McCarthy
I Am A Wallet |
Label :
September |
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John Williamson s'excuse presque de ne pas pouvoir en dire plus dans le livret de la réedition de cet album culte : "On a essayé désespérément de rassembler quelques bons souvenirs se rapportant à la période C-86, auxquels on aurait joint d'adorables anecdotes, dont ce fameux concert à Glasgow devant six personnes seulement, dont Bobbie Gillepsie, mais le temps a altéré la mémoire (c'était il y a plus de vingt ans !)".
Cette époque bénie dans l'histoire de l'indie pop où il suffisait de posséder une Rickenbacker pour se lancer dans un groupe, est malheureusement passée à la trappe. Trop fugace, trop agitée, trop brouillonne, cette scène pourtant admirable comme fondamentale n'a laissé que trop peu de traces. Qui possèdent encore cette fameuse cassette rattachée à un exemplaire du NME qui voulait rassembler tous les groupes pop indépendants ? Qui s'en souvient encore ? Peu de gens à l'évidence, à tel point que pour les musiciens eux-mêmes il ne s'agit que de vieux souvenirs, des souvenirs de jeunesse, avec ses zones embrumées et ses zones de gloire exagérée.
Heureusement l'ancien label culte Cherry Red, se lançant dans une nouvelle voie d'archiviste, se contente de rétablir les comptes et les bons, en rééditant le premier album de Mc Carthy. Participant à la réhabilitation, malheureusement trop confidentielle encore (honte à vous tous !), de groupes comme The Dentist, The Flamates, The June Brides ou encore Fuzzbox, il était normal que ce groupe culte ait droit également à être en première ligne.
Une nouvelle occasion donc d'écouter à nouveau ces petits trésors de pop admirables, faussement innocentes : sous des dehors cajoleurs (Mc Carthy est considéré, à leur grand dam, comme un des précurseurs de la Twee Pop) se cachent en réalité des textes mordants et cyniques sur la société de consommation ou la politique. Pas étonnant finalement que les Manic Street Preachers se soient déclarés fans absolus du groupe. Pas étonnant que lors d'un concert sur Paris, une petite étudiante, nommée Leatitia Sadier, tomba amoureuse du guitariste Tim Gane et décida de fonder avec lui Stereolab.
En plus de ces chansons courtes, vivifiantes, simplissimes mais tellement délicates et mignonnes, se joignent des faces-b issues des EP qui suivront l'opus. Une des joies des rééditions : ajouter à sa collection des titres rares mais préservés du passé. Une manière de plus de mesurer l'écart immense entre la platitude des groupes actuels et le talent fulgurant des groupes indépendant de la vague C-86.
Cette époque bénie dans l'histoire de l'indie pop où il suffisait de posséder une Rickenbacker pour se lancer dans un groupe, est malheureusement passée à la trappe. Trop fugace, trop agitée, trop brouillonne, cette scène pourtant admirable comme fondamentale n'a laissé que trop peu de traces. Qui possèdent encore cette fameuse cassette rattachée à un exemplaire du NME qui voulait rassembler tous les groupes pop indépendants ? Qui s'en souvient encore ? Peu de gens à l'évidence, à tel point que pour les musiciens eux-mêmes il ne s'agit que de vieux souvenirs, des souvenirs de jeunesse, avec ses zones embrumées et ses zones de gloire exagérée.
Heureusement l'ancien label culte Cherry Red, se lançant dans une nouvelle voie d'archiviste, se contente de rétablir les comptes et les bons, en rééditant le premier album de Mc Carthy. Participant à la réhabilitation, malheureusement trop confidentielle encore (honte à vous tous !), de groupes comme The Dentist, The Flamates, The June Brides ou encore Fuzzbox, il était normal que ce groupe culte ait droit également à être en première ligne.
Une nouvelle occasion donc d'écouter à nouveau ces petits trésors de pop admirables, faussement innocentes : sous des dehors cajoleurs (Mc Carthy est considéré, à leur grand dam, comme un des précurseurs de la Twee Pop) se cachent en réalité des textes mordants et cyniques sur la société de consommation ou la politique. Pas étonnant finalement que les Manic Street Preachers se soient déclarés fans absolus du groupe. Pas étonnant que lors d'un concert sur Paris, une petite étudiante, nommée Leatitia Sadier, tomba amoureuse du guitariste Tim Gane et décida de fonder avec lui Stereolab.
En plus de ces chansons courtes, vivifiantes, simplissimes mais tellement délicates et mignonnes, se joignent des faces-b issues des EP qui suivront l'opus. Une des joies des rééditions : ajouter à sa collection des titres rares mais préservés du passé. Une manière de plus de mesurer l'écart immense entre la platitude des groupes actuels et le talent fulgurant des groupes indépendant de la vague C-86.
Bon 15/20 | par Vic |
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