The Dear Hunter
Act II : The Meaning Of, & All Things Regarding Ms. Leading |
Label :
Triple Crow |
||||
The Dear Hunter est un groupe fascinant, un ovni: les influences, le style même est vertigineux, imaginez un grand écart entre : Muse, the Mars Volta et même Sufjan Stevens !
Je crois que chaque nouvelle écoute donne envie de rajouter un autre nom à la liste. Pourtant The Dear Hunter est un groupe cohérent, intelligent, trés ambitieux, trés doué, avec de vrais intrumentistes et à l'identité trés forte !
The Dear Hunter - de Boston- est conduit par Casey Crescenzo et Erick Serna, mais tout le monde y donne une peu de la voix.
Alors cet album est l'Acte II, qui suit forcement l'Acte I : Tke Lake South, The River North (album énorme) !
L'album s'ouvre avec "The Death And The Berth", magnifique instru, suivi par
la première chanson, "The Procession", Casey y hurle, magnifique et assez chaud à retranscrire, plein d'arrangements de fou, des cassures, des cuivres, des claviers vintages, de la batterie qui détonne, des grosses guitares, le coktail est fixé !
"The Oracles On The Delphi Express", est une chanson aux accents -jazz new orleans & Banjo - excellente, "The Church And The Dime" qui suit est une des nombreuses perles.
Bon laissons tomber le tracklisting, tous les morceaux sont liés, mélés, donc pas évident de fragmenter cet Act II.
Bon j'essaye quand même de faire le détail d'une chanson, la dernière "Vital Vessle Vindicates" : départ pop (fanfare, flute, caisse claire puis cors d'harmonie puis melotron puis arrive la basse (bien ronde) et la batterie/ retour au piano du début puis re-tuba (on est à 2 minutes), ça se poursuit à nouveau sur le melotron, puis badaboum vers 2 min 45 le thème chanté apparait -grandiose comme du Polyphonic Spree- (chorale et tout le toutim à 3 min 21) puis: nouvel accident, nouveau thème plus sombre, retour au piano via un pont, retour au premier choeur... (4 min 02 et je suis un peu perdu) à 4 min 48 arrive les cordes, trés grave (genre Bach), puis c'est le bordel.
Enfin retour sur notre pitit piano et final tout doux...
En plus simple:
Les chansons couplet-refrain-couplet-pont-refrain vous ennuient!
Et vous aimez les arrangements un peu fouillés, alors ce disque est pour vous !
Je crois que chaque nouvelle écoute donne envie de rajouter un autre nom à la liste. Pourtant The Dear Hunter est un groupe cohérent, intelligent, trés ambitieux, trés doué, avec de vrais intrumentistes et à l'identité trés forte !
The Dear Hunter - de Boston- est conduit par Casey Crescenzo et Erick Serna, mais tout le monde y donne une peu de la voix.
Alors cet album est l'Acte II, qui suit forcement l'Acte I : Tke Lake South, The River North (album énorme) !
L'album s'ouvre avec "The Death And The Berth", magnifique instru, suivi par
la première chanson, "The Procession", Casey y hurle, magnifique et assez chaud à retranscrire, plein d'arrangements de fou, des cassures, des cuivres, des claviers vintages, de la batterie qui détonne, des grosses guitares, le coktail est fixé !
"The Oracles On The Delphi Express", est une chanson aux accents -jazz new orleans & Banjo - excellente, "The Church And The Dime" qui suit est une des nombreuses perles.
Bon laissons tomber le tracklisting, tous les morceaux sont liés, mélés, donc pas évident de fragmenter cet Act II.
Bon j'essaye quand même de faire le détail d'une chanson, la dernière "Vital Vessle Vindicates" : départ pop (fanfare, flute, caisse claire puis cors d'harmonie puis melotron puis arrive la basse (bien ronde) et la batterie/ retour au piano du début puis re-tuba (on est à 2 minutes), ça se poursuit à nouveau sur le melotron, puis badaboum vers 2 min 45 le thème chanté apparait -grandiose comme du Polyphonic Spree- (chorale et tout le toutim à 3 min 21) puis: nouvel accident, nouveau thème plus sombre, retour au piano via un pont, retour au premier choeur... (4 min 02 et je suis un peu perdu) à 4 min 48 arrive les cordes, trés grave (genre Bach), puis c'est le bordel.
Enfin retour sur notre pitit piano et final tout doux...
En plus simple:
Les chansons couplet-refrain-couplet-pont-refrain vous ennuient!
Et vous aimez les arrangements un peu fouillés, alors ce disque est pour vous !
Très bon 16/20 | par Jose |
Posté le 22 juillet 2007 à 21 h 37 |
Après une demi-douzaine d'année où la réputation de la musique indé a été malmenée, il était grand temps de remettre les choses au clair. Ce fameux indie rock jusqu'alors porté par des groupes comme Death Cab For Cutie, The Postal Service ou The Arcade Fire ne m'a paru être qu'un mouvement factice et recyclable, de la musique facile. Achetez quelques violons, jouez de l'acoustiques et engagez un chanteur à la voix peu commune : vous faites du rock indé. Cette année, The Dear Hunter jette un pavé dans la marre. Faire évoluer le genre tout en conservant certains codes, voilà leur propos. The Dear Hunter n'est pas vraiment un groupe. C'est un oeuvre, l'histoire d'un garçon, de sa naissance à sa mort. Après un très bon premier opus sorti l'année dernière, le groupe vient raconter la suite de l'histoire du chasseur dans un deuxième acte qui fait mal.
Le disque commence sur un morceau introductif d'une trentaine de secondes qui aurait très bien pu figurer au générique d'un péplum. Mais très vite, "The Procession" commence et casse la baraque en mélangeant les sons avec un fourmillement d'instruments qui produit un mélange bien dense : très punk, avec une batterie assez post rock, pour finir sur une espèce de melting-pot sonore un brin funk. Puis la voix vient se caler et là, la comparaison et imparable : c'est du Matthew Bellamy. En bien plus maîtrisé évidemment, mais cette voix rappelle instantanément celle du chanteur de Muse. Le morceau s'envole ensuite vers une montée très punk (les violons en plus) avant de redescendre vers des breaks improbables, à l'acoustique. Entrée en matière plus qu'étrange donc. Il y a du potentiel, c'est certain, mais le son est pour l'instant difficilement canalisé et surtout, le chanteur ne fait pas de demi-mesures : il faut accrocher pour ne pas être vite dégoûté de ce morceau, dont la sonorité rappelle beaucoup celle de Mars Volta par moments.
Le groupe ne prend pas le temps de respirer et, sur un roulement de tambour, s'engage vers un morceau plus calme, à l'introduction guillerette et légèrement. Là encore, de sacrés influences. Personnellement, ce morceau m'a rappelé le travail de Santana, avec une putain de ligne de batterie. Mais "The Lake And The River" dévie soudainement, de manière assez douteuse, vers un refrain plus saturé mais vraiment excellent, très groovy. On a quand même mal à faire le lien et la structure du morceau est étrange. La fin dévie vers un air de comédie musicale à la Tim Burton.
Arrive ensuite "The Oracles On The Delphi Espress" qui reflète selon moi ce que sait le mieux faire The Dear Hunter. Le morceau est un charleston survolté, très agréable à l'écoute. On reconnaît The Scissor Sister, on reconnaît Mika, on reconnaît presque Queen. Sous les influences électriques du groupe, le tout dévie de manière très agréable vers un superbe solo. Un splendide morceau, parmi les meilleurs du disque.
Puis soudain, gros passage à vide. On enchaîne sur trois morceaux vraiment anecdotiques qui rompent complètement non pas le rythme de l'album (trop disparate à mon goût), mais l'impression générale qu'on a pu s'en faire. Bref, trois morceaux chiants.
Et puis, de manière tout aussi inexpliquée, on arrive sur "Smiling Swine" qui est, selon moi, le meilleur morceau de l'album. Une introduction splendide qui fait vraiment très Queen pour le coup (mêmes chœurs, même distorsion sur la guitare, mêmes relances épurées après des passages extrêmement riches). Pour une fois, la voix reste posée et réussit à transcender le morceau, sur un rythme effréné. Vous ne pourrez pas vous empêcher de remuer la tête et de chanter lors des breaks a capella et chœurs (qui répètent ‘One-two-three-four-one...'). Un morceau extrêmement festif et entraînant qui réutilise le même schéma plusieurs fois sans pour autant sombrer dans l'ennui. Un chef d'œuvre.
Et une fois de plus, grosse cassure. ‘Evicted' détruit tout et fait redescendre le rythme violemment. Un vrai massacre.
Néanmoins, on peut comprendre cette baisse de tension qui va mener à "Blood Of The Rose", un très beau morceau où sont uniquement présents un violoncelle et le chanteur (ainsi que quelques autres effets sonores). Une très belle chanson, un peu plus formatée que le reste du disque, qui impose son rythme et monte en tension sur la fin. L'apparition d'une trompette à la toute fin du morceau est réellement splendide.
Changement de chanson. "Red Hands", un morceau qui a apparemment la côte auprès des auditeurs, se révèle plus classique mais pas désagréable. La voix perd cependant tout le charme qu'elle avait révélé dans les morceaux précédent. Dans sa globalité, le morceau sonne justement très indie et l'intrus me rappelle énormément les sonorités de l'album Plan de Death Cab For Cutie. La fin sombre dans la facilité et dans l'accumulation de sons qui parait très à la mode en ce moment pour construire un tube (une batterie folle, des chœurs hypnotiques, les violons et la basse à fond). Avec le chanteur qui pousse sa voix jusqu'à l'absurde, ce morceau a vite fait de me lasser.
Le morceau suivant est tout bonnement sans personnalité et vous ne le réécouterez pas (mais on a été habitué à ces variations de qualité dans ce disque). Puis vient "Dear Ms. Leading". Ce morceau a pour mérite de légitimer les hurlements du chanteur (à la limite du supportable deux morceaux auparavant). L'intro parait tout droit sortie du dernier album des Mars Volta. Une batterie réellement excellente, puis un refrain qui colle au plafond après un break très bien calé. "Dear Ms. Leading" fait partie des bons morceaux de l'album, toujours à bloc. Une chanson qui envoie.
Une fois n'est pas coutume, à force de vouloir changer sans cesse de rythme, on aurait pu se douteux qu'après le morceaux le plus violent de l'album, The Dear Hunter allait enchaîner sur l'intro la plus stone. "Black Sandy Beaches" demeure néanmoins une piste plus que correcte. A grand renfort de contrebasse, le morceau fleure bon la fin d'album. La mélodie finale du chant est très bien trouvée et la chanson, très progressive, s'envole posément vers la conclusion du disque.
Et pour finir, on tombe avec étonnement sur "Vital Vessle Vindicates", un morceau qui sonne très indie pop scandinave et qui rompt finalement pas mal avec le reste de l'album. Un petit air de piano, juste ce qu'il faut de roulements de tambour, une voix à bloc, un orchestre qui suit et le tour est joué. Encore une fois, on sent une forte influence de Queen (à l'époque de leurs débuts). Une juste conclusion qui clôt à merveille le disque. Le piano se perd dans l'infini mais l'espace sonore est repris par un quatuor de cordes et la batterie, qui finiront par s'éteindre. Un final bien rôdé, qui suggère une suite et laisse presque sur sa faim.
Inégal à souhait, The Meaning Of And All Things Regarding Ms. Leading est une boule d'énergie. Passant du coq à l'âne, du génial au quasi inaudible, le disque renferme malgré tout sa dose de perles. Ce second album fait de The Dear Hunter un groupe mystérieux, capable du pire comme du meilleur, mais au potentiel certain. Ces quinze morceaux constituent un amalgame brut d'innombrables influences souvent mal exploitées. Les points forts vont à la batterie et à la structure des morceaux (quelques exploits rythmiques également). Mais cet Act II pèche par un atroce manque d'homogénéité, une audace à la limite de la prétention et un voix qui passe... ou qui casse. On se dit quand même qu'on est pas passé loin de quelque chose qui aurait faire très très mal.
Un bon disque qui a tout de même le mérite de tout remettre en question. A écouter et certainement à posséder.
Le disque commence sur un morceau introductif d'une trentaine de secondes qui aurait très bien pu figurer au générique d'un péplum. Mais très vite, "The Procession" commence et casse la baraque en mélangeant les sons avec un fourmillement d'instruments qui produit un mélange bien dense : très punk, avec une batterie assez post rock, pour finir sur une espèce de melting-pot sonore un brin funk. Puis la voix vient se caler et là, la comparaison et imparable : c'est du Matthew Bellamy. En bien plus maîtrisé évidemment, mais cette voix rappelle instantanément celle du chanteur de Muse. Le morceau s'envole ensuite vers une montée très punk (les violons en plus) avant de redescendre vers des breaks improbables, à l'acoustique. Entrée en matière plus qu'étrange donc. Il y a du potentiel, c'est certain, mais le son est pour l'instant difficilement canalisé et surtout, le chanteur ne fait pas de demi-mesures : il faut accrocher pour ne pas être vite dégoûté de ce morceau, dont la sonorité rappelle beaucoup celle de Mars Volta par moments.
Le groupe ne prend pas le temps de respirer et, sur un roulement de tambour, s'engage vers un morceau plus calme, à l'introduction guillerette et légèrement. Là encore, de sacrés influences. Personnellement, ce morceau m'a rappelé le travail de Santana, avec une putain de ligne de batterie. Mais "The Lake And The River" dévie soudainement, de manière assez douteuse, vers un refrain plus saturé mais vraiment excellent, très groovy. On a quand même mal à faire le lien et la structure du morceau est étrange. La fin dévie vers un air de comédie musicale à la Tim Burton.
Arrive ensuite "The Oracles On The Delphi Espress" qui reflète selon moi ce que sait le mieux faire The Dear Hunter. Le morceau est un charleston survolté, très agréable à l'écoute. On reconnaît The Scissor Sister, on reconnaît Mika, on reconnaît presque Queen. Sous les influences électriques du groupe, le tout dévie de manière très agréable vers un superbe solo. Un splendide morceau, parmi les meilleurs du disque.
Puis soudain, gros passage à vide. On enchaîne sur trois morceaux vraiment anecdotiques qui rompent complètement non pas le rythme de l'album (trop disparate à mon goût), mais l'impression générale qu'on a pu s'en faire. Bref, trois morceaux chiants.
Et puis, de manière tout aussi inexpliquée, on arrive sur "Smiling Swine" qui est, selon moi, le meilleur morceau de l'album. Une introduction splendide qui fait vraiment très Queen pour le coup (mêmes chœurs, même distorsion sur la guitare, mêmes relances épurées après des passages extrêmement riches). Pour une fois, la voix reste posée et réussit à transcender le morceau, sur un rythme effréné. Vous ne pourrez pas vous empêcher de remuer la tête et de chanter lors des breaks a capella et chœurs (qui répètent ‘One-two-three-four-one...'). Un morceau extrêmement festif et entraînant qui réutilise le même schéma plusieurs fois sans pour autant sombrer dans l'ennui. Un chef d'œuvre.
Et une fois de plus, grosse cassure. ‘Evicted' détruit tout et fait redescendre le rythme violemment. Un vrai massacre.
Néanmoins, on peut comprendre cette baisse de tension qui va mener à "Blood Of The Rose", un très beau morceau où sont uniquement présents un violoncelle et le chanteur (ainsi que quelques autres effets sonores). Une très belle chanson, un peu plus formatée que le reste du disque, qui impose son rythme et monte en tension sur la fin. L'apparition d'une trompette à la toute fin du morceau est réellement splendide.
Changement de chanson. "Red Hands", un morceau qui a apparemment la côte auprès des auditeurs, se révèle plus classique mais pas désagréable. La voix perd cependant tout le charme qu'elle avait révélé dans les morceaux précédent. Dans sa globalité, le morceau sonne justement très indie et l'intrus me rappelle énormément les sonorités de l'album Plan de Death Cab For Cutie. La fin sombre dans la facilité et dans l'accumulation de sons qui parait très à la mode en ce moment pour construire un tube (une batterie folle, des chœurs hypnotiques, les violons et la basse à fond). Avec le chanteur qui pousse sa voix jusqu'à l'absurde, ce morceau a vite fait de me lasser.
Le morceau suivant est tout bonnement sans personnalité et vous ne le réécouterez pas (mais on a été habitué à ces variations de qualité dans ce disque). Puis vient "Dear Ms. Leading". Ce morceau a pour mérite de légitimer les hurlements du chanteur (à la limite du supportable deux morceaux auparavant). L'intro parait tout droit sortie du dernier album des Mars Volta. Une batterie réellement excellente, puis un refrain qui colle au plafond après un break très bien calé. "Dear Ms. Leading" fait partie des bons morceaux de l'album, toujours à bloc. Une chanson qui envoie.
Une fois n'est pas coutume, à force de vouloir changer sans cesse de rythme, on aurait pu se douteux qu'après le morceaux le plus violent de l'album, The Dear Hunter allait enchaîner sur l'intro la plus stone. "Black Sandy Beaches" demeure néanmoins une piste plus que correcte. A grand renfort de contrebasse, le morceau fleure bon la fin d'album. La mélodie finale du chant est très bien trouvée et la chanson, très progressive, s'envole posément vers la conclusion du disque.
Et pour finir, on tombe avec étonnement sur "Vital Vessle Vindicates", un morceau qui sonne très indie pop scandinave et qui rompt finalement pas mal avec le reste de l'album. Un petit air de piano, juste ce qu'il faut de roulements de tambour, une voix à bloc, un orchestre qui suit et le tour est joué. Encore une fois, on sent une forte influence de Queen (à l'époque de leurs débuts). Une juste conclusion qui clôt à merveille le disque. Le piano se perd dans l'infini mais l'espace sonore est repris par un quatuor de cordes et la batterie, qui finiront par s'éteindre. Un final bien rôdé, qui suggère une suite et laisse presque sur sa faim.
Inégal à souhait, The Meaning Of And All Things Regarding Ms. Leading est une boule d'énergie. Passant du coq à l'âne, du génial au quasi inaudible, le disque renferme malgré tout sa dose de perles. Ce second album fait de The Dear Hunter un groupe mystérieux, capable du pire comme du meilleur, mais au potentiel certain. Ces quinze morceaux constituent un amalgame brut d'innombrables influences souvent mal exploitées. Les points forts vont à la batterie et à la structure des morceaux (quelques exploits rythmiques également). Mais cet Act II pèche par un atroce manque d'homogénéité, une audace à la limite de la prétention et un voix qui passe... ou qui casse. On se dit quand même qu'on est pas passé loin de quelque chose qui aurait faire très très mal.
Un bon disque qui a tout de même le mérite de tout remettre en question. A écouter et certainement à posséder.
Bon 15/20
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