Tangerine Dream
Phaedra |
Label :
Virgin |
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Avec Can et Kraftewerk, Tangerine Dream est le troisième groupe magique du rock planant allemand. La bande à Froese sera celui qui abandonnera définitivement le psychédélisme au profit de l'ambient en ouvrant la porte aux musiques new age.
La volonté est simple : créer des longues plages électroniques propices à la détente. Par de longues plages instrumentales et atmosphériques planantes, voir très planantes TD invente une nouvelle forme de musique ou plutôt de non musique. Dépourvu de rythme et de toute structure, le résultat est plutôt stressant et l'atmosphère développée est pour le moins inquiétante voire parfois insupportable. On serait tenté de dire inaudible même.
Les synthés offrent des notes sombres et tranchées, les lignes séquentielles et les échantillonnages font leurs premières merveilles. Les images claustrophobiques de villes désincarnées se croisent avec celle de l'espérance, le planant reprend toujours le dessus, on ne sait plus trop où on habite. Ca tombe bien c'était le but.
Quatre titres. Quatre longues plages hypnotiques. Des titres longue durée qui riment avec intemporalité, car on ne peut le nier, on a à faire à un album majeur, un phare qui éclairera les défricheurs de la musique électronique dont la lumière n'est toujours pas éteinte. Tous ceux dont la musique est dédiée à la transe et à la relaxation dans les fêtes techno écoutent toujours ces longues nappes de silence entrecoupé avec grand intérêt.
Entre inaudible et intemporel, je fais quoi moi ? Je coupe la poire en deux.
La volonté est simple : créer des longues plages électroniques propices à la détente. Par de longues plages instrumentales et atmosphériques planantes, voir très planantes TD invente une nouvelle forme de musique ou plutôt de non musique. Dépourvu de rythme et de toute structure, le résultat est plutôt stressant et l'atmosphère développée est pour le moins inquiétante voire parfois insupportable. On serait tenté de dire inaudible même.
Les synthés offrent des notes sombres et tranchées, les lignes séquentielles et les échantillonnages font leurs premières merveilles. Les images claustrophobiques de villes désincarnées se croisent avec celle de l'espérance, le planant reprend toujours le dessus, on ne sait plus trop où on habite. Ca tombe bien c'était le but.
Quatre titres. Quatre longues plages hypnotiques. Des titres longue durée qui riment avec intemporalité, car on ne peut le nier, on a à faire à un album majeur, un phare qui éclairera les défricheurs de la musique électronique dont la lumière n'est toujours pas éteinte. Tous ceux dont la musique est dédiée à la transe et à la relaxation dans les fêtes techno écoutent toujours ces longues nappes de silence entrecoupé avec grand intérêt.
Entre inaudible et intemporel, je fais quoi moi ? Je coupe la poire en deux.
Moyen 10/20 | par Mozz |
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