Erase Errata
At Crystal Palace |
Label :
Troubleman Unlimited |
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Que faire après un premier album si parfait ? Certains choisissent de refaire exactement la même chose quitte à décevoir un public qui attendait forcément plus. Et d'autres essayent tant que bien que mal de ne pas se répéter, d'évoluer, là aussi avec le risque énorme de ne pouvoir reproduire le premier exploit. Deuxième option choisie par Erase Errata.
Les San Franciscaines avaient débouler à pleine vitesse droit dans un post-punk crispant proche de la no-wave sur Other Animals. Avec At Crystal Palace (qui malgré le titre n'est pas un live) elles lèvent quelque peu le pied. Cherchant à faire mûrir leur sens du groove, Erase Errata ralentit doucement le tempo pour mieux le contrôler. Enfin contrôler... ce n'est pas le mot. Erase Errata conserve heureusement cet aspect bordélique improvisé qui révulse tant les amateurs de 'belle musique'. De ce côté là, la formule est intacte.
Moins dansant, leur punk se fait plus élastique en étant toujours capable de produire des passages hautement jouissifs pour celui qui a été biberonné au Pop Group, Liliput ou autres groupes de l'époque post-punk de cette trempe expérimentale fêtarde. A écouter donc pour éviter de se faire chier un dimanche après-midi les "Driving Test", "Harvester" ou la brillante "Ease On Over". Et si vous êtes du genre à prendre votre pied en vous malaxant le cervelet, les 2 minutes 20 frappées de "Owls" feront parfaitement l'affaire pour votre plus grand plaisir masochiste.
Du bon, du très bon il y en a sur ce deuxième album, ça oui. Malgré tout, certains titres sont à classés dans l'anecdotique. Trop de titres même frisant parfois la répétitivité lassante. Résultat : Erase Errata n'échappe pas au deuxième album décevant. Légèrement cela dit. Moins impressionnant que l'impeccable Other Animals, At Crystal Palace mérite toutefois une attention soutenue de la part de l'amateur du genre dissonant.
Les San Franciscaines avaient débouler à pleine vitesse droit dans un post-punk crispant proche de la no-wave sur Other Animals. Avec At Crystal Palace (qui malgré le titre n'est pas un live) elles lèvent quelque peu le pied. Cherchant à faire mûrir leur sens du groove, Erase Errata ralentit doucement le tempo pour mieux le contrôler. Enfin contrôler... ce n'est pas le mot. Erase Errata conserve heureusement cet aspect bordélique improvisé qui révulse tant les amateurs de 'belle musique'. De ce côté là, la formule est intacte.
Moins dansant, leur punk se fait plus élastique en étant toujours capable de produire des passages hautement jouissifs pour celui qui a été biberonné au Pop Group, Liliput ou autres groupes de l'époque post-punk de cette trempe expérimentale fêtarde. A écouter donc pour éviter de se faire chier un dimanche après-midi les "Driving Test", "Harvester" ou la brillante "Ease On Over". Et si vous êtes du genre à prendre votre pied en vous malaxant le cervelet, les 2 minutes 20 frappées de "Owls" feront parfaitement l'affaire pour votre plus grand plaisir masochiste.
Du bon, du très bon il y en a sur ce deuxième album, ça oui. Malgré tout, certains titres sont à classés dans l'anecdotique. Trop de titres même frisant parfois la répétitivité lassante. Résultat : Erase Errata n'échappe pas au deuxième album décevant. Légèrement cela dit. Moins impressionnant que l'impeccable Other Animals, At Crystal Palace mérite toutefois une attention soutenue de la part de l'amateur du genre dissonant.
Sympa 14/20 | par Sirius |
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