Cerberus Shoal
...And Farewell To Hightide / Lighthouse In Athens |
Label :
Temporary Residence |
||||
Originellement publié en 1996, le deuxième album de Cerberus Shoal a bénéficié en 2002 d'une réédition avec un second CD: la bonne idée !
Avant de se lancer dans un folk aventureux totalement décousu (et hautement recommandable), Cerberus Shoal donnait dans le post-rock, ...And Farewell To Hightide est là pour nous le rappeler.
Adepte de lignes de guitares claires, Cerberus Shoal présente donc ici un rock très atmosphérique démontrant les capacités du groupe à imposer des ambiances aériennes et brumeuses. "Falling To Pieces Part One" qui ouvre l'album exprime idéalement cette idée de découvrir un monde où tout semble presque irréel. Malheureusement, ce premier morceau ne parvient à aucun moment à vraiment décollé: la voix de Chriss Sutherland est mise en avant tandis que les guitares tentent d'imposer un climat éthéré, mais cela ne fonctionne pas complètement et l'on attend impatiemment le moment où il se passera enfin quelque chose... En vain ! Mise en bouche amère pour un album qui ne le sera pas (amère, évidemment).
"Broken Springs Spring Forth from Broken Clocks" va très vite rétablir toute l'estime que je porte à Cerberus Shoal. C'est ici que débute vraiment ...And Farewell To Hightide. Instrumental composé de guitares hypnotisantes à souhait, ce second titre pose enfin les bases de ce que sera véritablement le second opus des Américains, à savoir un post-rock, certes relativement classique, mais capable de varier les climats et de se mouvoir aussi bien dans des plans noisy que des passages caractérisés par une limpidité et une douceur.
"J.B.O. Vs. Blin" se fait plus étrange et instaure d'ores et déjà quelques légers prémices du rock qui sera notamment présenté dans Chaiming The Knoblessone, tandis que "Make Winter a Driving Song" renoue avec un post-rock instrument lumineux qui poursuit idéalement le chemin parcouru à trvaers "Broken Springs Spring Forth...". Enfin, coutumier de sensations imprévisibles, Cerberus Shoal choisit de terminer sur un morceau au joué au piano et baignant au sein de nappes envoûtantes: Cerberus Shoal fait preuve d'un intimisme rare, et l'on ne s'en plaindra pas.
Le CD supplémentaire, Lighthouse In Athens nous présente deux titres supplémentaires intitulés... "Lighthouse In Athens Part 1" et "Lighthouse In Athens Part 2" chacune de ces deux parties s'illustrant dans le style entrevu sur ...And Farewell To Hightide. Voici près de 20 minutes d'un (post)rock mélodique où les parties guitaristiques se font riches et variées, et sur lesquelles viennent se poser la voix toute en délicatesse de Chriss Sutherland et la trompette discrète de Jeremy Federman. Tout le charme de ce Lighthouse In Athens réside en la qualité des ambiances décrites par le groupe, qui, même si elles manquent pertinemment d'intensité, se font tour à tour mystérieuses, douces, ou tout simplement belles.
...And Farewell To Hightide / Lighthouse In Athens est donc un double album dont il serait inconcevable et difficile de remettre en cause les qualités. Mais cette sorte de post-rock aux effets clairs et subtils n'est qu'une caractéristique parmi tant d'autres de la palette que constitue l'œuvre de Cerberus Shoal... Le collectif n'a pas dit son dernier mot, loin de là !...
Avant de se lancer dans un folk aventureux totalement décousu (et hautement recommandable), Cerberus Shoal donnait dans le post-rock, ...And Farewell To Hightide est là pour nous le rappeler.
Adepte de lignes de guitares claires, Cerberus Shoal présente donc ici un rock très atmosphérique démontrant les capacités du groupe à imposer des ambiances aériennes et brumeuses. "Falling To Pieces Part One" qui ouvre l'album exprime idéalement cette idée de découvrir un monde où tout semble presque irréel. Malheureusement, ce premier morceau ne parvient à aucun moment à vraiment décollé: la voix de Chriss Sutherland est mise en avant tandis que les guitares tentent d'imposer un climat éthéré, mais cela ne fonctionne pas complètement et l'on attend impatiemment le moment où il se passera enfin quelque chose... En vain ! Mise en bouche amère pour un album qui ne le sera pas (amère, évidemment).
"Broken Springs Spring Forth from Broken Clocks" va très vite rétablir toute l'estime que je porte à Cerberus Shoal. C'est ici que débute vraiment ...And Farewell To Hightide. Instrumental composé de guitares hypnotisantes à souhait, ce second titre pose enfin les bases de ce que sera véritablement le second opus des Américains, à savoir un post-rock, certes relativement classique, mais capable de varier les climats et de se mouvoir aussi bien dans des plans noisy que des passages caractérisés par une limpidité et une douceur.
"J.B.O. Vs. Blin" se fait plus étrange et instaure d'ores et déjà quelques légers prémices du rock qui sera notamment présenté dans Chaiming The Knoblessone, tandis que "Make Winter a Driving Song" renoue avec un post-rock instrument lumineux qui poursuit idéalement le chemin parcouru à trvaers "Broken Springs Spring Forth...". Enfin, coutumier de sensations imprévisibles, Cerberus Shoal choisit de terminer sur un morceau au joué au piano et baignant au sein de nappes envoûtantes: Cerberus Shoal fait preuve d'un intimisme rare, et l'on ne s'en plaindra pas.
Le CD supplémentaire, Lighthouse In Athens nous présente deux titres supplémentaires intitulés... "Lighthouse In Athens Part 1" et "Lighthouse In Athens Part 2" chacune de ces deux parties s'illustrant dans le style entrevu sur ...And Farewell To Hightide. Voici près de 20 minutes d'un (post)rock mélodique où les parties guitaristiques se font riches et variées, et sur lesquelles viennent se poser la voix toute en délicatesse de Chriss Sutherland et la trompette discrète de Jeremy Federman. Tout le charme de ce Lighthouse In Athens réside en la qualité des ambiances décrites par le groupe, qui, même si elles manquent pertinemment d'intensité, se font tour à tour mystérieuses, douces, ou tout simplement belles.
...And Farewell To Hightide / Lighthouse In Athens est donc un double album dont il serait inconcevable et difficile de remettre en cause les qualités. Mais cette sorte de post-rock aux effets clairs et subtils n'est qu'une caractéristique parmi tant d'autres de la palette que constitue l'œuvre de Cerberus Shoal... Le collectif n'a pas dit son dernier mot, loin de là !...
Sympa 14/20 | par X_Jpbowersock |
Sorti à l'origine en 1996 chez Tree Records, ...And Farewell To Hightide a donc bénéficié d'une réédition agrémentée de Lighthouse In Athens chez Temporary Residence Ltd en 2002.
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