Cornelius
Point |
Label :
Matador |
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Cornelius, le génial bidouilleur nippon est de retour, quatre ans après le détonnant Fantasma. Quasiment inconnu en France, hormis d'une poignée d'aficionados d'expérimentations sonores, Cornelius, alias Keigo Oyamada, remplit pourtant des stades de Japonnais euphoriques.
A l'instar de l'image que l'on se fait volontiers du pays du saké - culture Hello Kitty, mangas, kids débridés, sushis en pagaille - le son de Cornelius est farfelu, inventif, décalé et toujours ludique. Point semble, à la première écoute, plus sage que Fantasma. Pourtant, démarrant par une pop funky agrémentée de samples incongrus (cascades d'eau, chants d'oiseaux, loups en rut...) l'album étend ses tentacules vers des horizons divers et variés : le jusqu'au boutisme extrême du rock à travers "I Hate Hate", les ballades douceureuses avec "Brazil" ou "Fly" et lorgne parfois du côté des Beach Boys. Point témoigne que le génie de ce Géo Trouvetout de l'électro-pop made in Japan n'est pas près de tarir.
A l'instar de l'image que l'on se fait volontiers du pays du saké - culture Hello Kitty, mangas, kids débridés, sushis en pagaille - le son de Cornelius est farfelu, inventif, décalé et toujours ludique. Point semble, à la première écoute, plus sage que Fantasma. Pourtant, démarrant par une pop funky agrémentée de samples incongrus (cascades d'eau, chants d'oiseaux, loups en rut...) l'album étend ses tentacules vers des horizons divers et variés : le jusqu'au boutisme extrême du rock à travers "I Hate Hate", les ballades douceureuses avec "Brazil" ou "Fly" et lorgne parfois du côté des Beach Boys. Point témoigne que le génie de ce Géo Trouvetout de l'électro-pop made in Japan n'est pas près de tarir.
Bon 15/20 | par Lugosi |
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