Room 204
Trans Panda |
Label :
Kythibong |
||||
Ah ! Les choses ont évolué pour Room 204, et c'est tant mieux !
Tout d'abord le son est nettement différent: avec une production enrichie, le son que développe Room 204 est beaucoup moins impersonnel que sur le premier opus. De plus, la production est également plus mordante et plus agressive, comme si Room 204 était devenu moins lisse et plus rêche. Oui, autant au niveau du son, que des compos d'ailleurs.
Dans tous les sens du terme, Trans Panda est nettement plus agressif que par le passé. Plus d'énergie, plus de bruit... comme si tout avait été canalisé pour que le post-rock du duo s'en retrouve débridé naturellement, sorte d'Oxes à la française (même s'ils ne jouent pas encore dans la même cour). Capable de s'affoler quelque peu, le duo semble commencer à entrevoir toutes les possibilités que leur talent leur offre, et ça s'entend. D'ailleurs, les deux compères se font même accompagner d'une basse le temps de 2 morceaux.
Les compos sont plus pertinentes que par le passé. Ici Room 204 ne part plus dans tous les sens comme il pouvait lui arriver. Non, les titres de Trans Panda démontrent toute l'habileté du duo à faire évoluer leurs morceaux, les progressions sont plus évidentes et beaucoup plus efficaces. Et puis il y a toujours ces morceaux et ces passages qui se démarquent un petit peu d'un post-rock trop traditionnel, comme ce "Panda League" qui sonne finalement très rock.
Ceci dit, Trans Panda ne contient que neuf titres pour moins d'une demi-heure, alors si le contenu est bien plus que correct, l'ensemble est finalement bien court. Et surtout, deuxième bémol plus important, Room 204 semble parfois tourner en rond. Non mécontent d'avoir trouvé un riff assassin, le duo nous ressert un peu toujours la même soupe.
Bref, peut-être pas encore l'album de la consécration pour les deux Nantais, mais on y arrive. En tout cas, je l'espère vraiment !
Tout d'abord le son est nettement différent: avec une production enrichie, le son que développe Room 204 est beaucoup moins impersonnel que sur le premier opus. De plus, la production est également plus mordante et plus agressive, comme si Room 204 était devenu moins lisse et plus rêche. Oui, autant au niveau du son, que des compos d'ailleurs.
Dans tous les sens du terme, Trans Panda est nettement plus agressif que par le passé. Plus d'énergie, plus de bruit... comme si tout avait été canalisé pour que le post-rock du duo s'en retrouve débridé naturellement, sorte d'Oxes à la française (même s'ils ne jouent pas encore dans la même cour). Capable de s'affoler quelque peu, le duo semble commencer à entrevoir toutes les possibilités que leur talent leur offre, et ça s'entend. D'ailleurs, les deux compères se font même accompagner d'une basse le temps de 2 morceaux.
Les compos sont plus pertinentes que par le passé. Ici Room 204 ne part plus dans tous les sens comme il pouvait lui arriver. Non, les titres de Trans Panda démontrent toute l'habileté du duo à faire évoluer leurs morceaux, les progressions sont plus évidentes et beaucoup plus efficaces. Et puis il y a toujours ces morceaux et ces passages qui se démarquent un petit peu d'un post-rock trop traditionnel, comme ce "Panda League" qui sonne finalement très rock.
Ceci dit, Trans Panda ne contient que neuf titres pour moins d'une demi-heure, alors si le contenu est bien plus que correct, l'ensemble est finalement bien court. Et surtout, deuxième bémol plus important, Room 204 semble parfois tourner en rond. Non mécontent d'avoir trouvé un riff assassin, le duo nous ressert un peu toujours la même soupe.
Bref, peut-être pas encore l'album de la consécration pour les deux Nantais, mais on y arrive. En tout cas, je l'espère vraiment !
| Sympa 14/20 | par X_Jpbowersock |
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