The Postmarks
The Postmarks |
Label :
Unfiltered |
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Enfin la touche de fraîcheur, de douceur et de finesse tant attendue ! A l'heure où les pop formations-artistes à la Belle & Sebastian ou à la Sufjan Stevens commencent à perdre leur saveur par sur-exploitation par le marché du grand public, de petites formations très prometteuses naissent ici et là, au nez et à la barbe de beaucoup de gens, et gardent de ce fait une part de mystère. Ainsi, c'est avec beaucoup d'honneur que je vous présente aujourd'hui The Postmarks, et plus particulièrement leur premier album qui est, ni plus ni moins, un véritable concentré de tendresse, d'humilité, de finesse, bref, de tout ce qui faisait l'authenticité de groupes comme Belle & Sebastian sur ses débuts.
Et rien, en apparence, ne pouvait laisser présager un tel triomphe dans ce registre. Certes Tim Yehezkely (oui oui, c'est bien le nom de la chanteuse !) est très mignonne, mais les deux balourds qui l'accompagnent le sont vraiment moins (et pourtant assurent la quasi totalité des mélodies sucrées proposées ici !) et discréditent pas mal l'étiquette 'fragile' que se donne la formation. Pour faire simple, on pense dans un premier temps avoir simplement découvert un petit trio, certes plutôt sympathique, mais réellement chagrinant par sa banalité.
Et puis, au fur à mesure qu'on découvre leur monde, on comprend qu'il est vraiment comme celui présenté sur leur site : rempli de petits cœurs, (bien kitsch à souhait, du grand art), de petits oisillons tout mignons, de textes tout niais et tout chaleureux, et de plein d'autres trucs tout sympa du même genre. Une musique réellement planante, rassurante, souriante et incomparablement mielleuse. Mais si The Postmarks fait preuve d'une originalité et d'une témérité hors du commun, il ne faut cependant pas oublier les quelques ratés de ce premiers album, qui n'est pas encore tout à fait 'divin'. Car on reste souvent aux premiers abords ébahi par la légéreté de "Goodbye" (le morceau qui les a propulsés) ou par le lyrisme et la délicatesse de "Winter Spring Summer Fall", de telle sorte que l'on en oublie presque les quelques longueurs de "Know Which Way The Wind Blows" ou le bâclage qu'est "Leaves", pourtant dotée dès le départ d'un très gros potentiel mélodique. En effet, la seule critique crédible et indéniable que l'on peut faire à ce disque portera sans doute sur son manque d'endurance et de vitalité sur la fin ; on parvient jusqu'au bout, mais on sent bien qu'il était temps, "The End Of The Story" s'essoufle d'ailleurs longuement et marque une fin plutôt laborieuse. Mais il serait injuste de trop s'attarder sur ces petites faiblesses, vraiment négligeables comparées à la qualité dont fait preuve le reste. Ce "self-titled" est une vraie perle de douceur, un condensé d'affection et d'amour.
Evidemment vivement conseillé à tous les amateurs de Death Viking Metal !
Et rien, en apparence, ne pouvait laisser présager un tel triomphe dans ce registre. Certes Tim Yehezkely (oui oui, c'est bien le nom de la chanteuse !) est très mignonne, mais les deux balourds qui l'accompagnent le sont vraiment moins (et pourtant assurent la quasi totalité des mélodies sucrées proposées ici !) et discréditent pas mal l'étiquette 'fragile' que se donne la formation. Pour faire simple, on pense dans un premier temps avoir simplement découvert un petit trio, certes plutôt sympathique, mais réellement chagrinant par sa banalité.
Et puis, au fur à mesure qu'on découvre leur monde, on comprend qu'il est vraiment comme celui présenté sur leur site : rempli de petits cœurs, (bien kitsch à souhait, du grand art), de petits oisillons tout mignons, de textes tout niais et tout chaleureux, et de plein d'autres trucs tout sympa du même genre. Une musique réellement planante, rassurante, souriante et incomparablement mielleuse. Mais si The Postmarks fait preuve d'une originalité et d'une témérité hors du commun, il ne faut cependant pas oublier les quelques ratés de ce premiers album, qui n'est pas encore tout à fait 'divin'. Car on reste souvent aux premiers abords ébahi par la légéreté de "Goodbye" (le morceau qui les a propulsés) ou par le lyrisme et la délicatesse de "Winter Spring Summer Fall", de telle sorte que l'on en oublie presque les quelques longueurs de "Know Which Way The Wind Blows" ou le bâclage qu'est "Leaves", pourtant dotée dès le départ d'un très gros potentiel mélodique. En effet, la seule critique crédible et indéniable que l'on peut faire à ce disque portera sans doute sur son manque d'endurance et de vitalité sur la fin ; on parvient jusqu'au bout, mais on sent bien qu'il était temps, "The End Of The Story" s'essoufle d'ailleurs longuement et marque une fin plutôt laborieuse. Mais il serait injuste de trop s'attarder sur ces petites faiblesses, vraiment négligeables comparées à la qualité dont fait preuve le reste. Ce "self-titled" est une vraie perle de douceur, un condensé d'affection et d'amour.
Evidemment vivement conseillé à tous les amateurs de Death Viking Metal !
Excellent ! 18/20 | par TheWayYouSmiled |
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