Blackmail
Aerial View |
Label :
City Slang |
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Leur quatrième album, intitulé Friend Or Foe, leur avait permis de sortir de leur frontières et de rencontrer un certain succès au japon. Pour Aerial View, cinquième album, Blackmail signe chez City Slang, label indépendant qui compte dans ses rangs d'autres groupes respectés comme Calexico, Black Mountain, etc...
Ce disque sorti en 2006 est le premier de leur discographie à tater le sol français et européen en général. Toujours en évolution, mais sans jamais se trahir, on y retrouve des influences venant du grunge, de la pop indé, de l'alternatif, avec quelques gouttes de science fiction. Des guitares aux sonorités organiques (cet adjectif ne me convient pas mais je n'ai pas trouvé mieux) en parfaite symbiose avec l'action de la basse, un chant à l'intonation 'sale', et une batterie nerveuse, voilà comment on pourrait qualifier Blackmail.
Aerial View s'ouvre avec un "Electricido" à la fois nerveux et étrange, voire même schizophrénique, qui embraye directement sur le premier single de l'album, "Moonpigs", un grunge décadent et teinté d'ironie.
"Everyone Safe", "Me And My Shadow" nous happent par leur vitesse soutenue, ainsi qu'"Armory" avec ses refrains frénétiques et ses riffs instables. "Meddlesome", "Splinter" et "Electricido" donne au disque sa légère touche futuriste qui participe à l'originalité du groupe. "Couldn't Care Less" fait un clin d'oeil aux grands jours du grunge, plus particulièrement sur le refrain, digne d'un Nirvana ou autre Alice In Chains. Une belle ballade tout de même avec "Never Forever" extrait d'un film dont ils avaient signés la BO avec un autre artiste. Le disque est clos par "Soulblind", un riff dévastateur, lourd, apocalyptique.
Blackmail a su garder sa sincérité et sa personnalité là où beaucoup seraient tombés dans la caricature ou le remâché.
Ce disque sorti en 2006 est le premier de leur discographie à tater le sol français et européen en général. Toujours en évolution, mais sans jamais se trahir, on y retrouve des influences venant du grunge, de la pop indé, de l'alternatif, avec quelques gouttes de science fiction. Des guitares aux sonorités organiques (cet adjectif ne me convient pas mais je n'ai pas trouvé mieux) en parfaite symbiose avec l'action de la basse, un chant à l'intonation 'sale', et une batterie nerveuse, voilà comment on pourrait qualifier Blackmail.
Aerial View s'ouvre avec un "Electricido" à la fois nerveux et étrange, voire même schizophrénique, qui embraye directement sur le premier single de l'album, "Moonpigs", un grunge décadent et teinté d'ironie.
"Everyone Safe", "Me And My Shadow" nous happent par leur vitesse soutenue, ainsi qu'"Armory" avec ses refrains frénétiques et ses riffs instables. "Meddlesome", "Splinter" et "Electricido" donne au disque sa légère touche futuriste qui participe à l'originalité du groupe. "Couldn't Care Less" fait un clin d'oeil aux grands jours du grunge, plus particulièrement sur le refrain, digne d'un Nirvana ou autre Alice In Chains. Une belle ballade tout de même avec "Never Forever" extrait d'un film dont ils avaient signés la BO avec un autre artiste. Le disque est clos par "Soulblind", un riff dévastateur, lourd, apocalyptique.
Blackmail a su garder sa sincérité et sa personnalité là où beaucoup seraient tombés dans la caricature ou le remâché.
Bon 15/20 | par Tito00 |
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