The Rogers Sisters
Purely Evil |
Label :
Troubleman Unlimited |
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Avec un titre comme Purely Evil et une photo d'un certain Georges W. Bush sur la pochette, on pouvait s'attendre à un nouveau brûlot punk 'anti-méchant gouvernement qui fait la guerre pour le pétrole et pas la liberté c'est faux ils ont menti booouh'. Mais une fois le disque en question résonnant dans les enceintes ou le casque, on rabaisse de suite sa pancarte 'no war' et porté par un rythme syncopé, on improvise quelques pas de danse.
Oui on préfère danser que penser sur ce punk qui est post. Comme son nom l'indique, les Rogers Sisters ce sont deux soeurs (Laura à la batterie et Jennifer à la gratte), mais pas seulement. C'est aussi le cosmopolite Miyuki Furtado (un hawaïen avec un prénom jap et un nom portos ayant vécu aux quatre coins de la planète... cool) qui tient basse et chant. Un chant partagée avec les soeurettes, véritables descendantes vocales de Katie Pierson et Cindy Wilson. Voix nasillarde de pétasse peroxydée qui geint sans cesse comme le faisaient si bien les femelles susnommées au sein des B-52's.
Et là tout est dit. Nous retrouvons ici la même joie hystérico-délirante qui animait le funny rock du groupe d'Athens. Un chouilla plus agressif et plus brouillon tout de même. Et puis il y a du Cure aussi dans ce Purely Evil. Le Cure débutant et naïf appartient totalement au grandiose "Delayed Action". Et puis allez, tant qu'on y est on va citer aussi Devo comme inspirateur de l'aliéné émoustillant "I Dig Hole". Influences évidentes mais pas écrasantes. Les Rogers Sisters ayant assez de riffs ou lignes de basses originales en magasin pour ne pas crier au plagiat. Ce qui est assez rare de nos jours.
De ses 11 titres carrés en moins de 30 minutes, Purely Evil distille frénésie cool pour soirée amphétaminée. Comme diraient les garçons de plage, les Rogers Sisters c'est 'fun, fun, fun'. Ne pas en demander plus, mais en profiter un max.
Oui on préfère danser que penser sur ce punk qui est post. Comme son nom l'indique, les Rogers Sisters ce sont deux soeurs (Laura à la batterie et Jennifer à la gratte), mais pas seulement. C'est aussi le cosmopolite Miyuki Furtado (un hawaïen avec un prénom jap et un nom portos ayant vécu aux quatre coins de la planète... cool) qui tient basse et chant. Un chant partagée avec les soeurettes, véritables descendantes vocales de Katie Pierson et Cindy Wilson. Voix nasillarde de pétasse peroxydée qui geint sans cesse comme le faisaient si bien les femelles susnommées au sein des B-52's.
Et là tout est dit. Nous retrouvons ici la même joie hystérico-délirante qui animait le funny rock du groupe d'Athens. Un chouilla plus agressif et plus brouillon tout de même. Et puis il y a du Cure aussi dans ce Purely Evil. Le Cure débutant et naïf appartient totalement au grandiose "Delayed Action". Et puis allez, tant qu'on y est on va citer aussi Devo comme inspirateur de l'aliéné émoustillant "I Dig Hole". Influences évidentes mais pas écrasantes. Les Rogers Sisters ayant assez de riffs ou lignes de basses originales en magasin pour ne pas crier au plagiat. Ce qui est assez rare de nos jours.
De ses 11 titres carrés en moins de 30 minutes, Purely Evil distille frénésie cool pour soirée amphétaminée. Comme diraient les garçons de plage, les Rogers Sisters c'est 'fun, fun, fun'. Ne pas en demander plus, mais en profiter un max.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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