Rroselicoeur
Demios Oneiron |
Label :
Waiting For An Angel |
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Au départ, le naïf se laisserait prendre à la plaisanterie avec les pseudonymes des trois musiciens de Rroselicoeur que sont Lou Flanagan, Denis Locar et Sharl-Hot Ganache. Ce trio, qui se revendique de faire du free-noise plutôt que du post-rock, ne vient pas du Canada comme on se laisserait dire mais bien de notre vieil hexagone.
Demios Oneiron est donc le troisième album du groupe rémois et il s'avère que la musique du trio (arrosée de quelques musiciens additionnels) dont les influences évoquées sont Robert Wyatt, Sonic Youth, Slint, Serge Gainsbourg, The Velvet Underground et Ennio Morricone entre autres, dégage une atmosphère complexe assez particulière, planante, hypnotique, disons même très spectrale en plus d'être onirique, cinématographique et parfois dynamique. Qu'on emprunte "Le Chemin De La Nuit" (Faraway Tales. PartI) et on se demande si ce n'est pas la nuit qui vous scrute et non l'inverse quand les lumières des phares d'un véhicule qu'on conduit sont absorbées dans des ténèbres sans lune. Dans le titre suivant, "Ro Twist At The End", précédant le velvetien "Schokolade Blitzkrieg", l'influence de Ennio Morricone se ressent parfaitement dès le passage rampant d'une guitare qui, elle, semble échappée d'une scène fameuse de 'Il Etait Une Fois Dans L'Ouest'. Plus loin "Sunshine Party", qui débute avec le rire noyé d'une femme dans des distorsions d'une guitare tendue, ramène sans nul doute vers une épopée à crescendo qui ne déplairait pas aux fans de Sonic Youth. Succède le très spatial mais paradoxalement pesant "Etat-Major Marmelade". Encore plus loin, on pénètre sur "Les Lieux Du Crime", un peu comme si le Velvet Underground jouait sa sérénade latino sur fond d'une élégie répétitive d'un des groupes phares de Constellations avant les onze minutes d'une "Longue Dissonance Sans Résolution Finale" montant en puissance qui aboutit cet album.
Au bout du compte, après les douze séquences faites onirismes vaporeux, solides et filandreux sur les 70 minutes de Demios Oneiron (je ne dispose que de cet album depuis 2004 sur la discographie du groupe), la musique de Rroselicoeur n'est pas au premier abord si 'facile d'accès' du fait quelle sonne vraiment différemment à ce qui s'est déjà entendu dans l'accoutumée dans le genre ambiant de part les influences du groupe, même si parfois on se complairait dans des magnitudes pro-Godspeed Mount Zion par delà plus élégiaques.
Demios Oneiron est donc le troisième album du groupe rémois et il s'avère que la musique du trio (arrosée de quelques musiciens additionnels) dont les influences évoquées sont Robert Wyatt, Sonic Youth, Slint, Serge Gainsbourg, The Velvet Underground et Ennio Morricone entre autres, dégage une atmosphère complexe assez particulière, planante, hypnotique, disons même très spectrale en plus d'être onirique, cinématographique et parfois dynamique. Qu'on emprunte "Le Chemin De La Nuit" (Faraway Tales. PartI) et on se demande si ce n'est pas la nuit qui vous scrute et non l'inverse quand les lumières des phares d'un véhicule qu'on conduit sont absorbées dans des ténèbres sans lune. Dans le titre suivant, "Ro Twist At The End", précédant le velvetien "Schokolade Blitzkrieg", l'influence de Ennio Morricone se ressent parfaitement dès le passage rampant d'une guitare qui, elle, semble échappée d'une scène fameuse de 'Il Etait Une Fois Dans L'Ouest'. Plus loin "Sunshine Party", qui débute avec le rire noyé d'une femme dans des distorsions d'une guitare tendue, ramène sans nul doute vers une épopée à crescendo qui ne déplairait pas aux fans de Sonic Youth. Succède le très spatial mais paradoxalement pesant "Etat-Major Marmelade". Encore plus loin, on pénètre sur "Les Lieux Du Crime", un peu comme si le Velvet Underground jouait sa sérénade latino sur fond d'une élégie répétitive d'un des groupes phares de Constellations avant les onze minutes d'une "Longue Dissonance Sans Résolution Finale" montant en puissance qui aboutit cet album.
Au bout du compte, après les douze séquences faites onirismes vaporeux, solides et filandreux sur les 70 minutes de Demios Oneiron (je ne dispose que de cet album depuis 2004 sur la discographie du groupe), la musique de Rroselicoeur n'est pas au premier abord si 'facile d'accès' du fait quelle sonne vraiment différemment à ce qui s'est déjà entendu dans l'accoutumée dans le genre ambiant de part les influences du groupe, même si parfois on se complairait dans des magnitudes pro-Godspeed Mount Zion par delà plus élégiaques.
Parfait 17/20 | par Pascha |
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