Vashti Bunyan
Lookaftering |
Label :
FatCat |
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35 ans...
C'est 35 ans qu'il aura fallu pour que l'on permette à Vashti Bunyan de sortir de son (trop) long silence, après la parution d'un premier album miraculeux Just Another Diamond Days en 1970.
Sorti alors dans l'indifférence générale, on aurait fait peu de cas de la chanteuse si un label (Spinney pour ne pas les nommer) n'avait pas eu l'idée saugrenue de rééditer cette rareté en 2000. De bouche à oreille, la voix enfantine de Vashti envoûtera quelques musiciens attentifs (Glen Johnson, Animal Collective...) qui inviteront alors la chanteuse à pousser la chansonnette dans leurs morceaux, participant par là à sa juste réhabilitation de folk singer culte (au même titre qu'un Nick Drake).
C'est dans ce contexte de gloire (toute relative) que Vashti Bunyan sort aujourd'hui son deuxième album entourée de la crème de la scène néo-folk (Devendra Banhart, Johanna Newson...) qui lui déroule une orchestration généreuse sans jamais prendre le premier rôle.
Vue d'oreille, le fluet de voix qui s'échappe de ces comptines boisées n'a pas vieilli. A peine laisse-t-il pointer quelques fois une pointe de mélancolie et de regret ("Turning Back", "Brother"), comme pour rappeler poliment que cette voix, on a bien failli ne jamais la réentendre.
Comme tous les grands albums, Lookaftering est composé de mélodies simples et épurées, servies par de somptueux arrangements (Le piano de Max Richter y fait des merveilles) et, comme tous les chefs-d'oeuvres, va droit au coeur en étant irréductible à toute analyse rationnelle.
De ces berceuses que Vashti Bunyan semble ne chuchoter qu'à nous, la nuit avant de s'endormir, on en retient le coté maternel, la tendresse, mais aussi cette douceur presque indécente ici-bas.
35 minutes où plus rien n'a d'importance. On s'y sent bien. On y est comme chez nous.
Lexomil 0 - Vashti Bunyan 1
C'est 35 ans qu'il aura fallu pour que l'on permette à Vashti Bunyan de sortir de son (trop) long silence, après la parution d'un premier album miraculeux Just Another Diamond Days en 1970.
Sorti alors dans l'indifférence générale, on aurait fait peu de cas de la chanteuse si un label (Spinney pour ne pas les nommer) n'avait pas eu l'idée saugrenue de rééditer cette rareté en 2000. De bouche à oreille, la voix enfantine de Vashti envoûtera quelques musiciens attentifs (Glen Johnson, Animal Collective...) qui inviteront alors la chanteuse à pousser la chansonnette dans leurs morceaux, participant par là à sa juste réhabilitation de folk singer culte (au même titre qu'un Nick Drake).
C'est dans ce contexte de gloire (toute relative) que Vashti Bunyan sort aujourd'hui son deuxième album entourée de la crème de la scène néo-folk (Devendra Banhart, Johanna Newson...) qui lui déroule une orchestration généreuse sans jamais prendre le premier rôle.
Vue d'oreille, le fluet de voix qui s'échappe de ces comptines boisées n'a pas vieilli. A peine laisse-t-il pointer quelques fois une pointe de mélancolie et de regret ("Turning Back", "Brother"), comme pour rappeler poliment que cette voix, on a bien failli ne jamais la réentendre.
Comme tous les grands albums, Lookaftering est composé de mélodies simples et épurées, servies par de somptueux arrangements (Le piano de Max Richter y fait des merveilles) et, comme tous les chefs-d'oeuvres, va droit au coeur en étant irréductible à toute analyse rationnelle.
De ces berceuses que Vashti Bunyan semble ne chuchoter qu'à nous, la nuit avant de s'endormir, on en retient le coté maternel, la tendresse, mais aussi cette douceur presque indécente ici-bas.
35 minutes où plus rien n'a d'importance. On s'y sent bien. On y est comme chez nous.
Lexomil 0 - Vashti Bunyan 1
| Exceptionnel ! ! 19/20 | par Burette |
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