The Vibrators
Pure Mania |
Label :
Epic |
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Si globalement la scène punk anglaise reniflait la haine à plein nez, l'un de ses tout premiers rejetons n'avait même pas une goutte d'aversion à déverser. Aucun discours revendiquant à l'horizon, rien que du rock'n'roll. Ce qui à l'époque encouragera certains blaireaux puristes à traiter de vils opportunistes les Vibrators.
Formés par d'anciens du circuit pub rock, les Vibrators qui font leurs premiers pas scéniques en reprenant de vieux titres R'n'B, sont happés par la vague keuponne fin 76 lorsque Chris Spedding fait appel à eux pour le seconder au fameux 100 Club Punk Festival (le premier du genre). Sympathisant très vite avec les Londoniens, le guitariste de studio le plus huppé de son époque leur accorde un soutien sans faille. Contrat avec RAK, les Vibrators sortent trois singles dont le sémillant "Pogo Dancing" en backing band de Spedding, avant d'atterir sur Epic et de publier leur premier album, Pure Mania.
S'il y avait bien un disque punk qui devait tourner sans coup férir à la boom du teenager lambda en 77, c'est sans aucun doute celui-là. Du rock'n'roll qui donne envie de twister éthylique et des refrains mémorisables par l'idiot du village où il y est souvent question de la passionnante et cruelle gente féminine : "Sweet Sweet Heart", "She's Bringing You Down", "You Broke My Heart", "I Need A Slave"... Un punk chantilly aux compos léchées que le gras gourmet appréciera grandement. En premier plat, ce slow rock langoureux qui à moins d'être fan de Mogwai ou de souffrir de graves déficits sensoriels (ce qui, remarquez, n'est pas du tout incompatible avec le fait d'être fan de Mogwai), vous mettra littéralement à genoux : "Baby Baby" et ses paroles d'une naiveté ado navrante ('Mmm, you're so pretty / Not to talk to you would be a crime [...] Baby baby baby / Won't you be my girl'). C'est con mais qu'est-ce que c'est bon.
Refus de se prendre au sérieux, simple volonté d'insuffler fun à l'urgence punk. Tel était le credo au-delà de toutes prétentions des Vibrators. Et avec d'aussi bonnes chansons au compteur, ils pouvaient se le permettre sans honte et même damner le pion aux meilleurs punk band le temps de ce jubilatoire Pure Mania.
Formés par d'anciens du circuit pub rock, les Vibrators qui font leurs premiers pas scéniques en reprenant de vieux titres R'n'B, sont happés par la vague keuponne fin 76 lorsque Chris Spedding fait appel à eux pour le seconder au fameux 100 Club Punk Festival (le premier du genre). Sympathisant très vite avec les Londoniens, le guitariste de studio le plus huppé de son époque leur accorde un soutien sans faille. Contrat avec RAK, les Vibrators sortent trois singles dont le sémillant "Pogo Dancing" en backing band de Spedding, avant d'atterir sur Epic et de publier leur premier album, Pure Mania.
S'il y avait bien un disque punk qui devait tourner sans coup férir à la boom du teenager lambda en 77, c'est sans aucun doute celui-là. Du rock'n'roll qui donne envie de twister éthylique et des refrains mémorisables par l'idiot du village où il y est souvent question de la passionnante et cruelle gente féminine : "Sweet Sweet Heart", "She's Bringing You Down", "You Broke My Heart", "I Need A Slave"... Un punk chantilly aux compos léchées que le gras gourmet appréciera grandement. En premier plat, ce slow rock langoureux qui à moins d'être fan de Mogwai ou de souffrir de graves déficits sensoriels (ce qui, remarquez, n'est pas du tout incompatible avec le fait d'être fan de Mogwai), vous mettra littéralement à genoux : "Baby Baby" et ses paroles d'une naiveté ado navrante ('Mmm, you're so pretty / Not to talk to you would be a crime [...] Baby baby baby / Won't you be my girl'). C'est con mais qu'est-ce que c'est bon.
Refus de se prendre au sérieux, simple volonté d'insuffler fun à l'urgence punk. Tel était le credo au-delà de toutes prétentions des Vibrators. Et avec d'aussi bonnes chansons au compteur, ils pouvaient se le permettre sans honte et même damner le pion aux meilleurs punk band le temps de ce jubilatoire Pure Mania.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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