The Panic Channel
One |
Label :
Capitol |
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Prenez donc 3 ex-musicos d'un groupe dont la renommée n'est plus à faire. Ajoutez-y un chanteur aux capacités vocales non négligeables. Vous obtenez (non pas Audioslave, ça c'est déjà fait ..... essaie encore..), vous obtenez The Pannic Channel. Le mélange est cette fois-ci trois/quart de Jane's Addiction (Dave Navarro à la guitare, Stephen Perkins à la batterie et Chris Chaney à la basse) plus Steve Isaacs (ex-Skycycle) au chant.
Un premier album intitulé sobrement (pour être poli) One et nous voilà donc en présence d'un nouveau super groupe !
Ce serait tout de même abuser que de présenter ce disque comme étant le chef d'œuvre de cette année 2006, cependant il suscite un certain intérêt et possède un côté fort sympathique et ce pour plusieurs raisons.
D'abord parce qu'il est tout simplement agréable à écouter, le groupe faisant preuve de sincérité même dans les moments d'imperfection. Ensuite parce qu'il ravira j'en doute pas certains, pour son côté très prononcé vers le tendance hard rock - heavy metal (genre deux décennies en arrière, cheveux long et bouclés avec fuseaux zébrés en guise de futal.... Non, non ne fuyez pas !! Faisant la part belle aux guitares (solos y compris). Enfin parce qu'il laisse également envisager d'autres perspectives tournées vers un son plus pop-rock, là où il faut le reconnaître le disque tire ses meilleures compositions.
Et bizarrement, l'ouverture du disque peut tromper l'auditeur sur le style ; un morceau qui n'est pas s'en rappeler The Foo Fighters, "Teahouse Of The Spirits" est un bel hors d'œuvre de rock'n'roll. C'est après que l'univers bascule (sortez vos perruques et la 33 export les gars....) Démarre une série de sept titres à sonorité hard/heavy, avec de l'hargneux et du rythmé comme sur "Lef To Lose" et "Said You'd Be" (musicalement inspiré de Gun's n'Roses pour ce dernier), du formaté radio "Why Cry" et "Outside" nettement moins inspirés mais supportables, la bonne balade "Bloody Mary", "Awake" où comment mettre en valeur la vocalise de Isaac (assurée dans l'aigu) sur un refrain accrocheur, succédant à des couplets planants. Dans la plus pure tradition Navarro nous gratifie d'un solo sans surprise à chaque fois, la guitare étant bien sûr mise largement en avant, le tout sur une section rythmique impeccable. D'ailleurs on est quasiment convaincu (voire résigné..) qu'il en sera tout autant jusqu'au bout du skeud, quand survient "Blue Bruises" et son format plus pop-rock ; Du coup l'attention est de mise, même le solo paraît plus sobre, le titre est qualifiable de très bon. Et ce réveil est bienveillant tant la suite devient d'un coup remarquable ; l'ambitieux "Night One" et ses huit minutes se révèle passionnant (break malicieux, final monstrueux toujours dans l'esprit rock), et que dire de ce "Listen" élégant et mélodique à souhait, le meilleur titre de la galette. C'est donc avec le sourire aux lèvres que l'on aborde le dernier morceau, l'acapella "Lie Next To Me" qui tranche franchement avec le reste mais qui clôture gentiment l'effort.
Sans convaincre totalement, sans séduire complètement, ce One vaut tout de même que l'on s'y intéresse. Je dirai même plus, mieux vaut commencer une carrière de nouveau super groupe et se laisser une marge de progression, plutôt que l'inverse (voir la référence cité en début de chronique).....
A moins d'un titre à la ‘Two' pour le second opus (je ne le supporterai pas), je me promets de poursuivre l'aventure avec ce quatuor.
Un premier album intitulé sobrement (pour être poli) One et nous voilà donc en présence d'un nouveau super groupe !
Ce serait tout de même abuser que de présenter ce disque comme étant le chef d'œuvre de cette année 2006, cependant il suscite un certain intérêt et possède un côté fort sympathique et ce pour plusieurs raisons.
D'abord parce qu'il est tout simplement agréable à écouter, le groupe faisant preuve de sincérité même dans les moments d'imperfection. Ensuite parce qu'il ravira j'en doute pas certains, pour son côté très prononcé vers le tendance hard rock - heavy metal (genre deux décennies en arrière, cheveux long et bouclés avec fuseaux zébrés en guise de futal.... Non, non ne fuyez pas !! Faisant la part belle aux guitares (solos y compris). Enfin parce qu'il laisse également envisager d'autres perspectives tournées vers un son plus pop-rock, là où il faut le reconnaître le disque tire ses meilleures compositions.
Et bizarrement, l'ouverture du disque peut tromper l'auditeur sur le style ; un morceau qui n'est pas s'en rappeler The Foo Fighters, "Teahouse Of The Spirits" est un bel hors d'œuvre de rock'n'roll. C'est après que l'univers bascule (sortez vos perruques et la 33 export les gars....) Démarre une série de sept titres à sonorité hard/heavy, avec de l'hargneux et du rythmé comme sur "Lef To Lose" et "Said You'd Be" (musicalement inspiré de Gun's n'Roses pour ce dernier), du formaté radio "Why Cry" et "Outside" nettement moins inspirés mais supportables, la bonne balade "Bloody Mary", "Awake" où comment mettre en valeur la vocalise de Isaac (assurée dans l'aigu) sur un refrain accrocheur, succédant à des couplets planants. Dans la plus pure tradition Navarro nous gratifie d'un solo sans surprise à chaque fois, la guitare étant bien sûr mise largement en avant, le tout sur une section rythmique impeccable. D'ailleurs on est quasiment convaincu (voire résigné..) qu'il en sera tout autant jusqu'au bout du skeud, quand survient "Blue Bruises" et son format plus pop-rock ; Du coup l'attention est de mise, même le solo paraît plus sobre, le titre est qualifiable de très bon. Et ce réveil est bienveillant tant la suite devient d'un coup remarquable ; l'ambitieux "Night One" et ses huit minutes se révèle passionnant (break malicieux, final monstrueux toujours dans l'esprit rock), et que dire de ce "Listen" élégant et mélodique à souhait, le meilleur titre de la galette. C'est donc avec le sourire aux lèvres que l'on aborde le dernier morceau, l'acapella "Lie Next To Me" qui tranche franchement avec le reste mais qui clôture gentiment l'effort.
Sans convaincre totalement, sans séduire complètement, ce One vaut tout de même que l'on s'y intéresse. Je dirai même plus, mieux vaut commencer une carrière de nouveau super groupe et se laisser une marge de progression, plutôt que l'inverse (voir la référence cité en début de chronique).....
A moins d'un titre à la ‘Two' pour le second opus (je ne le supporterai pas), je me promets de poursuivre l'aventure avec ce quatuor.
Sympa 14/20 | par Chacal |
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