse vrombissante, tempo plombé, riffs ésotériques inspirés et ambiance de sabbat. Ça sera le menu pour tout le reste de l'album, le morceau d'introduction n'était en fait qu'un relent nauséabond d'une influence mal digérée.
On peut donc se replonger avec un plaisir déviant et non feint dans l'univers hanté et enfumé du groupe. Les roulements basiques et entêtants du singe batteur Jay Mascis tambourinent le cerveau alors que les lignes de guitares aux mélodies païennes et impies provoquent des frissons dans le dos par leur propension à invoquer les esprits les plus effrayants. C'est d'ailleurs dans ce registre que le groupe a fait les progrès les plus admirables. Les compositions des morceaux tels "Disappear", le final grandiose "Old Trap Line" ou la meilleure plage du disque "Sweet Sue" étoffent grandement le style désormais reconnaissable et bien particulier du groupe.
Une nouveauté de taille vient juste lever le sort par deux fois : Witch s'essaie en effet à un rock garage cradingue hérité de Mudhoney et plus récemment des terribles Nebula sur "1000 Mph" et l'excellent "Mutated". Tentatives réussies à merveille bien qu'elles viennent quelque peu casser une ambiance qui aurait pu être homogène durant tout l'album (excepté l'horrible premier morceau évidemment).
Ainsi, malgré ce son trop propre et manquant cruellement de relief, Witch franchit l'étape de la deuxième galette haut la main et se démarque grandement au milieu d'une scène rock psyché / stoner qui devient de plus en plus inintéressante au fil des sorties...
Bon 15/20 | par Abe-sapien |
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