Murcof
Cosmos |
Label :
Leaf |
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Murcof, pour son troisième album, sort des rails.
Il s'échappe du format qui fait sa patte et qu'il maîtrise si bien. Laissant la facilité pour la recherche de nouveaux chemins, Fernando Corona va creuser du coté des instruments acoustiques.
"Cosmos basically comes from that state of wonder and mystery and joy and humbling that you get when you let your mind wander freely on a starry night, away from the contamination of city lights."
Le mode de composition est plus sophistiqué, aboutissant à des morceaux assez dramatiques, jusqu'à parfois devenir un brin grandiloquent ("Cosmos I").
Le tout prend une dimension assez magistrale et évoque parfaitement cette masse sombre et infinie qui nous enveloppe : flippante, envoûtante, inconnue mais fascinante.
Certains passages ("Oort") pourraient évoquer une longue plongée, non pas au dessus mais au dessous, écoutant au sonar les sons de ces montres marins difformes.
On pourra reprocher un manque de diversité, l'album étant assez monolithique, mais cette unité offre une cohérence très forte à ce travail.
Remembranza était une ode à la mémoire.
Cosmos est un plongeon dans un futur intriguant.
Il s'échappe du format qui fait sa patte et qu'il maîtrise si bien. Laissant la facilité pour la recherche de nouveaux chemins, Fernando Corona va creuser du coté des instruments acoustiques.
"Cosmos basically comes from that state of wonder and mystery and joy and humbling that you get when you let your mind wander freely on a starry night, away from the contamination of city lights."
Le mode de composition est plus sophistiqué, aboutissant à des morceaux assez dramatiques, jusqu'à parfois devenir un brin grandiloquent ("Cosmos I").
Le tout prend une dimension assez magistrale et évoque parfaitement cette masse sombre et infinie qui nous enveloppe : flippante, envoûtante, inconnue mais fascinante.
Certains passages ("Oort") pourraient évoquer une longue plongée, non pas au dessus mais au dessous, écoutant au sonar les sons de ces montres marins difformes.
On pourra reprocher un manque de diversité, l'album étant assez monolithique, mais cette unité offre une cohérence très forte à ce travail.
Remembranza était une ode à la mémoire.
Cosmos est un plongeon dans un futur intriguant.
Très bon 16/20 | par Shiboome |
Posté le 27 mars 2008 à 12 h 56 |
Le premier titre "Cuerpo Celeste" ne révèle rien d'extraordinaire en tout cas ce n'est pas l'apothéose. Ecoute agréable sans plus.
Apothéose qui ne se fait pas attendre avec l'apparition de l'incroyable "Cielo". C'est un dérivé du prosac ultra efficace. Peu importe la gravité de votre malheur, avec ce titre vous êtes heureux quoi qu'il arrive.
Dommage, cette sensation formidable de communion avec le cosmos disparait justement à l'écoute de "Cosmos 1" et "2". Deux titres bruyants, monotones, emphatiques. Le cosmos on a alors envie d'en sortir. On écoute et on passe son chemin sans avoir envie de revenir en arrière.
Tout n'est pas perdu puisqu'avec "Cometa" on replonge rapidement dans l'univers profond, intense et méditatif si particulier à Murcof et on fusionne, on fusionne : pas de doute c'est cosmique et gigantesque.
Mais à nouveau la conviction disparait dans la note finale : "Oort" voit la sensibilité disparaître; techniquement c'est bien foutu mais l'émotion n'est pas au rendez vous. Murcof a pensé aux bip bip et autres bruitages mais le bougre a oublié de nous pondre une mélodie "murcovienne" : on reste sur sa faim dans une impression d'incomplétude.
Avec cet album on n'est pas au niveau des 2 perles Martes et Remembrenza mais on aurait tort de se priver des quelques moments incroyables qu'offrent "Cielo" et "Cometa".
Apothéose qui ne se fait pas attendre avec l'apparition de l'incroyable "Cielo". C'est un dérivé du prosac ultra efficace. Peu importe la gravité de votre malheur, avec ce titre vous êtes heureux quoi qu'il arrive.
Dommage, cette sensation formidable de communion avec le cosmos disparait justement à l'écoute de "Cosmos 1" et "2". Deux titres bruyants, monotones, emphatiques. Le cosmos on a alors envie d'en sortir. On écoute et on passe son chemin sans avoir envie de revenir en arrière.
Tout n'est pas perdu puisqu'avec "Cometa" on replonge rapidement dans l'univers profond, intense et méditatif si particulier à Murcof et on fusionne, on fusionne : pas de doute c'est cosmique et gigantesque.
Mais à nouveau la conviction disparait dans la note finale : "Oort" voit la sensibilité disparaître; techniquement c'est bien foutu mais l'émotion n'est pas au rendez vous. Murcof a pensé aux bip bip et autres bruitages mais le bougre a oublié de nous pondre une mélodie "murcovienne" : on reste sur sa faim dans une impression d'incomplétude.
Avec cet album on n'est pas au niveau des 2 perles Martes et Remembrenza mais on aurait tort de se priver des quelques moments incroyables qu'offrent "Cielo" et "Cometa".
Correct 12/20
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