The Sunshine Underground
Raise The Alarm |
Label :
City Rockers |
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The Sunshine Underground tient son nom d'une chanson des Chemical Brothers, et se jugent eux-mêmes comme étant ‘just a party band'. Les quatre amis de Leeds sortent leur premier album Raise The Alarm mi-2006, dans un relatif anonymat qui très vite va se dissiper au profit d'une hype toute britannique, comme un soleil tout rouge après une averse sur les plaines du Yorkshire.
Parce qu'ils ont beau se définir comme bon leur semble, leur disco-rock frénétique est largement plus épais que de la simple musique de fête. Certes, leurs singles ont du faire des hématomes sérieux sur les dancefloors, mais ce serait fortement réducteur de les réduire à cela.
Les singles, justement parlons-en, que ce soit "Put You In Your Place" ou "Commercial Breakdown" ils possèdent -et communiquent- une puissance rare et brute, toute pleine de sueur et de maîtrise, portés par l'excellente voix cristalline de Craig Wellington, énervée et sans répit, tel des spots furieux dansant dans les quatre coins d'une hacienda souterraine. On les imagine facilement juste en face, se dandinant sur scène, juste tendre les bras pour jouer aux groupies, et danser comme une jeune hystérique, c'est assez scandaleux, mais la vie de minette a du bon des fois.
Le reste de l'album est du même acabit, des titres furieux et denses, coupés par des refrains et des riffs du tonnerre, dont certains ne volent pas très haut mais défoulent carrément, un peu comme les paroles, petit talon d'Achille du groupe.
Mais là où les considérer comme 'just a party band' semble logique, arrivent deux titres ovnis, "Somebody's Always Getting In The Way", petit interlude au milieu de la furie, lent, atmosphérique, presque fragile mais sans aucune prétention, et "I Ain't Losing Any Sleep", à la limite du psyché, certes parfaitement dansant, mais doté d'une mélodie imparable, et d'un jeu de percussion élaboré en laboratoire.
Tout de même, à noter une intro faiblarde mais qui se déguste comme un apéritif tout à fait convenable, et un petit temps mort "Panic Attack", pop song moins fiévreuse que les autres, mais un album qui file une pêche juvénile, ou une migraine carabinée, c'est selon l'état d'esprit. On peut également reprocher un manque de diversité, mais quand la recette est bonne...
Parce qu'ils ont beau se définir comme bon leur semble, leur disco-rock frénétique est largement plus épais que de la simple musique de fête. Certes, leurs singles ont du faire des hématomes sérieux sur les dancefloors, mais ce serait fortement réducteur de les réduire à cela.
Les singles, justement parlons-en, que ce soit "Put You In Your Place" ou "Commercial Breakdown" ils possèdent -et communiquent- une puissance rare et brute, toute pleine de sueur et de maîtrise, portés par l'excellente voix cristalline de Craig Wellington, énervée et sans répit, tel des spots furieux dansant dans les quatre coins d'une hacienda souterraine. On les imagine facilement juste en face, se dandinant sur scène, juste tendre les bras pour jouer aux groupies, et danser comme une jeune hystérique, c'est assez scandaleux, mais la vie de minette a du bon des fois.
Le reste de l'album est du même acabit, des titres furieux et denses, coupés par des refrains et des riffs du tonnerre, dont certains ne volent pas très haut mais défoulent carrément, un peu comme les paroles, petit talon d'Achille du groupe.
Mais là où les considérer comme 'just a party band' semble logique, arrivent deux titres ovnis, "Somebody's Always Getting In The Way", petit interlude au milieu de la furie, lent, atmosphérique, presque fragile mais sans aucune prétention, et "I Ain't Losing Any Sleep", à la limite du psyché, certes parfaitement dansant, mais doté d'une mélodie imparable, et d'un jeu de percussion élaboré en laboratoire.
Tout de même, à noter une intro faiblarde mais qui se déguste comme un apéritif tout à fait convenable, et un petit temps mort "Panic Attack", pop song moins fiévreuse que les autres, mais un album qui file une pêche juvénile, ou une migraine carabinée, c'est selon l'état d'esprit. On peut également reprocher un manque de diversité, mais quand la recette est bonne...
Très bon 16/20 | par Madd |
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