Nine
Kissed By The Misanthrope |
Label :
Sidekicks |
||||
Après le très prometteur Listen, Nine est de retour et confirme son talent avec Kissed By The Misanthrope. Les mêmes ingrédients de départ mais une production plus adéquat et des titres beaucoup mieux structurés et plus percutants.
Dès le premier morceau, "Damnation", on comprend que Nine a progressé : un feeling plus rock'n'roll que jamais, un son plus lisse et percutant et un titre excellent du début à la fin malgré les différents changements de rythme et de riff. Au niveau du chant également la différence est notable : moins hurlé, des lignes de chant plus punks... Johan Lindqvist a appris à utiliser sa voix rauque et râpeuse sans beugler. Le résultat est d'autant plus efficace.
Au long de l'album, Nine utilise par contre beaucoup moins les passages lents aux guitares claires. Les breaks s'enchaînent toujours mais le son reste saturé quasiment d'un bout à l'autre. On ne perd pas pour autant la sensation de tension présente sur certains titres de Listen. Le groupe ne se contente pas d'envoyer des gros riffs soutenus par une batterie de bucheron mais pose à nouveau des ambiances sombres et glauques.
Nine aligne un paquet de brûlots énervés et tellement efficaces qu'ils sont immédiatement incontournables. De véritables tubes punks... "Getting Out" ou "Future Shock" grâce à leurs riffs dantesques sont, par exemple, d'incroyables morceaux entraînants au feeling rock'n'roll énorme.
Ils lèvent un peu le pied sur "This Have To Be My Masterpiece", titre mi-tempo doté de riffs amples et lourds et de choeurs clairs. Une ambiance plus pessimiste et désabusées s'installe alors.
Les passages emos sont plus rares mais tout de mêmes présents. "Misanthropic" ou "The Lecture" sont alors l'occasion de poser une tension souvent distillée par le couple basse/batterie.
Par ces différentes atmosphères, cet album tient en haleine du début à la fin et ne lasse pas une minute. Le groupe semble vraiment avoir trouvé la recette parfaite. Même si les titres sont en majeure partie toujours composés par Benjamin Vallé, chaque musicien tire son épingle du jeu. Aucun instrument ne semble trop présent malgré la complexité de chaque morceau.
Nine parvient donc à installer son style. Avec les mêmes ingrédients que leur premier album mais l'expérience en plus, ce Kissed By The Misanthrope transforme l'essai. Efficace et largement plus intéressant qu'un paquet de groupes punk-hardcore de la même génération. Encore une fois la Suède accouche d'un combo original et plus que jamais rock'n'roll...
Dès le premier morceau, "Damnation", on comprend que Nine a progressé : un feeling plus rock'n'roll que jamais, un son plus lisse et percutant et un titre excellent du début à la fin malgré les différents changements de rythme et de riff. Au niveau du chant également la différence est notable : moins hurlé, des lignes de chant plus punks... Johan Lindqvist a appris à utiliser sa voix rauque et râpeuse sans beugler. Le résultat est d'autant plus efficace.
Au long de l'album, Nine utilise par contre beaucoup moins les passages lents aux guitares claires. Les breaks s'enchaînent toujours mais le son reste saturé quasiment d'un bout à l'autre. On ne perd pas pour autant la sensation de tension présente sur certains titres de Listen. Le groupe ne se contente pas d'envoyer des gros riffs soutenus par une batterie de bucheron mais pose à nouveau des ambiances sombres et glauques.
Nine aligne un paquet de brûlots énervés et tellement efficaces qu'ils sont immédiatement incontournables. De véritables tubes punks... "Getting Out" ou "Future Shock" grâce à leurs riffs dantesques sont, par exemple, d'incroyables morceaux entraînants au feeling rock'n'roll énorme.
Ils lèvent un peu le pied sur "This Have To Be My Masterpiece", titre mi-tempo doté de riffs amples et lourds et de choeurs clairs. Une ambiance plus pessimiste et désabusées s'installe alors.
Les passages emos sont plus rares mais tout de mêmes présents. "Misanthropic" ou "The Lecture" sont alors l'occasion de poser une tension souvent distillée par le couple basse/batterie.
Par ces différentes atmosphères, cet album tient en haleine du début à la fin et ne lasse pas une minute. Le groupe semble vraiment avoir trouvé la recette parfaite. Même si les titres sont en majeure partie toujours composés par Benjamin Vallé, chaque musicien tire son épingle du jeu. Aucun instrument ne semble trop présent malgré la complexité de chaque morceau.
Nine parvient donc à installer son style. Avec les mêmes ingrédients que leur premier album mais l'expérience en plus, ce Kissed By The Misanthrope transforme l'essai. Efficace et largement plus intéressant qu'un paquet de groupes punk-hardcore de la même génération. Encore une fois la Suède accouche d'un combo original et plus que jamais rock'n'roll...
Très bon 16/20 | par Abe-sapien |
En ligne
418 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages