Nine
Lights Out |
Label :
Burning Heart |
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Attention chef d'oeuvre !!! Nine avait confirmé son incomparable talent sur son deuxième album Kissed By The Misanthrope mais rien ne laissait envisager une telle galette. Puissant, énervé, doté d'un feeling énorme et plus rock'n'roll que jamais, Lights Out s'inscrit sans hésitation sur la liste des meilleurs disques punk-hardcore de ces dernières années.
Ca commence doucement, le son monte progressivement jusqu'à ce qu'arrive un riff énorme porté par une batterie binaire qui emporte tout sur son passage. D'entrée, Nine nous balance dans un tourbillon inexorable. "I", ce premier morceau, n'en finit plus de nous retourner la tronche. Malgré des ruptures de rythmes fréquents, le groupe se fait d'une intensité rare...
Ils ont réussi à peaufiner leur son pour parvenir à produire un mix parfait des instruments. Les différentes couches qui le composent sont parfaitement mélangées pour former un flot constant. Rien ne dépasse. Les multiples pistes de guitares, de voix et les autres instruments forment un ensemble dense et indissociable.
Côté compositions, là aussi c'est le summum. La rage du groupe est plus que jamais présente et chaque morceau fait l'effet d'un coup de boule. On en ressort compétemment groggy. "No Heroes", "Anaemic", "...And The Wolves Want More" ou "The Evil Eye" sont d'énormes baffes. Des riffs monstrueux, une voix plus que jamais rauque et entraînante, une batterie gorgée de roulements... Chaque élément est pesé consciencieusement et renforce l'ensemble. Nine est parvenu à arranger et agencer parfaitement ses titres pour être d'une efficacité maximale.
Ils n'en oublient pas pour autant leur face plus sombre. Un clavier vient d'abord accentuer cette particularité du groupe. Présent sur quelques morceaux de manière très discrète, il appuie l'ambiance déjà dense et pessimiste distillée par les autres instruments. Ensuite, certains morceaux plus lents viennent accentuer l'ambiance globale du disque; "A New Sedative" ou "Co-Exist", composés de riffs lourds et d'une batterie écrasante, la plombent encore plus. Johan en ajoute encore une couche en multipliant sa voix: son ton rauque est, en effet, parfois marié à des choeurs clairs.
Enfin, à noter un morceau beaucoup plus mélodique: "Killing Time". Le mariage de guitares au son clair à la voix grave du chanteur appuyée par des choeurs est nouveau pour le groupe. Ils démontrent l'étendue de leur talent et l'énorme inspiration dont ils font preuve.
Cet énorme disque explose complètement la concurrence. C'est bien la touche rock'n'roll typiquement suédoise qui fait la différence. Le son et le rendu global des morceaux s'inscrivent plus que jamais dans la lignée des meilleurs combos issus de la contrée scandinave. L'air de rien, et malgré une notoriété qui tarde à venir, Nine se détache qualitativement.
Ca commence doucement, le son monte progressivement jusqu'à ce qu'arrive un riff énorme porté par une batterie binaire qui emporte tout sur son passage. D'entrée, Nine nous balance dans un tourbillon inexorable. "I", ce premier morceau, n'en finit plus de nous retourner la tronche. Malgré des ruptures de rythmes fréquents, le groupe se fait d'une intensité rare...
Ils ont réussi à peaufiner leur son pour parvenir à produire un mix parfait des instruments. Les différentes couches qui le composent sont parfaitement mélangées pour former un flot constant. Rien ne dépasse. Les multiples pistes de guitares, de voix et les autres instruments forment un ensemble dense et indissociable.
Côté compositions, là aussi c'est le summum. La rage du groupe est plus que jamais présente et chaque morceau fait l'effet d'un coup de boule. On en ressort compétemment groggy. "No Heroes", "Anaemic", "...And The Wolves Want More" ou "The Evil Eye" sont d'énormes baffes. Des riffs monstrueux, une voix plus que jamais rauque et entraînante, une batterie gorgée de roulements... Chaque élément est pesé consciencieusement et renforce l'ensemble. Nine est parvenu à arranger et agencer parfaitement ses titres pour être d'une efficacité maximale.
Ils n'en oublient pas pour autant leur face plus sombre. Un clavier vient d'abord accentuer cette particularité du groupe. Présent sur quelques morceaux de manière très discrète, il appuie l'ambiance déjà dense et pessimiste distillée par les autres instruments. Ensuite, certains morceaux plus lents viennent accentuer l'ambiance globale du disque; "A New Sedative" ou "Co-Exist", composés de riffs lourds et d'une batterie écrasante, la plombent encore plus. Johan en ajoute encore une couche en multipliant sa voix: son ton rauque est, en effet, parfois marié à des choeurs clairs.
Enfin, à noter un morceau beaucoup plus mélodique: "Killing Time". Le mariage de guitares au son clair à la voix grave du chanteur appuyée par des choeurs est nouveau pour le groupe. Ils démontrent l'étendue de leur talent et l'énorme inspiration dont ils font preuve.
Cet énorme disque explose complètement la concurrence. C'est bien la touche rock'n'roll typiquement suédoise qui fait la différence. Le son et le rendu global des morceaux s'inscrivent plus que jamais dans la lignée des meilleurs combos issus de la contrée scandinave. L'air de rien, et malgré une notoriété qui tarde à venir, Nine se détache qualitativement.
Excellent ! 18/20 | par Abe-sapien |
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