Carla Bozulich
Evangelista |
Label :
Constellation |
||||
Rarement un disque n'aura autant été en adéquation avec sa pochette: Evangelista est un album noir dont le désespoir suinte à chaque instant, s'offrant à nous de façon oppressante et presque gênante.
La responsable de cette œuvre au climat "sépulcral": Carla Bozulich. Cette New-Yorkaise de naissance -c'est la première fois qu'un disque d'un artiste non canadien est publié chez Constellation- qui n'en est pas à son coup d'essai, apparaît ici tourmentée au possible et soumise à ses démons les plus sinistres. C'est dans cet aspect extérieur que la demoiselle nous fait partager ses angoisses. Telle une Diamanda Galas terriblement névrosée (comparaison qui prend surtout son sens en live ainsi que sur le premier titre "Evangelista I"), Carla Bozulich nous impose un univers terriblement glauque et sombre de sa voix à la fois plaintive et saisissante. Parce que si la nouvelle recrue du label canadien peut se targuer d'évoluer au sein d'une ambiance aussi singulière que superbement produite, elle se paie en plus le luxe d'être capable de transpercer chacun de nous de son timbre de voix possédé, c'est en cela que le parallèle avec Diamanda Galas prend naissance.
Mais au final, dans quelles contrées Carla Bozulich nous entraîne-t-elle ? Si le son est très marqué Constellation, le fond est tout autre. C'est une facette inédite du label qui nous est proposée. Evangelista est une suite de "ballades" presque litaniques construites autour d'une orchestration à l'apparence débraillée, à la Set Fire To Flames en quelque sorte: une voix pénétrante et intrigante reposant sur des violons, contrebasses, guitares plus ou moins franches et de nombreux samples et de bruits étranges et lointains imposant ces atmosphères intimistes. Parfois bancales, et souvent introspectives, les compositions de Carla Bozulich aussi sombres soient-elles, brillent pourtant par leur intensité à l'image de la superbe reprise de "Pissing" de Low qu'elle nous propose.
Fraichement débarquée chez Constellation, la New-Yorkaise a bénéficié de la participation d'Efrim de Silver Mount Zion pour l'enregistrement: bien lui en a pris car ce Evangelista s'il est donc très bien composé se trouve également splendidement produit. Du tout bon en somme !
La responsable de cette œuvre au climat "sépulcral": Carla Bozulich. Cette New-Yorkaise de naissance -c'est la première fois qu'un disque d'un artiste non canadien est publié chez Constellation- qui n'en est pas à son coup d'essai, apparaît ici tourmentée au possible et soumise à ses démons les plus sinistres. C'est dans cet aspect extérieur que la demoiselle nous fait partager ses angoisses. Telle une Diamanda Galas terriblement névrosée (comparaison qui prend surtout son sens en live ainsi que sur le premier titre "Evangelista I"), Carla Bozulich nous impose un univers terriblement glauque et sombre de sa voix à la fois plaintive et saisissante. Parce que si la nouvelle recrue du label canadien peut se targuer d'évoluer au sein d'une ambiance aussi singulière que superbement produite, elle se paie en plus le luxe d'être capable de transpercer chacun de nous de son timbre de voix possédé, c'est en cela que le parallèle avec Diamanda Galas prend naissance.
Mais au final, dans quelles contrées Carla Bozulich nous entraîne-t-elle ? Si le son est très marqué Constellation, le fond est tout autre. C'est une facette inédite du label qui nous est proposée. Evangelista est une suite de "ballades" presque litaniques construites autour d'une orchestration à l'apparence débraillée, à la Set Fire To Flames en quelque sorte: une voix pénétrante et intrigante reposant sur des violons, contrebasses, guitares plus ou moins franches et de nombreux samples et de bruits étranges et lointains imposant ces atmosphères intimistes. Parfois bancales, et souvent introspectives, les compositions de Carla Bozulich aussi sombres soient-elles, brillent pourtant par leur intensité à l'image de la superbe reprise de "Pissing" de Low qu'elle nous propose.
Fraichement débarquée chez Constellation, la New-Yorkaise a bénéficié de la participation d'Efrim de Silver Mount Zion pour l'enregistrement: bien lui en a pris car ce Evangelista s'il est donc très bien composé se trouve également splendidement produit. Du tout bon en somme !
Bon 15/20 | par X_Jpbowersock |
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