Dead Man Ray
Cago |
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Quintette anversois composé de l'esthète Daan Stuyven, ancien chanteur de Volt et de Citizen Kane, ainsi que du très prolifique Rudy Trouvé, premier guitariste de dEUS, collaborateur épisodique de Lou Barlow et membre des Love Substitutes parmi moult autres projets, Dead Man Ray fut l'une des formations les plus significatives de la scène foisonnante belge. Le groupe aura sorti 3 albums au cours de sa carrière, dont le magistral Cago, dernière oeuvre du groupe à son apogée.
Après deux galettes concues aux plat pays, Dead Man Ray s'exile, à l'hiver 2002, aux Electrical Studios de Chicago, d'où le titre de l'opus.
L'enregistrement se déroule dans l'antre de Steve Albini, célèbre producteur de Nirvana et des Pixies, notamment.
Si Berchem et Trap ressemblaient à des compilations, Cago s'impose comme une oeuvre d'une grande cohérence, comme une roman sombre et introspectif dont chaque morceau serait un chapitre.
C'est la voix exceptionnelle de Daan que l'on remarque d'emblée à l'écoute de l'album, ce timbre si particulier qui rappelle à la fois Stuart A. Staples et Matt Berninger, une voix très grave et profondément sensuelle.
Outre un instrument vocal qui force le respect, les textes du même Daan se révèlent d'une justesse rare, d'une beauté à la fois sonore et visuelle, d'une poésie désabusée et d'une lucidité quant à la nature et aux relations humaines qui interpellent irrémédiablement.
Le fruit de la collaboration avec Steve Albini est probant et parachève les qualités mélodiques du quintette: une osmose transparaît dans des arrangements superbes et un son pop rock ciselé auquel il n'y a rien à rajouter. Les compositions sont imparables et s'avèrent plus riches encore au fil des écoutes.
L'album est ponctué de titres aussi troublants que sublimes, tels le bien nommé "Landslide", "A Single Thing", "Authentic", "Things That Will Happen Again" et enfin le fataliste "Losing The Lost", lourd de sens.
Oeuvre hantée, Cago laisse une impression marquante dans l'esprit.
Long en bouche, il mûrit à merveille, écoute après écoute, année après année...
Quel funeste présage que celui énoncé dans les paroles de Landslide: "So now I've written you my last will". Le groupe se sépare après la tournée de Cago.
Quoiqu'il en soit, c'est bel et bien un héritage que Dead Man Ray nous a légué avec cet ultime opus si précieux.
Après deux galettes concues aux plat pays, Dead Man Ray s'exile, à l'hiver 2002, aux Electrical Studios de Chicago, d'où le titre de l'opus.
L'enregistrement se déroule dans l'antre de Steve Albini, célèbre producteur de Nirvana et des Pixies, notamment.
Si Berchem et Trap ressemblaient à des compilations, Cago s'impose comme une oeuvre d'une grande cohérence, comme une roman sombre et introspectif dont chaque morceau serait un chapitre.
C'est la voix exceptionnelle de Daan que l'on remarque d'emblée à l'écoute de l'album, ce timbre si particulier qui rappelle à la fois Stuart A. Staples et Matt Berninger, une voix très grave et profondément sensuelle.
Outre un instrument vocal qui force le respect, les textes du même Daan se révèlent d'une justesse rare, d'une beauté à la fois sonore et visuelle, d'une poésie désabusée et d'une lucidité quant à la nature et aux relations humaines qui interpellent irrémédiablement.
Le fruit de la collaboration avec Steve Albini est probant et parachève les qualités mélodiques du quintette: une osmose transparaît dans des arrangements superbes et un son pop rock ciselé auquel il n'y a rien à rajouter. Les compositions sont imparables et s'avèrent plus riches encore au fil des écoutes.
L'album est ponctué de titres aussi troublants que sublimes, tels le bien nommé "Landslide", "A Single Thing", "Authentic", "Things That Will Happen Again" et enfin le fataliste "Losing The Lost", lourd de sens.
Oeuvre hantée, Cago laisse une impression marquante dans l'esprit.
Long en bouche, il mûrit à merveille, écoute après écoute, année après année...
Quel funeste présage que celui énoncé dans les paroles de Landslide: "So now I've written you my last will". Le groupe se sépare après la tournée de Cago.
Quoiqu'il en soit, c'est bel et bien un héritage que Dead Man Ray nous a légué avec cet ultime opus si précieux.
Excellent ! 18/20 | par Lady Godiva |
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