The Poison Arrows
No Known Note |
Label :
File 13 |
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Certains disques vous font, dès la première écoute, irrémédiablement penser à d'autres. Non pas qu'ils fassent exactement la même chose, mais c'est plutôt dans la manière de faire.
La première fois que je me suis mis ce No Known Note, je me suis doucement dit que ça ressemblait au mélange réussi de Girls Against Boys & de Disappears. Il y'a pire comme influences n'est ce pas ? Rassurez vous, ils ne font pas du krautrock un poil expérimental avec deux basses, c'est davantage dans l'esprit. Peut être que pour vous ce sera totalement autre chose, c'est là mon simple ressenti. Plus on progresse dans cet album, plus on plonge dans ce monde lourd & aérien à la fois où les trois instruments semblent indépendants les uns des autre, mais une fois réunis, ce tout ne pourrait être autrement. Adam Reach scande plus qu'il ne chante, la basse de Patrick Morris (ancien membre de Don Caballero, ça laisse des traces) est plus qu'inventive, refusant de suivre la batterie ou la basse, elle se fait son p'tit bonhomme de chemin entre les deux, très intelligemment.
Ils développent un art de la rythmique à tout épreuve, sur "Stuck In Screen" par exemple, véritable petit trésor presque pop calé au centre de l'album, entêtant comme il faut, à l'instar des autres titres d'ailleurs. Il y a un savoir faire indéniable dans la construction, dans l'imbriquement des différentes parties, un parfait jeu de questions/réponses à trois.
Pour revenir sur les influences qui me paraissaient claires, c'est en détaillant la liste des guests de No Known Note que j'en ai eu la confirmation. En effet, outre Tony Lazzara (qui joua dans Atombompocketknife avec Justin Sinkovich) qui vient ajouter une guitare aux titres "Derailmentship" & "Wedding", Scott McCloud vient poser sa voix sur "Stuck On Screen", et Brian Case est lui aussi venu jouer de la guitare sur "That Windows Is Closed". La boucle est bouclée.
La première fois que je me suis mis ce No Known Note, je me suis doucement dit que ça ressemblait au mélange réussi de Girls Against Boys & de Disappears. Il y'a pire comme influences n'est ce pas ? Rassurez vous, ils ne font pas du krautrock un poil expérimental avec deux basses, c'est davantage dans l'esprit. Peut être que pour vous ce sera totalement autre chose, c'est là mon simple ressenti. Plus on progresse dans cet album, plus on plonge dans ce monde lourd & aérien à la fois où les trois instruments semblent indépendants les uns des autre, mais une fois réunis, ce tout ne pourrait être autrement. Adam Reach scande plus qu'il ne chante, la basse de Patrick Morris (ancien membre de Don Caballero, ça laisse des traces) est plus qu'inventive, refusant de suivre la batterie ou la basse, elle se fait son p'tit bonhomme de chemin entre les deux, très intelligemment.
Ils développent un art de la rythmique à tout épreuve, sur "Stuck In Screen" par exemple, véritable petit trésor presque pop calé au centre de l'album, entêtant comme il faut, à l'instar des autres titres d'ailleurs. Il y a un savoir faire indéniable dans la construction, dans l'imbriquement des différentes parties, un parfait jeu de questions/réponses à trois.
Pour revenir sur les influences qui me paraissaient claires, c'est en détaillant la liste des guests de No Known Note que j'en ai eu la confirmation. En effet, outre Tony Lazzara (qui joua dans Atombompocketknife avec Justin Sinkovich) qui vient ajouter une guitare aux titres "Derailmentship" & "Wedding", Scott McCloud vient poser sa voix sur "Stuck On Screen", et Brian Case est lui aussi venu jouer de la guitare sur "That Windows Is Closed". La boucle est bouclée.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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