Estradasphere
Palace Of Mirrors |
Label :
The End |
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Imaginez un peu : c'est la Bar-Mitsvah du petit Salomon. On chante on boit on fait la fête, et puis on écoute ce trio klezmer clarinette, accordéon et violon. Et là, les potes de Salomon arrivent. Ils font partie d'un groupe de métal (genre Dillinger Escape Plan ou Meshuggah, c'est au choix), et proposent aux musiciens Klezmer de jouer ensemble. Voilà c'est un peu ça Estradasphere. Le mixe le plus improbable qui soit, du death-klezmer-métal.
Bon après c'est un peu réducteur de ma part, cette album ne se limite pas à cela. Je dirais plutôt qu'ils sont les fils d'Ennio Morricone. Car il s'agit bien ici de musique de films. Impossible de ne pas penser en fermant les yeux à une poursuite de gangsters dans le Chicago des années 30 (je pense à Zorn aussi, l'album Masada Rock), l'arrivée triomphante de Lawrence D'Arabie, le manchot chevauchant son cheval à la recherche de 'l'indien', ou la terreur que fait régner une armée de robot en 2084 forçant les hommes à l'esclavage. C'est ça Estradasphere, une succession d'ambiances différentes n'ayant aucun rapport entre elles mais dont le groupe arrive parfaitement à faire la jonction. On passe de l'un à l'autre sans le voir, les styles se mélangent...
Il faut dire que les musiciens sont polyvalents, le batteur par exemple semble venir tout droit d'un groupe norvégien de black metal (le genre de mec qui égorge des poulets dans un cimetière). Eh bien il est aussi à l'aise dans les passages de jazz, de musique de l'Est, de Klezmer, que dans les passages de double pédales bien violent. Pareil pour le violoniste (c'est très étrange d'entendre du violon sur du métal à propos).
Cet album est sans doute le plus abouti du groupe, plus sérieux aussi. Un DVD live du même nom est sorti en fin d'année 2007. Un DVD tout aussi indispensable que cet album.
Bon après c'est un peu réducteur de ma part, cette album ne se limite pas à cela. Je dirais plutôt qu'ils sont les fils d'Ennio Morricone. Car il s'agit bien ici de musique de films. Impossible de ne pas penser en fermant les yeux à une poursuite de gangsters dans le Chicago des années 30 (je pense à Zorn aussi, l'album Masada Rock), l'arrivée triomphante de Lawrence D'Arabie, le manchot chevauchant son cheval à la recherche de 'l'indien', ou la terreur que fait régner une armée de robot en 2084 forçant les hommes à l'esclavage. C'est ça Estradasphere, une succession d'ambiances différentes n'ayant aucun rapport entre elles mais dont le groupe arrive parfaitement à faire la jonction. On passe de l'un à l'autre sans le voir, les styles se mélangent...
Il faut dire que les musiciens sont polyvalents, le batteur par exemple semble venir tout droit d'un groupe norvégien de black metal (le genre de mec qui égorge des poulets dans un cimetière). Eh bien il est aussi à l'aise dans les passages de jazz, de musique de l'Est, de Klezmer, que dans les passages de double pédales bien violent. Pareil pour le violoniste (c'est très étrange d'entendre du violon sur du métal à propos).
Cet album est sans doute le plus abouti du groupe, plus sérieux aussi. Un DVD live du même nom est sorti en fin d'année 2007. Un DVD tout aussi indispensable que cet album.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Tonioux |
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