The Slits
Cut |
Label :
Island |
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Le premier groupe entièrement féminin à apparaître sur la scène punk : les Slits ou la genèse de tout ce qui répondra au caractère féminin dans les décennies rock suivantes, des riot grrrls aux manifesto band lesbiens, en passant par Bjork ou autre filles irrévérencieuses.
Les 'fentes' (déjà rien que le nom du groupe, tout est dit...) ont commencé comme pratiquement tout bon groupe punk qui se respecte: sur scène. Maîtrise technique zéro. Une cacophonie violente qui accompagnait le Clash pour son White Riot Tour. Mick Jones étant obligé d'accorder chaque soir les guitares de ces demoiselles. 2 ans plus tard: premier album, enfin. Il s'en est passé des choses en 2 ans. Le punk nihiliste des débuts s'est métamorphosé en reggae/dub expérimental. Palmolive (ah on savait se marrer à l'époque) partie rejoindre les Raincoats est remplacée momentanément par Budgie, futur Siouxsie & The Banshees, confinant ainsi au groupe une assise rythmique d'une souplesse faramineuse.
Produit par Dennis 'Blackbeard' Bovell (personnage very important pour le reggae anglais) Cut débute par un "Instant Hit" à l'image de la pochette boueuse et dénudée. Musique tribale, sauvage qui ne se laisse jamais apprivoiser. Bienvenue dans la jungle. Impression d'une jam défoncée plus qu'un produit studio, Cut déverse une folie douce à la spontanéité invraisemblable. Ari Up (qui ne peut pas encore acheter de la bière toute seule quand est enregistré cet album) est une chanteuse de génie, catégorie hystérique. Ses improvisations chuchotées ou criées sont matrices nourricières pour ces mélodies déglinguées et bondissantes.
Si l'expérimentale est de mise, on décèle quelques 'tubes' potentiels dans ce magma élastique de 30 minutes seulement : "New Town", "Ping Pong Affair", "Typical Girls", "Love Und Romance"... Les différentes rééditions de Cut offrent en bonus track une petite merveille de reprise foutraque: Le "I Heard It Through Grapevine" de Marvin Gaye. Hum... ça c'est de la reprise...
Album essentiel d'un groupe essentiel, Cut ravira les amateurs de reggae fan de PIL, de post-punk qui ne se pose pas de questions et fonce tête baissée à droite, à gauche. Comme dirait une fille que je connais bien, 'les Slits c'est tip-top'. Oui, effectivement, cet album est monstrueusement tip-top...
Les 'fentes' (déjà rien que le nom du groupe, tout est dit...) ont commencé comme pratiquement tout bon groupe punk qui se respecte: sur scène. Maîtrise technique zéro. Une cacophonie violente qui accompagnait le Clash pour son White Riot Tour. Mick Jones étant obligé d'accorder chaque soir les guitares de ces demoiselles. 2 ans plus tard: premier album, enfin. Il s'en est passé des choses en 2 ans. Le punk nihiliste des débuts s'est métamorphosé en reggae/dub expérimental. Palmolive (ah on savait se marrer à l'époque) partie rejoindre les Raincoats est remplacée momentanément par Budgie, futur Siouxsie & The Banshees, confinant ainsi au groupe une assise rythmique d'une souplesse faramineuse.
Produit par Dennis 'Blackbeard' Bovell (personnage very important pour le reggae anglais) Cut débute par un "Instant Hit" à l'image de la pochette boueuse et dénudée. Musique tribale, sauvage qui ne se laisse jamais apprivoiser. Bienvenue dans la jungle. Impression d'une jam défoncée plus qu'un produit studio, Cut déverse une folie douce à la spontanéité invraisemblable. Ari Up (qui ne peut pas encore acheter de la bière toute seule quand est enregistré cet album) est une chanteuse de génie, catégorie hystérique. Ses improvisations chuchotées ou criées sont matrices nourricières pour ces mélodies déglinguées et bondissantes.
Si l'expérimentale est de mise, on décèle quelques 'tubes' potentiels dans ce magma élastique de 30 minutes seulement : "New Town", "Ping Pong Affair", "Typical Girls", "Love Und Romance"... Les différentes rééditions de Cut offrent en bonus track une petite merveille de reprise foutraque: Le "I Heard It Through Grapevine" de Marvin Gaye. Hum... ça c'est de la reprise...
Album essentiel d'un groupe essentiel, Cut ravira les amateurs de reggae fan de PIL, de post-punk qui ne se pose pas de questions et fonce tête baissée à droite, à gauche. Comme dirait une fille que je connais bien, 'les Slits c'est tip-top'. Oui, effectivement, cet album est monstrueusement tip-top...
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Sirius |
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