Cornelius
Fantasma |
Label :
Matador |
||||
Voici un disque qui s'est arraché au Japon lors de sa sortie et qui est désormais culte dans le paysage indie du petit archipel.
Ce disque est justement à l'image du pays, en constante évolution, il s'y passe toujours quelque chose. On retrouvera dans ce disque des tonnes d'ambiances plus opposées les unes que les autres.
L'intro planante un peu down tempo ("Mic Check") sera suivie d'une piste aux allures d'Alice Au Pays Des Merveilles mixé a une fete forraine ("The Micro Disneycal World Tour") qui elle-même sera suivie d'un hommage à My Bloody Valentine ("New Music Machine"). Au hasard, on retrouvera plus tard dans l'album des sons de jouets, des dialogues de vieux films, un hommage aux Beach Boys ("Seashore And Horizon"), encore un peu de noise ("Free Fall"), du psychédélique ("2010"), etc...
En survolant les pistes, l'album pourra sembler confus mais il est très agréable à écouter. Je conseille notamment l'édition japonaise avec un final de 12 minutes ("Typewriter Lesson") vraiment excellent et très reposant à la Boards Of Canada.
Je pense que c'est un très bon album qui vous donnera aussi par la suite l'envie de découvrir d'autres artistes japonais très sympas comme The Pillows, Supercar, Aco, Maaya Sakamoto, Yoko Kanno ou Sketch Show...
Ce disque est justement à l'image du pays, en constante évolution, il s'y passe toujours quelque chose. On retrouvera dans ce disque des tonnes d'ambiances plus opposées les unes que les autres.
L'intro planante un peu down tempo ("Mic Check") sera suivie d'une piste aux allures d'Alice Au Pays Des Merveilles mixé a une fete forraine ("The Micro Disneycal World Tour") qui elle-même sera suivie d'un hommage à My Bloody Valentine ("New Music Machine"). Au hasard, on retrouvera plus tard dans l'album des sons de jouets, des dialogues de vieux films, un hommage aux Beach Boys ("Seashore And Horizon"), encore un peu de noise ("Free Fall"), du psychédélique ("2010"), etc...
En survolant les pistes, l'album pourra sembler confus mais il est très agréable à écouter. Je conseille notamment l'édition japonaise avec un final de 12 minutes ("Typewriter Lesson") vraiment excellent et très reposant à la Boards Of Canada.
Je pense que c'est un très bon album qui vous donnera aussi par la suite l'envie de découvrir d'autres artistes japonais très sympas comme The Pillows, Supercar, Aco, Maaya Sakamoto, Yoko Kanno ou Sketch Show...
Très bon 16/20 | par James |
Posté le 03 janvier 2006 à 22 h 24 |
Certains albums, comme ce Fantasma de Cornelius (de son vrai nom Keigo Oyamada), sorti en 1997, occupent une place particulière dans mon panthéon personnel. Celle des albums qui ne semblent jamais vouloir se démoder, ceux qui même après des centaines, des milliers d'écoutes, recèlent encore des détails, des trouvailles qui émerveillent, surprennent, qui me rappelent que la musique est avant tout un plaisir, un jeu parfois, pour celui qui l'écoute mais aussi pour ceux qui la composent.
Ainsi, cet album de cet artiste japonais obscur (et pourtant star dans son pays) est comme un lego sonore. Un jeu de construction musical où de nombreux courants musicaux traditionnels (pop, folk, noisy-rock ...) s'assemblent à une électro boostée aux samples farfelus, dans des schémas sonores sinon innovants, au moins originaux. Une version Hi-Fi japonaise de Beck.
Edité par l'excellent label Matador, cet album de Cornelius a la même saveur que les melting-pots musicaux déjantés du californien. Après un "Mic Check" pour le moins étrange (une ouverture de canette réverbérée ... entre autres), "The Micro Disneycal World Tour" et sa fanfare electro-parc d'attractions pose le style de cet album. On navigue ainsi au milieu des diverses influences de Cornelius dans une ambiance ludique incroyable, le tout servi par une production sans failles. Ce qui donne à l'ensemble du disque un aspect sonore résolument moderne voire futuriste (écoutez le bricolage électro "2010" !) et nous rappelle que s'il semble beaucoup s'amuser sur ce disque, Cornelius n'en reste pas moins un producteur éclairé. Ainsi des morceaux résolument rock comme "Free Fall" ou "Clash", l'obsédant "Count Five Or Six" ou le noisy "New Music Machine" côtoient des délires electro-ludiques ("Magoo Opening" et ses samples étranges ; "Thank You For The Music" et son medley final), des escapades pop ("Seashore And Horizon"), voire des plages qui lorgnent vers l'ambient et la musique électronique ("Star Fruit Surf Rider", "God Only Knows", "Fantasma").
Un mélange détonnant !
En bref, un album OVNI, loin (très loin) de tout standard musical, d'une fraîcheur réjouissante, bourré d'originalité(s), et qui explose dans toutes les directions.
Un fourre-tout musico-ludique de référence, rangé dans ma discothèque idéale entre Odelay et Mellowgold de Beck. La preuve aussi que les japonais excellent dans la relecture des musiques anglo-saxonnes.
Ainsi, cet album de cet artiste japonais obscur (et pourtant star dans son pays) est comme un lego sonore. Un jeu de construction musical où de nombreux courants musicaux traditionnels (pop, folk, noisy-rock ...) s'assemblent à une électro boostée aux samples farfelus, dans des schémas sonores sinon innovants, au moins originaux. Une version Hi-Fi japonaise de Beck.
Edité par l'excellent label Matador, cet album de Cornelius a la même saveur que les melting-pots musicaux déjantés du californien. Après un "Mic Check" pour le moins étrange (une ouverture de canette réverbérée ... entre autres), "The Micro Disneycal World Tour" et sa fanfare electro-parc d'attractions pose le style de cet album. On navigue ainsi au milieu des diverses influences de Cornelius dans une ambiance ludique incroyable, le tout servi par une production sans failles. Ce qui donne à l'ensemble du disque un aspect sonore résolument moderne voire futuriste (écoutez le bricolage électro "2010" !) et nous rappelle que s'il semble beaucoup s'amuser sur ce disque, Cornelius n'en reste pas moins un producteur éclairé. Ainsi des morceaux résolument rock comme "Free Fall" ou "Clash", l'obsédant "Count Five Or Six" ou le noisy "New Music Machine" côtoient des délires electro-ludiques ("Magoo Opening" et ses samples étranges ; "Thank You For The Music" et son medley final), des escapades pop ("Seashore And Horizon"), voire des plages qui lorgnent vers l'ambient et la musique électronique ("Star Fruit Surf Rider", "God Only Knows", "Fantasma").
Un mélange détonnant !
En bref, un album OVNI, loin (très loin) de tout standard musical, d'une fraîcheur réjouissante, bourré d'originalité(s), et qui explose dans toutes les directions.
Un fourre-tout musico-ludique de référence, rangé dans ma discothèque idéale entre Odelay et Mellowgold de Beck. La preuve aussi que les japonais excellent dans la relecture des musiques anglo-saxonnes.
Parfait 17/20
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