Tom Verlaine
Tom Verlaine |
Label :
Elektra |
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L'aventure Television sabordée, Tom Verlaine enchaîne de suite par une carrière solo. Carrière un brin ignorée pour cause de punk-band mythique coupable d'un chef-d'oeuvre absolu. Alors bien sûr vous ne trouverez jamais rien de comparable à Marquee Moon dans la discographie du maître new-yorkais (dans aucune autre discographie d'ailleurs) mais vous y trouverez quelques très bonnes choses à vous mettre sous la dent.
A commencer par ce premier album solo sorti en 1979. Tom Verlaine y est accompagné par le bassiste de son ancien gang Fred Smith. Si 3 des 10 chansons présentes étaient déjà jouées du temps de Television, l'album ne sonne pas exactement de la même façon. Moins épique, moins hargneux, Tom Verlaine en solo reste pourtant toujours aussi précieux et continue à user de sa Fender comme d'un sceptre, celui-là même qui le fit roi dans les clubs new-yorkais ou d'ailleurs. Indétrônable, sa majesté propose à ses sujets une musique qui se classicise doucement.
Du classic rock oui. "Red Leaves" ou "Mr Bingo" ressemble à du Dire Straits si ces gens-là avaient eu du génie. Mais Tom Verlaine n'est pas un disque de classic rock. Bien plus éclectique que ce genre, on y trouve par exemple une pochade décadente qui a pris quelques rides avec le temps, "Yonki Time", mais reste attrayante. Des trucs bien plus attrayants tout de même sont gravés sur cet album. "Kingdome Come" repris plus tard par Bowie sur Scary Monsters, à croire que l'anglais squelettique a construit son album autour de ce morceau... bowiesque. Une ballade de fin du monde aux accents dylaniens, "Last Night". Et au moins un chef-d'oeuvre total que tout le monde devrait connaître, le malade et concassé "Souvenir From A Dream". Superbe.
Ah oui, il y en a du bon matos sur Tom Verlaine. A un tel point que durant les décennies qui suivirent, son auteur s'il n'est pas très prolifique, a rarement fait mieux. Certains pensent même qu'il n'a jamais fait mieux. A voir.
A commencer par ce premier album solo sorti en 1979. Tom Verlaine y est accompagné par le bassiste de son ancien gang Fred Smith. Si 3 des 10 chansons présentes étaient déjà jouées du temps de Television, l'album ne sonne pas exactement de la même façon. Moins épique, moins hargneux, Tom Verlaine en solo reste pourtant toujours aussi précieux et continue à user de sa Fender comme d'un sceptre, celui-là même qui le fit roi dans les clubs new-yorkais ou d'ailleurs. Indétrônable, sa majesté propose à ses sujets une musique qui se classicise doucement.
Du classic rock oui. "Red Leaves" ou "Mr Bingo" ressemble à du Dire Straits si ces gens-là avaient eu du génie. Mais Tom Verlaine n'est pas un disque de classic rock. Bien plus éclectique que ce genre, on y trouve par exemple une pochade décadente qui a pris quelques rides avec le temps, "Yonki Time", mais reste attrayante. Des trucs bien plus attrayants tout de même sont gravés sur cet album. "Kingdome Come" repris plus tard par Bowie sur Scary Monsters, à croire que l'anglais squelettique a construit son album autour de ce morceau... bowiesque. Une ballade de fin du monde aux accents dylaniens, "Last Night". Et au moins un chef-d'oeuvre total que tout le monde devrait connaître, le malade et concassé "Souvenir From A Dream". Superbe.
Ah oui, il y en a du bon matos sur Tom Verlaine. A un tel point que durant les décennies qui suivirent, son auteur s'il n'est pas très prolifique, a rarement fait mieux. Certains pensent même qu'il n'a jamais fait mieux. A voir.
Parfait 17/20 | par Sirius |
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