The Bees
Octopus |
Label :
Virgin |
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Avec leurs cheveux gras et leur allure péquenot inadéquate pour le monde du travail, les Bees s'étaient fait remarquer par critiques et public avec leur excellentissime deuxième album sous le bras. Exit les mythiques studios d'Abbey Road, les abeilles sont retournées sur leur île non moins mythique de Wight pour pondre cet Octopus tant attendu.
Le succès de Free The Bees et ses quelques singles ont permis au groupe d'investir dans un home-studio baptisé The Steamrooms. Dans ce studio en bois, le grand manitou Paul Butler réussit encore une fois à confectionner cet écrin vintage impeccable à faire pâlir d'envie un Jack White, rappelant aux connoisseurs les productions Motown ou Swinging London. Cauchemar du progressiste rock, les Bees ont définitivement choisi de sonner old-school comme disent les rappeurs, en évitant soigneusement le syndrome de la coquille vide par l'entremise de quelques compos fabuleuses.
Moins que sur le précédent, cela dit, mais plus riches. Les Bees mangent avec gourmandise à tous les râteliers du monde anglo-saxon: deep soul sudiste, pop psychédélique à l'anglaise, country rock, jazz... A force de mélanger leurs plats en saupoudrant à tout va de cuivres, les Bees ressemblent de plus en plus aux Specials expérimentaux du deuxième album. Sans perdre leur identité nonchalante, la similitude est tout de même assez frappante à l'écoute d'un "Left Fool Stepdown" ou d'un "Stand". Si les Bees ont malheureusement fortement tendance à faire tourner en rond et épuiser leurs chansons jusqu'a la moelle, Octopus offre son lot de produit délectable jusqu'à la dernière note. En numéro un, on placera cette pépite soul au groove langoureux faite pour l'étreinte passionnée, "Listening Man" que les Bees ont eu la bonne idée de sortir en single.
Si l'on met un peu plus de temps à rentrer dans cet Octopus que pour son prédécesseur, on en ressort avec la même joie d'avoir goûté un produit rétro qui n'en est pas un. Ce revival qui ne fait revivre rien si n'est une douce impression de déjà-entendu qu'on aimerait savourer plus souvent.
Le succès de Free The Bees et ses quelques singles ont permis au groupe d'investir dans un home-studio baptisé The Steamrooms. Dans ce studio en bois, le grand manitou Paul Butler réussit encore une fois à confectionner cet écrin vintage impeccable à faire pâlir d'envie un Jack White, rappelant aux connoisseurs les productions Motown ou Swinging London. Cauchemar du progressiste rock, les Bees ont définitivement choisi de sonner old-school comme disent les rappeurs, en évitant soigneusement le syndrome de la coquille vide par l'entremise de quelques compos fabuleuses.
Moins que sur le précédent, cela dit, mais plus riches. Les Bees mangent avec gourmandise à tous les râteliers du monde anglo-saxon: deep soul sudiste, pop psychédélique à l'anglaise, country rock, jazz... A force de mélanger leurs plats en saupoudrant à tout va de cuivres, les Bees ressemblent de plus en plus aux Specials expérimentaux du deuxième album. Sans perdre leur identité nonchalante, la similitude est tout de même assez frappante à l'écoute d'un "Left Fool Stepdown" ou d'un "Stand". Si les Bees ont malheureusement fortement tendance à faire tourner en rond et épuiser leurs chansons jusqu'a la moelle, Octopus offre son lot de produit délectable jusqu'à la dernière note. En numéro un, on placera cette pépite soul au groove langoureux faite pour l'étreinte passionnée, "Listening Man" que les Bees ont eu la bonne idée de sortir en single.
Si l'on met un peu plus de temps à rentrer dans cet Octopus que pour son prédécesseur, on en ressort avec la même joie d'avoir goûté un produit rétro qui n'en est pas un. Ce revival qui ne fait revivre rien si n'est une douce impression de déjà-entendu qu'on aimerait savourer plus souvent.
Bon 15/20 | par Sirius |
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