Markéta Irglová
Glen Hansard & Marketa Irglova : Once |
Label :
SB |
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Une rencontre dans les rues de Dublin, une passion commune pour la musique, deux vies tourmentées par des déceptions amoureuses, un gars et une fille, dont on ne connaît pas les noms mais qui se ressemblent plus qu'ils ne devraient. Même si leur vie respective sont compliquées, la musique va faire de leur relation quelque chose d'unique. Une rencontre providentielle au cinéma par le biais de John Carney, réalisateur de Once et premier bassiste de The Frames au passage, mais avant tout dans la réalité puisque Glen Hansard et Markéta Irglová se sont connus un peu de la même façon en République Tchèque quelques années auparavant.
Plus qu'un simple fond sonore, cette bande originale folk est l'essence même de ce film. Elle est d'autant plus mise en relief que les dialogues sont peu développés, les mouvements de caméra quelque peu désordonnés et le montage minimaliste. Cette formule simple assure une authenticité belle à voir mais aussi belle à entendre qui offre une place privilégiée aux compositions des deux artistes qui avaient déjà enregistré The Swell Season ensemble dont on retrouve d'ailleurs certaines perles. Sur la bande originale, l'ordre d'apparition des chansons n'est malheureusement pas respecté mais les voix complémentaires des protagonistes nous emportent de nouveau sans difficulté à la moindre ballade. Et même s'il manque l'image qui est indissociable à ce genre de film et que l'on a préféré mettre le tube "Falling Slowly" en ouverture avec quelques autres, leur histoire se redessine à nous avec toute l'exultation possible sans tricherie et artifice. On retrouve alors cette drôle de sensation douce amère qui nous maintient un sourire radieux et envieux d'une telle expérience mais qui nous fait également prendre conscience que cette histoire est éphémère et trop somptueuse pour se finir prématurément. L'intelligence avec laquelle Once a été produite nous permet difficilement de nous détacher des images projetées en salle et nous renvoie aux lieux clés qui ont développé la magie du duo. En écoutant attentivement on peut alors faire renaître les scènes dans l'ordre qui nous plait et nous laisser surprendre à chaque fois par la somptuosité de chacun des épisodes d'une telle histoire. Premier contact, découverte des compositions de l'autre ("The Hill" véritable montagne d'émotions), son appropriation (la magique "If You Want Me"), séance d'enregistrement qui cloue le bec à l'ingénieur du son chargé de les encadrer ("When Your Mind's Made Up"), sans oublier le coup de cafard "All The Way Down"...
Conte de fée des temps modernes, Once a la différence d'être d'une réalité flagrante non pas parce qu'il finit mal mais parce qu'on n'en connaît pas la fin véritable. Chef d'œuvre cinématographique, chef d'œuvre musical, chef d'œuvre d'une rencontre inoubliable.
Plus qu'un simple fond sonore, cette bande originale folk est l'essence même de ce film. Elle est d'autant plus mise en relief que les dialogues sont peu développés, les mouvements de caméra quelque peu désordonnés et le montage minimaliste. Cette formule simple assure une authenticité belle à voir mais aussi belle à entendre qui offre une place privilégiée aux compositions des deux artistes qui avaient déjà enregistré The Swell Season ensemble dont on retrouve d'ailleurs certaines perles. Sur la bande originale, l'ordre d'apparition des chansons n'est malheureusement pas respecté mais les voix complémentaires des protagonistes nous emportent de nouveau sans difficulté à la moindre ballade. Et même s'il manque l'image qui est indissociable à ce genre de film et que l'on a préféré mettre le tube "Falling Slowly" en ouverture avec quelques autres, leur histoire se redessine à nous avec toute l'exultation possible sans tricherie et artifice. On retrouve alors cette drôle de sensation douce amère qui nous maintient un sourire radieux et envieux d'une telle expérience mais qui nous fait également prendre conscience que cette histoire est éphémère et trop somptueuse pour se finir prématurément. L'intelligence avec laquelle Once a été produite nous permet difficilement de nous détacher des images projetées en salle et nous renvoie aux lieux clés qui ont développé la magie du duo. En écoutant attentivement on peut alors faire renaître les scènes dans l'ordre qui nous plait et nous laisser surprendre à chaque fois par la somptuosité de chacun des épisodes d'une telle histoire. Premier contact, découverte des compositions de l'autre ("The Hill" véritable montagne d'émotions), son appropriation (la magique "If You Want Me"), séance d'enregistrement qui cloue le bec à l'ingénieur du son chargé de les encadrer ("When Your Mind's Made Up"), sans oublier le coup de cafard "All The Way Down"...
Conte de fée des temps modernes, Once a la différence d'être d'une réalité flagrante non pas parce qu'il finit mal mais parce qu'on n'en connaît pas la fin véritable. Chef d'œuvre cinématographique, chef d'œuvre musical, chef d'œuvre d'une rencontre inoubliable.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par TiComo La Fuera |
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