Shane Cough
Intraveineuse |
Label :
Enragé |
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Autant le dire de suite, Intraveineuse est pour moi la plus grosse déception musicale de l'année 2005 : Shane Cough nous aura donc fait le coup du 'un bon album et puis s'en va' ! Comment comprendre ?
Comprendre ? Impossible. Par contre, expliquer, ou essayer d'expliquer. Déjà, entre Delight In Disorder et Intraveineuse, cinq années se sont écoulées ! Cinq années entre un premier et un second album, dans la vie d'un groupe encore en quête d'identité, c'est évidemment beaucoup trop. Il ne fallait donc pas s'attendre à retrouver le même type de son que précédemment. Ensuite, la label a changé, aucune garantie donc d'acquérir la même confiance qu'auparavant, d'autant plus que Delight In Disorder était un album très risqué et extrême, qui, outre un succès d'estime plus que confortable, ne pouvait en aucun cas devenir un succès commercial ... Il faut bien vivre qu'ils pouvaient se dire.
Intraveineuse aura donc laissé de côté quasiment toutes les qualités de Delight In Disorder : le côté 'bordel organisé', l'extrémisme des formats, des sons, et surtout l'originalité. Ne reste désormais plus que du gros punk-rock servi par des beats répétitifs et assez peu inspirés. Certes, ça arrache : la saturation déchire souvent les tympans, le chant reste psyché et assez criard pour attirer l'attention. Mais.
Oscillant entre PJ Harvey dans les moments pop, Garbage dans les moments electro et de bons gros punks allemands, sans le son, dans les passages bourrins, Shane Cough propose ici un collage maladroit et prévisible ou la recherche de mélodie est constamment oubliée au passage. En s'inspirant trop de ce qui l'entoure, Shane Cough n'a réussi à reproduire la qualité d'aucune de ses références. Autour des riffs bien insipides qui nous sont proposés, on ne pourra que se souvenir avec mélancolie de la recherche proposée dans Delight In Disorder et leur souhaiter de faire rapidement un petit pas en arrière pour revenir à ce qui faisait leur force : l'originalité.
Comprendre ? Impossible. Par contre, expliquer, ou essayer d'expliquer. Déjà, entre Delight In Disorder et Intraveineuse, cinq années se sont écoulées ! Cinq années entre un premier et un second album, dans la vie d'un groupe encore en quête d'identité, c'est évidemment beaucoup trop. Il ne fallait donc pas s'attendre à retrouver le même type de son que précédemment. Ensuite, la label a changé, aucune garantie donc d'acquérir la même confiance qu'auparavant, d'autant plus que Delight In Disorder était un album très risqué et extrême, qui, outre un succès d'estime plus que confortable, ne pouvait en aucun cas devenir un succès commercial ... Il faut bien vivre qu'ils pouvaient se dire.
Intraveineuse aura donc laissé de côté quasiment toutes les qualités de Delight In Disorder : le côté 'bordel organisé', l'extrémisme des formats, des sons, et surtout l'originalité. Ne reste désormais plus que du gros punk-rock servi par des beats répétitifs et assez peu inspirés. Certes, ça arrache : la saturation déchire souvent les tympans, le chant reste psyché et assez criard pour attirer l'attention. Mais.
Oscillant entre PJ Harvey dans les moments pop, Garbage dans les moments electro et de bons gros punks allemands, sans le son, dans les passages bourrins, Shane Cough propose ici un collage maladroit et prévisible ou la recherche de mélodie est constamment oubliée au passage. En s'inspirant trop de ce qui l'entoure, Shane Cough n'a réussi à reproduire la qualité d'aucune de ses références. Autour des riffs bien insipides qui nous sont proposés, on ne pourra que se souvenir avec mélancolie de la recherche proposée dans Delight In Disorder et leur souhaiter de faire rapidement un petit pas en arrière pour revenir à ce qui faisait leur force : l'originalité.
Très mauvais 4/20 | par Sinoc |
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