Crescent
By The Roads And The Fields |
Label :
FatCat |
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Avec Movietone et Flying Saucer Attack pour ascendants principaux, il était évident que les membres de Crescent ne pouvaient pas nous proposer du punk décervelé, de la pop légère ou du rock festif. Si le propos est différent des deux formations suscitées, l'ambiance reste la même, sombre avec de fines nuances qu'il est bon de saisir rapidement afin d'éviter toute déception.
Ce qui marque d'emblée c'est la manière dont est "posée" la musique, cet art étrange d'égrener les notes avec parcimonie tout en les soutenant activement avec de petites touches d'ambiance, ici un rhodes, là un saxophone ou un harmonica et partout une incroyable bordée de percussions. L'utilisation des ces percussions atteignant son summum lors de "Mica", ou des mobiles musicaux poussés par une brise légère suggèrent un énorme travail expérimental de la part du groupe (ou peut-être est-ce l'inverse ???). La voix de Matt Jones, dans ce paysage, est atonale à souhait, juste déposée comme si elle ne voulait surtout pas déranger.
Il y a d'ailleurs un sentiment contradictoire, car derrière cette bossa nova boiteuse et ces airs jazzy languides qui invitent au farniente se cache une délicieuse impression de danger. Un danger sournois et invisible qui n'apparaîtra jamais.
N'empêche, on n'est pas très rassuré, tout juste interpellé par une quiétude qui touche au sacré. Merci, Seigneur !
Ce qui marque d'emblée c'est la manière dont est "posée" la musique, cet art étrange d'égrener les notes avec parcimonie tout en les soutenant activement avec de petites touches d'ambiance, ici un rhodes, là un saxophone ou un harmonica et partout une incroyable bordée de percussions. L'utilisation des ces percussions atteignant son summum lors de "Mica", ou des mobiles musicaux poussés par une brise légère suggèrent un énorme travail expérimental de la part du groupe (ou peut-être est-ce l'inverse ???). La voix de Matt Jones, dans ce paysage, est atonale à souhait, juste déposée comme si elle ne voulait surtout pas déranger.
Il y a d'ailleurs un sentiment contradictoire, car derrière cette bossa nova boiteuse et ces airs jazzy languides qui invitent au farniente se cache une délicieuse impression de danger. Un danger sournois et invisible qui n'apparaîtra jamais.
N'empêche, on n'est pas très rassuré, tout juste interpellé par une quiétude qui touche au sacré. Merci, Seigneur !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Hpl |
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