November

November.
"A Day In Spring" s'ouvre sous la pluie et les blips. La voix de Simon Huw Jones, grave, de dire '...Never leaves. This bright and endless day. Trapped within a dream'. November oscille entre langueur et douceur, entre électronique et éclectisme.

November me plonge dans un romantisme sec ou ondulant. Durant les 11 titres l'auditeur est acheminé vers des rencontres manquées, jusqu'à des contrées intrigantes où l'homme paré de ses plus beaux habits s'allonge sur une table, regarde le ciel et écoute l'oiseau qui s'envole, est plongé au fond d'une poche d'où les étoiles brilles. "The Consul Vision" quelques notes de piano répétitives, un fond sonore aqueux, granuleux et venté et ce texte de Malcolm Lowry récité par la sublime voix de Simon qui parle presque mieux qu'il chante.
Etrange monde que celui de November, étranges et sublimes atmosphère musicales triturées. Etendues d'eau du Leman dans lequel se reflètent les bruits des éléments environnants, jamais tonitruants.

November est un mois. November est désormais aussi une saison, éclatante comme jamais, brumeuse pourtant pas opaque, inventive et rèveuse.