X
Wild Gift |
Label :
Slash |
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Toujours produit par l'ex-clavier des Doors Ray Manzarek, le deuxième opus du groupe qui fascina tant Bret Easton Ellis ne dépare pas d'un pouce de son prédécesseur Los Angeles: punk angoissé aux accents 50's et poésie urbaine terriblement mélancolique.
Dès "The Once Over Twice", nous sommes donc en territoire connu avec cette guitare aiguisée comme une lame de rasoir et ces refrains à l'arrière-goût de désenchantement total. Désenchanté, désespéré... "We're Desperate", hymne punk résumant parfaitement le malaise d'une jeunesse américaine tombée en pleine dépression en ce début des années 80. Sans doute une des plus grandes chansons du punk, américain ou anglais confondu. "We're Desperate" était sortie en single dès 1978. Et c'est sa face A, autre hymne du groupe, la ballade dédaigneuse "Adult Books" qui lui fait suite.
Mais des hymnes à vrai dire, il n'y a quasiment que cela sur ce Wild Gift. Préférences tout de même pour "White Girl" qui vient concurrencer les ténors anglais sur leur chasse-gardée cold-wave, la rockabilly "Beyond And Back" (Ah ! Ces intros superbement rétros de Billy Zoom...), et "In This House I Called Home" qui raconte sur un mode plutôt comique (comme quoi tout n'est pas si noir chez X) une partie de la vie mouvementée que menait alors le couple John Doe et Exene Cervenka.
Encensé par la critique à sa sortie et régulièrement cité comme un des meilleurs albums de la décennie 80, Wild Gift est cependant légèrement moins impressionnant que Los Angeles. Bien sûr, cela n'enlève rien à sa qualité de classique indispensable du punk américain.
Dès "The Once Over Twice", nous sommes donc en territoire connu avec cette guitare aiguisée comme une lame de rasoir et ces refrains à l'arrière-goût de désenchantement total. Désenchanté, désespéré... "We're Desperate", hymne punk résumant parfaitement le malaise d'une jeunesse américaine tombée en pleine dépression en ce début des années 80. Sans doute une des plus grandes chansons du punk, américain ou anglais confondu. "We're Desperate" était sortie en single dès 1978. Et c'est sa face A, autre hymne du groupe, la ballade dédaigneuse "Adult Books" qui lui fait suite.
Mais des hymnes à vrai dire, il n'y a quasiment que cela sur ce Wild Gift. Préférences tout de même pour "White Girl" qui vient concurrencer les ténors anglais sur leur chasse-gardée cold-wave, la rockabilly "Beyond And Back" (Ah ! Ces intros superbement rétros de Billy Zoom...), et "In This House I Called Home" qui raconte sur un mode plutôt comique (comme quoi tout n'est pas si noir chez X) une partie de la vie mouvementée que menait alors le couple John Doe et Exene Cervenka.
Encensé par la critique à sa sortie et régulièrement cité comme un des meilleurs albums de la décennie 80, Wild Gift est cependant légèrement moins impressionnant que Los Angeles. Bien sûr, cela n'enlève rien à sa qualité de classique indispensable du punk américain.
Parfait 17/20 | par Sirius |
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