Bertrand Betsch
La Chaleur Humaine |
Label :
PIAS |
||||
La Chaleur Humaine... Belle image, mais qui, selon Bertrand Betsch, est une foutue arlésienne.
Côté musique, on demeure en terrain connu (mélodies très simples et directes), bien que le dépouillement semble avoir été le mot d'ordre après le (discret) foisonnement instrumental De Pas De Bras Pas De Chocolat. En revanche, et alors qu'on savait pourtant le bonhomme peu enclin à la gaieté, jamais ses textes n'ont été aussi pessimistes.
Tout est question d'amour pourtant. Mais de celui qu'on attend et qui ne vient pas ("Au Cinéma") ; de celui qui s'achève ("La Chaleur Humaine", "Parce Qu'il") ou du mort-né ("La Fin Des Colonies"). Sans oublier la rupture fraîche, impossible ("Romance"), ni l'indéfectible indécision humaine qui pourrit les relations ("O Les Beaux Jours").
Même quand Bertrand Betsch parle du bonheur d'aimer ("J'aime Bien", "Toute Ma Vie Dans Tes Bras" ou "Ce Ventre-là") il y règne une profonde mélancolie ; comme si la joie lui glissait dessus, ne restait qu'un rêve impossible.
"Pourquoi la vie éloigne, pourquoi la vie divise, pourquoi la vie déchire, pourquoi la vie sépare les gens qui s'aiment" demande-t-il dans l'une de ses chansons... Terrible constat, mais qui semble bien résumer l'état d'esprit du bonhomme.
Et ce n'est pas l'optimiste mais amer "Les Vents Contraires", dernière ligne de cette page de désespoir, qui nous viendra en aide. Le mal est fait.
La Chaleur Humaine n'est pas le genre de disques qu'on se passe en fond en terminant son puzzle. Mais un de ceux qu'on se sent obliger d'écouter concentré, pour mieux s'abreuver de cette cohésion ultime entre les mots et la musique.
Comme tu dis Bertrand, "ce qui fait mal ne m'apprend rien, ce qui fait mal ne sert à rien". Mais il faut croire que j'aime souffrir, car j'aime La Chaleur Humaine.
Côté musique, on demeure en terrain connu (mélodies très simples et directes), bien que le dépouillement semble avoir été le mot d'ordre après le (discret) foisonnement instrumental De Pas De Bras Pas De Chocolat. En revanche, et alors qu'on savait pourtant le bonhomme peu enclin à la gaieté, jamais ses textes n'ont été aussi pessimistes.
Tout est question d'amour pourtant. Mais de celui qu'on attend et qui ne vient pas ("Au Cinéma") ; de celui qui s'achève ("La Chaleur Humaine", "Parce Qu'il") ou du mort-né ("La Fin Des Colonies"). Sans oublier la rupture fraîche, impossible ("Romance"), ni l'indéfectible indécision humaine qui pourrit les relations ("O Les Beaux Jours").
Même quand Bertrand Betsch parle du bonheur d'aimer ("J'aime Bien", "Toute Ma Vie Dans Tes Bras" ou "Ce Ventre-là") il y règne une profonde mélancolie ; comme si la joie lui glissait dessus, ne restait qu'un rêve impossible.
"Pourquoi la vie éloigne, pourquoi la vie divise, pourquoi la vie déchire, pourquoi la vie sépare les gens qui s'aiment" demande-t-il dans l'une de ses chansons... Terrible constat, mais qui semble bien résumer l'état d'esprit du bonhomme.
Et ce n'est pas l'optimiste mais amer "Les Vents Contraires", dernière ligne de cette page de désespoir, qui nous viendra en aide. Le mal est fait.
La Chaleur Humaine n'est pas le genre de disques qu'on se passe en fond en terminant son puzzle. Mais un de ceux qu'on se sent obliger d'écouter concentré, pour mieux s'abreuver de cette cohésion ultime entre les mots et la musique.
Comme tu dis Bertrand, "ce qui fait mal ne m'apprend rien, ce qui fait mal ne sert à rien". Mais il faut croire que j'aime souffrir, car j'aime La Chaleur Humaine.
Excellent ! 18/20 | par Jekyll |
En ligne
156 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages