The Wonder Stuff
Never Loved Elvis |
Label :
Far Out |
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Des phénomènes comme The Wonderstuff, il n'y a que l'Angleterre pour en inventer. Accoutrés comme des hippies crusties, adeptes d'un rock énergique et populaire, légèrement teinté de musique celtique, aux textes provocant, le gang de Stourbridge a pourtant réussi à conquérir la troisième place des charts et à être la tête d'affiche du Reading Festival.
Leur succès est d'autant plus surprenant que les Wonderstuff étaient quasiment inconnu ailleurs !
Certes, les relents de danse celtique ("Welcome To The Cheap Seats" et ses chœurs de marins emplissant les tavernes), les chants de gogos complètement bourrés ("Play"), cette fougue so british qui rappelle les ambiances des pubs, pourraient laisser indifférent n'importe quel étranger, mais on aurait tort de se priver de cette douce folie qui règne tout au long de l'album.
Les membres de Wonderstuff, en plein trip de cachets et de pilules, s'en donnent à cœur joie et ça se voit. Tout est fou et d'une fraîcheur exubérante, tout en réussissant l'exploit de rester mélodique et entraînant.
Les arrangements sont superbes et donnent immédiatement un cachet inimitable au groupe : que ce soit les percus sur "Donation" (dont la rythmique évoque Madchester), les violons celtes et l'harmonica sur le magnifique "Maybe" ou bien les arpèges carillonnants du divin "Here Comes Everyone". Rock péchu, chant allumé et concerné, paroles tordantes à lire absolument, sont à la fête tout du long. Les chansons sont entraînantes, à l'instar de "Here Comes Everyone" ou "Mission Drive", et ce grâce à des mélodies (à la guitare sèche, à la mandoline, ou aux guitares électriques) évidentes qui collent à merveille à l'optimisme et à la bonhomie chers au groupe. Et même parfois, lorsque le lyrisme se fait plus insistant, au cours de délicieuses ballades ("Sleep Alone") ou de moments évasifs acoustiques ("38 Line Poem") les Wonderstuff ne paraissent en aucun cas se travestir.
Never Loved Elvis n'a pas usurpé son succès, et a posteriori, il constitue une très bonne porte d'entrée pour découvrir l'univers de l'Angleterre au début des années 90, rock festif, sans fard, ni prétention, résolument psyché mais dans la bonne humeur. C'est sur cet opus qu'on retrouvera le single "The Size Of A Cow" (son piano, sa cithare, sa dynamique speed, son refrain bon enfant) qui rafla tous les succès. Et comme on ne sait plus faire des albums aussi chatoyant et accrocheur, il est bon, voire même nécessaire de se faire une cure de Wonderstuff fréquemment pour ne pas oublier que le rock peut s'écouter et être partagé, sans avoir à oublier sa simplicité contagieuse.
Leur succès est d'autant plus surprenant que les Wonderstuff étaient quasiment inconnu ailleurs !
Certes, les relents de danse celtique ("Welcome To The Cheap Seats" et ses chœurs de marins emplissant les tavernes), les chants de gogos complètement bourrés ("Play"), cette fougue so british qui rappelle les ambiances des pubs, pourraient laisser indifférent n'importe quel étranger, mais on aurait tort de se priver de cette douce folie qui règne tout au long de l'album.
Les membres de Wonderstuff, en plein trip de cachets et de pilules, s'en donnent à cœur joie et ça se voit. Tout est fou et d'une fraîcheur exubérante, tout en réussissant l'exploit de rester mélodique et entraînant.
Les arrangements sont superbes et donnent immédiatement un cachet inimitable au groupe : que ce soit les percus sur "Donation" (dont la rythmique évoque Madchester), les violons celtes et l'harmonica sur le magnifique "Maybe" ou bien les arpèges carillonnants du divin "Here Comes Everyone". Rock péchu, chant allumé et concerné, paroles tordantes à lire absolument, sont à la fête tout du long. Les chansons sont entraînantes, à l'instar de "Here Comes Everyone" ou "Mission Drive", et ce grâce à des mélodies (à la guitare sèche, à la mandoline, ou aux guitares électriques) évidentes qui collent à merveille à l'optimisme et à la bonhomie chers au groupe. Et même parfois, lorsque le lyrisme se fait plus insistant, au cours de délicieuses ballades ("Sleep Alone") ou de moments évasifs acoustiques ("38 Line Poem") les Wonderstuff ne paraissent en aucun cas se travestir.
Never Loved Elvis n'a pas usurpé son succès, et a posteriori, il constitue une très bonne porte d'entrée pour découvrir l'univers de l'Angleterre au début des années 90, rock festif, sans fard, ni prétention, résolument psyché mais dans la bonne humeur. C'est sur cet opus qu'on retrouvera le single "The Size Of A Cow" (son piano, sa cithare, sa dynamique speed, son refrain bon enfant) qui rafla tous les succès. Et comme on ne sait plus faire des albums aussi chatoyant et accrocheur, il est bon, voire même nécessaire de se faire une cure de Wonderstuff fréquemment pour ne pas oublier que le rock peut s'écouter et être partagé, sans avoir à oublier sa simplicité contagieuse.
Bon 15/20 | par Vic |
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