Razorcuts
R Is For... Razorcuts |
Label :
Matinée |
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Razorcuts est de ces groupes, dont on peut tomber amoureux quasi instantanément sur la foi d'une seule chanson !
C'est sur "Everyday Eyes" que mon attention c'est d'abord portée. Entendu par le plus grand des hasards. Un véritable orfèvre pop.
Comment parler de la magie de ce titre, de l'évidence même de la mélodie ?
Ce dont je ne me doutais pas c'était que cette chanson était en fait l'arbre qui cachait la forêt.
En tirant un peu sur le fil, je me suis aperçu qu'il n'y avait pas qu'un titre sublime dans la botte secrète des Razorcuts, mais un trésor entier !
Cet album est l'ultime collection rassemblée ici des singles et autres titres éparses (sortis pour certain chez Creation), et aujourd'hui pour la plupart quasiment introuvables, semés aux gré du vent durant cinq ans par ce groupe magnifique.
Sans aucune autre prétention que celle de vouloir ajouter sa petite contribution à la musique, les Razorcuts ont sans le vouloir tout simplement inspirer des groupes devenus aujourd'hui totalement indispensables pour les amoureux 'd'indie pop'.
On pensera évidemment aux Stone Roses en les écoutant.
Même science des guitares déliées et cristallines, délicatement ciselées. Cette voix candide et gracile et ces cœurs qui s'élèvent si haut dans la stratosphère...
Le mouvement shoegaze ne restera pas sourd non plus à ce groupe. On pense à Ride sans aucun doute lorsqu'on écoute "Everyday Eyes".
Mais aussi aux débuts enchanteurs de Belle & Sebastian comme sur "I Won't Let You Down" (la trompette bien sûr!) ou l'époustouflant "The Last Picture Show" qui laisse pantois et rêveur, soufflé par tant de beauté.
L'héritage de la pop 60's des Byrds, Beach Boys ou encore des Small Faces en bandouillère, les Razorcuts, avec tant d'autres, qu'on classera un peu facilement sous l'estampille C-86, distilleront leur pop acidulée à travers l'Angleterre Thatchérienne. Des bonbons vanille-fraise "Jade", "Sorry To Embarrass You", véritables bijoux au parfum d'enfance et d'innocence.
Ce groupe, c'est un peu le rayon de soleil après la pluie, un petit bout d'adolescence qui s'éternise, le cœur bouillonnant de sentiments fragiles.
Mais c'est encore Tim Vass qui le résume le mieux par cette phrase tirée du livret accompagnant le disque : '...our songs of everyday highs and lows offered a glimmer of light in the gloom'.
Avec ce groupe, j'ai 20 ans pour toujours.
C'est sur "Everyday Eyes" que mon attention c'est d'abord portée. Entendu par le plus grand des hasards. Un véritable orfèvre pop.
Comment parler de la magie de ce titre, de l'évidence même de la mélodie ?
Ce dont je ne me doutais pas c'était que cette chanson était en fait l'arbre qui cachait la forêt.
En tirant un peu sur le fil, je me suis aperçu qu'il n'y avait pas qu'un titre sublime dans la botte secrète des Razorcuts, mais un trésor entier !
Cet album est l'ultime collection rassemblée ici des singles et autres titres éparses (sortis pour certain chez Creation), et aujourd'hui pour la plupart quasiment introuvables, semés aux gré du vent durant cinq ans par ce groupe magnifique.
Sans aucune autre prétention que celle de vouloir ajouter sa petite contribution à la musique, les Razorcuts ont sans le vouloir tout simplement inspirer des groupes devenus aujourd'hui totalement indispensables pour les amoureux 'd'indie pop'.
On pensera évidemment aux Stone Roses en les écoutant.
Même science des guitares déliées et cristallines, délicatement ciselées. Cette voix candide et gracile et ces cœurs qui s'élèvent si haut dans la stratosphère...
Le mouvement shoegaze ne restera pas sourd non plus à ce groupe. On pense à Ride sans aucun doute lorsqu'on écoute "Everyday Eyes".
Mais aussi aux débuts enchanteurs de Belle & Sebastian comme sur "I Won't Let You Down" (la trompette bien sûr!) ou l'époustouflant "The Last Picture Show" qui laisse pantois et rêveur, soufflé par tant de beauté.
L'héritage de la pop 60's des Byrds, Beach Boys ou encore des Small Faces en bandouillère, les Razorcuts, avec tant d'autres, qu'on classera un peu facilement sous l'estampille C-86, distilleront leur pop acidulée à travers l'Angleterre Thatchérienne. Des bonbons vanille-fraise "Jade", "Sorry To Embarrass You", véritables bijoux au parfum d'enfance et d'innocence.
Ce groupe, c'est un peu le rayon de soleil après la pluie, un petit bout d'adolescence qui s'éternise, le cœur bouillonnant de sentiments fragiles.
Mais c'est encore Tim Vass qui le résume le mieux par cette phrase tirée du livret accompagnant le disque : '...our songs of everyday highs and lows offered a glimmer of light in the gloom'.
Avec ce groupe, j'ai 20 ans pour toujours.
Excellent ! 18/20 | par Lolipop |
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