The House Of Love
The Complete John Peel Sessions |
Label :
Mercury |
||||
En voilà un bien bel objet.
Parce déjà les Peel Sessions, bien souvent gage de qualité irréprochable, sont au paysage musical britannique (et même au paysage musical tout court) ce que le "fish" est à la "chip". C'est à dire une chose incontournable !
Et que là les invités pour ces présentes sessions, sont House Of Love.
Déjà ce groupe était grand sur disque studio, mais alors en "live", je vous raconte pas...
Si, je vous raconte un peu quand même !
Ne faisons pas plus longtemps tous ces ronds de jambes et affirmons en introduction que ces enregistrements frôlent la perfection.
Déjà par le choix des titres qui se trouvent dessus et puis la qualité de jeu tout simplement des musiciens. Couvrant une période allant de 1988 à 1992, ces sessions offre une vision large du répertoire du groupe. On regrettera néanmoins l'oubli de "Shine On", avouez qu'il faut le faire quand même?
La guitare de Terry Bicker sonne acérée, et découpe des riffs d'une clarté et d'une pureté, comme sait si bien le faire le groupe.
L'écoute de "Safe" est un grand moment pour ça.
La basse roule sous les doigts de Groothuizen, ample, elle occupe largement l'espace.
Tandis que Guy Chadwik tient la maison, voix assurée, grave ou aérienne.
Mais loin d'être des techniciens, c'est surtout l'émotion produite à l'écoute de ces Peel sessions qui importe.
"Christine" jouée ici avec un tempo ralenti, vaporeuse et tout en tension, accompagne notre âme vers des climats heureux et apaisés.
Un alignement de titres magiques, une pop raffinée et gracile, jouée par ces maîtres joaillier, avec ces lignes de guitare claires et aiguisées, si fines par moment qu'elles sembleraient presque se déliter "Beatles And Stones" ou "Loneliness Is A Gun", magnétique.
Ce groupe est complètement indispensable pour qui veut comprendre et saisir pleinement l'essence de la pop indé de la fin des années 80.
Pas encore tout à fait shoegaze, bien calé entre la noisy de Jesus and Mary Chain et la douceur de The Field Mice.
Chaque titre est une leçon d'élégance, des joyaux pop dans leur achèvement absolu.
Troublante, cette musique enivre comme le meilleur des alcools, son taux d'addiction étant extrêmement élevé.
On ne s'en remet que très rarement.
House Of Love marque au cœur, immuablement. Pour toujours.
Parce déjà les Peel Sessions, bien souvent gage de qualité irréprochable, sont au paysage musical britannique (et même au paysage musical tout court) ce que le "fish" est à la "chip". C'est à dire une chose incontournable !
Et que là les invités pour ces présentes sessions, sont House Of Love.
Déjà ce groupe était grand sur disque studio, mais alors en "live", je vous raconte pas...
Si, je vous raconte un peu quand même !
Ne faisons pas plus longtemps tous ces ronds de jambes et affirmons en introduction que ces enregistrements frôlent la perfection.
Déjà par le choix des titres qui se trouvent dessus et puis la qualité de jeu tout simplement des musiciens. Couvrant une période allant de 1988 à 1992, ces sessions offre une vision large du répertoire du groupe. On regrettera néanmoins l'oubli de "Shine On", avouez qu'il faut le faire quand même?
La guitare de Terry Bicker sonne acérée, et découpe des riffs d'une clarté et d'une pureté, comme sait si bien le faire le groupe.
L'écoute de "Safe" est un grand moment pour ça.
La basse roule sous les doigts de Groothuizen, ample, elle occupe largement l'espace.
Tandis que Guy Chadwik tient la maison, voix assurée, grave ou aérienne.
Mais loin d'être des techniciens, c'est surtout l'émotion produite à l'écoute de ces Peel sessions qui importe.
"Christine" jouée ici avec un tempo ralenti, vaporeuse et tout en tension, accompagne notre âme vers des climats heureux et apaisés.
Un alignement de titres magiques, une pop raffinée et gracile, jouée par ces maîtres joaillier, avec ces lignes de guitare claires et aiguisées, si fines par moment qu'elles sembleraient presque se déliter "Beatles And Stones" ou "Loneliness Is A Gun", magnétique.
Ce groupe est complètement indispensable pour qui veut comprendre et saisir pleinement l'essence de la pop indé de la fin des années 80.
Pas encore tout à fait shoegaze, bien calé entre la noisy de Jesus and Mary Chain et la douceur de The Field Mice.
Chaque titre est une leçon d'élégance, des joyaux pop dans leur achèvement absolu.
Troublante, cette musique enivre comme le meilleur des alcools, son taux d'addiction étant extrêmement élevé.
On ne s'en remet que très rarement.
House Of Love marque au cœur, immuablement. Pour toujours.
Parfait 17/20 | par Lolipop |
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