Client
Heartland |
Label :
Loser Friendly |
||||
Après deux albums idéaux de techno pop indus, les Client nous reviennent sur un nouveau label, Loser Friendly, et avec une musicienne supplémentaire.
A l'écoute des premiers titres on comprend que le son aussi a évolué: plus organique (guitares et batterie sont de la partie), presque légère (!!!!), la musique de Client se fait surtout plus lisse. Les Allemandes seraient-elles parties à la conquête d'un plus large public ? C'est possible, et finalement pas si imprévisible. Client, et plus encore City, émerveillaient par leur immédiateté mélodique et leur grande naïveté. Sans nul doute donc, le duo pouvait se prendre à rêver de notoriété, et d'un passage radio conséquent.
Malheureusement, le nouveau visage de Client ne satisfait que sur les cinq premiers morceaux. Cela reste simple, efficace, presque ludique; en tout cas divertissant. On est donc déjà loin des hymnes pop désanchantés des débuts, mais la qualité des mélodies fait illusion.
C'est quand cette qualité d'écriture s'altère que la musique du trio prend (particulièrement) cher. A partir de "Someone To Hurt", la machine s'enraye, toussotte, et plus rien ne fonctionne. Et surtout, le côté symphonique indus étant devenu quasiment absent, on se retrouve juste face à des chansons électro pop faiblardes, sans aucune personnalité.
Au final, Heartland n'est pas mauvais, mais juste complètement inégal: une face A satisfaisante, une face B médiocre.
C'est tout de même une déception de taille venant de la part d'un groupe original, secret, et qui avait tout pour construire un petit mythe. L'avenir dira si Heartland n'était qu'un faux pas, ou le prémice d'un déclin irrémédiable.
A l'écoute des premiers titres on comprend que le son aussi a évolué: plus organique (guitares et batterie sont de la partie), presque légère (!!!!), la musique de Client se fait surtout plus lisse. Les Allemandes seraient-elles parties à la conquête d'un plus large public ? C'est possible, et finalement pas si imprévisible. Client, et plus encore City, émerveillaient par leur immédiateté mélodique et leur grande naïveté. Sans nul doute donc, le duo pouvait se prendre à rêver de notoriété, et d'un passage radio conséquent.
Malheureusement, le nouveau visage de Client ne satisfait que sur les cinq premiers morceaux. Cela reste simple, efficace, presque ludique; en tout cas divertissant. On est donc déjà loin des hymnes pop désanchantés des débuts, mais la qualité des mélodies fait illusion.
C'est quand cette qualité d'écriture s'altère que la musique du trio prend (particulièrement) cher. A partir de "Someone To Hurt", la machine s'enraye, toussotte, et plus rien ne fonctionne. Et surtout, le côté symphonique indus étant devenu quasiment absent, on se retrouve juste face à des chansons électro pop faiblardes, sans aucune personnalité.
Au final, Heartland n'est pas mauvais, mais juste complètement inégal: une face A satisfaisante, une face B médiocre.
C'est tout de même une déception de taille venant de la part d'un groupe original, secret, et qui avait tout pour construire un petit mythe. L'avenir dira si Heartland n'était qu'un faux pas, ou le prémice d'un déclin irrémédiable.
Moyen 10/20 | par Jekyll |
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