The House Of Love
Shine On |
Label :
Fontana |
||||
"Shine On" est très certainement l'une des pop songs les plus parfaites que je connaisse. De loin le meilleur morceau de The House Of Love. Mais ce n'est pas seulement de la pop. C'est aussi et surtout du rock.
"Shine On" brille – sans jeu de mots – par un chant (rehaussé par de discrets chœurs féminins), des guitares (sans parler de cette basse délicieusement post-punk), une mélodie, un refrain, d'une beauté peu communes, capables d'envolées lyriques fiévreuses.
Le morceau est tellement parfait, d'une puissance et d'une grâce si évidentes, qu'on se demande comment il est possible qu'il n'ait jamais été écrit jusque là.
Seul petit bémol, la fin. Ce soudain ralentissement, ces percussions incongrues auraient pu être évités. Mais au moins ils créent la surprise.
Les paroles, sublimes, sont quant à elles d'un niveau littéraire ("In a garden in the house of love, sitting lonely on a plastic chair/The sun is cruel when he hides away, I need a sister - I'll just stay/A little girl, a little guy - in a little church or in a school/Little Jesus are you watching me, I'm so young - just eighteen").
Les autres morceaux du single ne sont pas en revanche du même niveau – loin s'en faut.
"Rosalyn", "Rouge" et "Allergy" sont des ballades plus intimistes, parfois un peu jazzy, non dépourvues d'intérêt, mais qui sont très loin d'égaler "Shine On". Elles dégagent, surtout la dernière, une ambiance presque vénéneuse.
Shine On est produit par Tim Palmer (Tin Machine), et de fort belle manière.
Un single essentiel qui a fait date dans l'histoire du rock indépendant, en particulier britannique.
"Shine On" brille – sans jeu de mots – par un chant (rehaussé par de discrets chœurs féminins), des guitares (sans parler de cette basse délicieusement post-punk), une mélodie, un refrain, d'une beauté peu communes, capables d'envolées lyriques fiévreuses.
Le morceau est tellement parfait, d'une puissance et d'une grâce si évidentes, qu'on se demande comment il est possible qu'il n'ait jamais été écrit jusque là.
Seul petit bémol, la fin. Ce soudain ralentissement, ces percussions incongrues auraient pu être évités. Mais au moins ils créent la surprise.
Les paroles, sublimes, sont quant à elles d'un niveau littéraire ("In a garden in the house of love, sitting lonely on a plastic chair/The sun is cruel when he hides away, I need a sister - I'll just stay/A little girl, a little guy - in a little church or in a school/Little Jesus are you watching me, I'm so young - just eighteen").
Les autres morceaux du single ne sont pas en revanche du même niveau – loin s'en faut.
"Rosalyn", "Rouge" et "Allergy" sont des ballades plus intimistes, parfois un peu jazzy, non dépourvues d'intérêt, mais qui sont très loin d'égaler "Shine On". Elles dégagent, surtout la dernière, une ambiance presque vénéneuse.
Shine On est produit par Tim Palmer (Tin Machine), et de fort belle manière.
Un single essentiel qui a fait date dans l'histoire du rock indépendant, en particulier britannique.
Excellent ! 18/20 | par Gaylord |
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