Hellmotel
Hang Us Young |
Label :
Radar Swarm |
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Attention, que l'on ne s'y trompe pas: si le nom du premier album de Hellmotel aurait pu laisser suggérer un quelconque hommage aux Australiens de AC/DC, il n'en est rien ! Non quelques secondes suffisent pour déterminer les influences principales de Hellmotel: certainement The Dillinger Escape Plan, mais surtout Converge. Rien que la voix nous évoque inévitablement les éructations de Jacob Bannon... Fans de Converge sûrement, donc, mais ces anciens Judoboy parviennent néanmoins à présenter un premier opus aux qualités plus qu'intéressantes...
Ainsi, c'est un hardcore sur-vitaminé qui nous est ici envoyé au visage sans retenue. Les guitares hurlent au moins autant que leur chanteur, Mush ou "Mister Motel"(c'est selon), également brailleur chez les Nantais de Watertank. Focalisant chacun de ses titres sur l'énergie qu'il est capable de dégager et la rage qui l'habite, Hellmotel s'inscrit comme l'un des plus dignes représentants d'un harcore sauvage joué à 100 à l'heure, hérité tout droit de la bande à Bannon. C'est d'ailleurs quelque part la force et la faiblesse du groupe cette ressemblance et cette filiation avec le groupe américain: toujours cette impression d'entendre des titres qui pourraient être des chutes de Petitioning The Empty Sky ou When Forever Comes Crashing refusées car légèrement en dessous. Mais toujours est-il que la hargne qui émerge largement de Hang Us Young et qui tient la dragée haute à tout ce chaos n'est pas feinte et finit par remporter les suffrages.
Restent ces morceaux plus "emo", moins rageur, où le chant se fait plus clair et mélodique à l'image de "Hell Hot Cats" ou "A New Saw: Taste Of Broken Glass", le résultat se fait moins probant, même si musicalement parlant, la dynamique et la puissance reste toujours aussi flagrante (quoique ce "A New Saw" m'agace réellement) !
Hang Us Young est la preuve que Converge n'en finit pas de faire des émules. Mais Hellmotel parvient heureusement à imposer finalement son hardcore à force de riffs montrueux et d'une classe naturelle ("Love Lazyness").
Vivement la suite !
Ainsi, c'est un hardcore sur-vitaminé qui nous est ici envoyé au visage sans retenue. Les guitares hurlent au moins autant que leur chanteur, Mush ou "Mister Motel"(c'est selon), également brailleur chez les Nantais de Watertank. Focalisant chacun de ses titres sur l'énergie qu'il est capable de dégager et la rage qui l'habite, Hellmotel s'inscrit comme l'un des plus dignes représentants d'un harcore sauvage joué à 100 à l'heure, hérité tout droit de la bande à Bannon. C'est d'ailleurs quelque part la force et la faiblesse du groupe cette ressemblance et cette filiation avec le groupe américain: toujours cette impression d'entendre des titres qui pourraient être des chutes de Petitioning The Empty Sky ou When Forever Comes Crashing refusées car légèrement en dessous. Mais toujours est-il que la hargne qui émerge largement de Hang Us Young et qui tient la dragée haute à tout ce chaos n'est pas feinte et finit par remporter les suffrages.
Restent ces morceaux plus "emo", moins rageur, où le chant se fait plus clair et mélodique à l'image de "Hell Hot Cats" ou "A New Saw: Taste Of Broken Glass", le résultat se fait moins probant, même si musicalement parlant, la dynamique et la puissance reste toujours aussi flagrante (quoique ce "A New Saw" m'agace réellement) !
Hang Us Young est la preuve que Converge n'en finit pas de faire des émules. Mais Hellmotel parvient heureusement à imposer finalement son hardcore à force de riffs montrueux et d'une classe naturelle ("Love Lazyness").
Vivement la suite !
Sympa 14/20 | par X_Jpbowersock |
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