Thievery Corporation
The Cosmic Game |
Label :
Eighteenth Street Lounge Music |
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L'ennui pour des formations comme Thievery Corporation, c'est qu'elles se retrouvent très souvent hautement dépendantes de collaborations. Autrement dit, elles ne peuvent quasiment jamais aboutir à fond leurs compositions par elles mêmes. Le problème se pose d'ailleurs en général sur le plan vocal. Rob Garza et Eric Hilton (sûrement pas le frère d'une certaine Paris) ne doivent apparemment pas exceller en chant, à en croire la liste impressionnante d'artistes, plus ou moins célèbres, réquisitionnés pour être les voix du disque. Voyez plutôt : The Flaming Lips, Sleepy Wonder, Gunjan, Perry Farrell (Jane's Addiction), Notch, Verny Varela, Gigi Rezende, Patrick De Santos, David Byrne (Talking Heads !), Sista Pat, "Loulou" (euh??)... Bref, une jolie liste qui pouvait laisser espérer... un peu mieux.
Car quelques écoutes suffisent pour réaliser qu'une bonne partie du disque est plutôt bâclée ou, au mieux, un poil ennuyante. Des collaborations pas toujours fructueuses donc, mais des signes de qualité qui, néanmoins, ne trompent pas : les meilleures compositions sont biens souvent celles partagées avec les plus grands, comme sont, par exemple, "Marching The Hate Machines Into The Sun" avec les Flaming Lips ou "The Heart's A Lonely Hunter" avec David Byrne..
Malgré pas mal d'échecs, le reste garde tout de même un petit intérêt, car présente quelques nouveautés plutôt intéressantes, quelques originalités notables, comme par exemple ces quelques travaux sur des mélodies brésiliennes type bossa-nova ou sur des rythmes africains effrénés ou encore sur des airs reggae. Capable du meilleur comme du pire, Thievery Corporation démontre également ici qu'elle peut réaliser de vraies belles collaborations inattendues (notamment celle avec l'illustre inconnue prénommée Loulou) mais également gâcher ce qui pourrait être excellent à cause de mauvaises coopérations (voyez le gâchis qu'est le morceau travaillé avec "Sleepy Wonder", qui n'est rien d'autre qu'un rappeur vraiment lourdingue").
Un disque sûrement idéal pour les fins de soirée difficiles, aux moments où votre humeur se trouve un peu patraque. A attaquer d'une oreille distraite... et posée, comme semble vouloir indiquer cette belle pochette aux airs psychédéliques.
Car quelques écoutes suffisent pour réaliser qu'une bonne partie du disque est plutôt bâclée ou, au mieux, un poil ennuyante. Des collaborations pas toujours fructueuses donc, mais des signes de qualité qui, néanmoins, ne trompent pas : les meilleures compositions sont biens souvent celles partagées avec les plus grands, comme sont, par exemple, "Marching The Hate Machines Into The Sun" avec les Flaming Lips ou "The Heart's A Lonely Hunter" avec David Byrne..
Malgré pas mal d'échecs, le reste garde tout de même un petit intérêt, car présente quelques nouveautés plutôt intéressantes, quelques originalités notables, comme par exemple ces quelques travaux sur des mélodies brésiliennes type bossa-nova ou sur des rythmes africains effrénés ou encore sur des airs reggae. Capable du meilleur comme du pire, Thievery Corporation démontre également ici qu'elle peut réaliser de vraies belles collaborations inattendues (notamment celle avec l'illustre inconnue prénommée Loulou) mais également gâcher ce qui pourrait être excellent à cause de mauvaises coopérations (voyez le gâchis qu'est le morceau travaillé avec "Sleepy Wonder", qui n'est rien d'autre qu'un rappeur vraiment lourdingue").
Un disque sûrement idéal pour les fins de soirée difficiles, aux moments où votre humeur se trouve un peu patraque. A attaquer d'une oreille distraite... et posée, comme semble vouloir indiquer cette belle pochette aux airs psychédéliques.
Sympa 14/20 | par TheWayYouSmiled |
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