The Brunettes
Structures & Cosmetics |
Label :
Sub Pop |
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La pochette incite à croire qu'on va encore avoir à faire à une énième formation revival rock dandy sans contenu. Cette salle de bain vide sans mur, ce blanc immaculé, ces deux personnages propres sur eux semblant se préparer pour une soirée cocooning et prêt-à-porter entre amis. Et bien détrompons-nous : The Brunettes se veut depuis 1998 un duo de multi-instrumentistes aux idées fraîches et classes.
"Brunettes Against Bubblegum Youth" est l'entrée en matière ultra-efficace qui trahit un peu la bonne lecture de Structure & Cosmetics. La batterie dynamique et la chorale colorée amorcent l'album d'une si belle manière qu'on est un tant soit peu déçu par la suite. Car après ce début fulgurant, on s'aperçoit que le casse-croûte se compose surtout de pièces au parfum home studio, essentiellement des petites ballades lo-fi bien habillées, et seulement une toute petite pincée de débordements rythmés. Par la voix du compositeur Jonathan Bree, et le style plutôt calme et acoustique du groupe, on se sent d'une part plongé dans un univers semblable à celui de Beck, plus souvent du côté de Sea Change que de Odelay!. L'autre part étant distillée par celle de Heather Mansfield et les apartés plus dansantes (l'étrange "Her Hairagami Set" et le disco-funk détourné "Obligatory Road Song"), qui prolonge l'univers dans un terrain connu car très actuel, celui des louloutes qui chantonnent gaiement sur à peu près n'importe quel support. C'est toujours agréable mais loin d'être pertinent sur la longueur, tant cette louloute-ci nous affiche le minimum syndical. Heureusement, l'emploi de l'alternance des chants féminin/masculin d'une plage à l'autre ne nous offre pas le temps de soupirer.
Un grand soin à construire les titres au travers d'une production très propres et des effets éclatants donne beaucoup de plaisir à l'écoute. Des petites mélodies inoffensives, des sons synthétiques sculptés pour aménager l'éthéré et le rythme, des harmonies vocales à ras-bord pour encadrer le lead... Tout nous est agréable et rien ne nous rebute (même les digressions dansantes), mais ne suffit pas à rendre l'album inoubliable, car les chansons elles-mêmes ne le sont pas. La forme sans trop de fond, telle est la faiblesse de ce troisième essai. Ici, les deux néo-zélandais se contentent d'une musique d'ambiance bien enrobée de nature à flatter notre bonne humeur. Et si le frisson est bel et bien hors de portée, l'enthousiasme est difficilement au rendez-vous.
"Brunettes Against Bubblegum Youth" est l'entrée en matière ultra-efficace qui trahit un peu la bonne lecture de Structure & Cosmetics. La batterie dynamique et la chorale colorée amorcent l'album d'une si belle manière qu'on est un tant soit peu déçu par la suite. Car après ce début fulgurant, on s'aperçoit que le casse-croûte se compose surtout de pièces au parfum home studio, essentiellement des petites ballades lo-fi bien habillées, et seulement une toute petite pincée de débordements rythmés. Par la voix du compositeur Jonathan Bree, et le style plutôt calme et acoustique du groupe, on se sent d'une part plongé dans un univers semblable à celui de Beck, plus souvent du côté de Sea Change que de Odelay!. L'autre part étant distillée par celle de Heather Mansfield et les apartés plus dansantes (l'étrange "Her Hairagami Set" et le disco-funk détourné "Obligatory Road Song"), qui prolonge l'univers dans un terrain connu car très actuel, celui des louloutes qui chantonnent gaiement sur à peu près n'importe quel support. C'est toujours agréable mais loin d'être pertinent sur la longueur, tant cette louloute-ci nous affiche le minimum syndical. Heureusement, l'emploi de l'alternance des chants féminin/masculin d'une plage à l'autre ne nous offre pas le temps de soupirer.
Un grand soin à construire les titres au travers d'une production très propres et des effets éclatants donne beaucoup de plaisir à l'écoute. Des petites mélodies inoffensives, des sons synthétiques sculptés pour aménager l'éthéré et le rythme, des harmonies vocales à ras-bord pour encadrer le lead... Tout nous est agréable et rien ne nous rebute (même les digressions dansantes), mais ne suffit pas à rendre l'album inoubliable, car les chansons elles-mêmes ne le sont pas. La forme sans trop de fond, telle est la faiblesse de ce troisième essai. Ici, les deux néo-zélandais se contentent d'une musique d'ambiance bien enrobée de nature à flatter notre bonne humeur. Et si le frisson est bel et bien hors de portée, l'enthousiasme est difficilement au rendez-vous.
Correct 12/20 | par X_YoB |
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